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Données sur l'eau

L’une des veilles informationnelles proposées par l'OIEau porte spécifiquement sur les données sur l’eau et les milieux aquatiques, éléments de base pour comprendre et gérer les ressources aquatiques. Les résultats de cette veille, réalisée avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB), ont vocation à informer sur les données disponibles, et à faciliter l’accès de tous à ces informations. Ils sont mis à disposition de tous dans cet article, via le flux RSS et via une page Scoop.it.

-> En savoir plus : charte éditoriale de la veille "Données sur l'eau"

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  Scoop. it!

  • 27/07/2020  - www.sandre.eaufrance.fr

    La BD TOPAGE® est le nouveau référentiel  hydrographique français. Issue d'un partenariat entre l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) et l'Office français de la biodiversité (OFB), elle remplace la BD CARTHAGE  ® (Base de Données  sur la CARtographie THématique des AGences de l'eau et du ministère chargé de l'environnement) pour faire face à l'évolution des technologies et des enjeux de connaissance et de gestion locale.

    La BD TOPAGE® est donc plus précise (précision métrique), plus exhaustive, conforme à la directive européenne INSPIRE et compatible avec le référentiel  à grande échelle de l'IGN (RGE®).
    Sa vocation est donc de permettre l'interopérabilité avec les acteurs publics qui utilisent le RGE® et de servir de socle commun pour tous les référentiels  métiers de l'eau.

    La BD TOPAGE® se compose des jeux de données des cours d'eau, plans d'eau, tronçons hydrographiques, surfaces élémentaires, noeuds hydrographiques (sources et exutoires), limites terre-mer, bassins hydrographiques et bassins versants topographiques.
    La première version de la BD TOPAGE® métropole est désormais disponible sur l'atlas-catalogue du Sandre. Toutes les données sont mises à disposition sous licence ouverte.

    Toutes ces informations sont accessibles directement depuis les fiches de métadonnées  de l'atlas-catalogue du Sandre :

     - Cours d'eau - Métropole 2019 - BD Topage®

    - Tronçons hydrographiques - Métropole 2019 - BD Topage®

    - Plans d'eau - Métropole 2019 - BD Topage®

    - Surfaces élémentaires - Métropole 2019 - BD Topage®

    - Bassins hydrographiques - Métropole 2019 - BD Topage®

    - Bassins versant topographiques - Métropole 2019 - BD Topage®

    - Limites terre-mer - Métropole 2019 - BD Topage®

    - Noeuds hydrographiques - Métropole 2019 - BD Topage®

     La mise à jour de la BD TOPAGE® sera collaborative, un groupe de travail réfléchit actuellement à la définition  d'un dispositif de mise à jour pour ce référentiel national.

    Pour en savoir plus, n'hésitez pas à contacter le Secrétariat Technique du Sandre à l'adresse sandre@sandre.eaufrance.fr
     

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Plan d'eau, Hydrologie, Bassin hydrographique, Directive inspire, Référentiel RGE®, Cartographie, Bassin versant topographique, Milieux humides, Base de données, Référentiel métiers de l'eau, Interopérabilité
  • 24/07/2020  - www.sandre.eaufrance.fr

    En application de la directive‑cadre sur l’eau (DCE), tous les 6 ans, les agences de l'eau réalisent un état des lieux basé sur la qualité des eaux, définie grâce à l'exploitation des données sur les milieux aquatiques (inventaires biologiques et analyses physico-chimiques) ; et l'identification des activités anthropiques à l'origine de la dégradation de ces milieux.

    Pour faire suite à l’état des lieux 2019 (données sur les pressions, état, caractérisation des masses d'eau), le Sandre vient de publier en juillet 2020 la version 1.1 du scénario d’échanges de données du référentiel des masses d'eau aux formats géographiques.

    Le référentiel des masses d'eau est le découpage territorial élémentaire des milieux aquatiques destiné à être l'unité d'évaluation de la Directive cadre sur l'eau (DCE). Au sein de ce référentiel, on distingue par exemple les masses d'eau superficielles (cours d'eau, plans d’eau, littoral, ...) et les masses d'eau souterraine, etc.

    Le scénario d’échanges aux formats géographiques s’inscrit dans le cadre d’une harmonisation nationale des données ayant trait au référentiel des masses d'eau. Il répond à un objectif d'échange des données entre les différents acteurs impliqués dans l'utilisation du référentiel des masses d'eau selon un format Sandre simplifié. Ce document détaille : la sémantique, le caractère obligatoire et facultatif, la syntaxe, des données échangées et les modalités techniques et organisationnelles de l'échange. Ainsi le scénario d'échanges repose sur un ou plusieurs dictionnaires de données et se matérialise par des fichiers aux formats XML et PDF.

    Pour en savoir plus sur la thématique des masses d’eau :

    - Dictionnaire de données, Référentiel Masses d'eau – version 1.4

    - Dictionnaire de données, Référentiel hydrographique – version 2

    - Dictionnaire de données, Ressources de l’environnement – version 3.1

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Littoral, Plan d'eau, Pression, Qualité de la ressource, Quantité de la ressource
  • 17/07/2020  - www.eaurmc.fr

    Lancée en 2013 par les agences de l’eau, l’application mobile « Qualité rivière » permet d’informer sur l’état écologique des cours d’eau et les poissons qui vivent dans les rivières. Elle fait peau neuve en 2020 et s’enrichit des données sur les sites de baignades.

    Avec les mises à jour des données 2019, l’édition 2020 propose désormais d’accéder aux données sur la qualité bactériologique des eaux de baignade issues du ministère de la Santé. Elles sont actualisées régulièrement et disponibles en temps réel.

    Les lieux de baignade sont classés selon un pictogramme et un code couleur indiquant la qualité sanitaire des eaux surveillées pour se baigner sans risque pour la santé. De qualité excellente en bleu, de bonne qualité en vert, de qualité suffisante en jaune et insuffisante en rouge. Par exemple, actuellement, les sites de baignade du Pont d’Anduze dans le Gard ou l’étang de Malague en Maine-et-Loire sont indiqués de qualité « excellente ».

    Les vacanciers ou les pêcheurs peuvent accéder via smartphones et tablettes aux données de la rivière la plus proche ou d’une rivière de leur choix en tapant un code postal ou le nom de la commune. Grâce à un code couleur défini, une carte interactive permet de savoir si le cours d’eau sélectionné est en « très bon état » (bleu), « bon état » (vert) ou encore en « mauvais état » (rouge).

    Le picto « poissons »  apprend aux utilisateurs que par exemple la truite circule dans la Drôme, l’Apron dans la Durance, l’Anguille dans la Marne...

    L’application "Qualité des rivières" est gratuite et téléchargeable sur les smartphones et les tablettes (iPhone, iPad sous App store, et ceux qui sont sous système Androîd – Google play).
    Elle propose également des jeux et quiz pour tester les connaissances sur l’eau.

    16,5 millions de données sont accessibles au grand public

    Pour en savoir plus :
    - http://www.eau-seine-normandie.fr/sites/public_file/inline-files/CP_Appl...
    - https://enimmersion-eau.fr/application-qualite-riviere/

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Poisson, Milieu et habitat, Cours d’eau, Littoral, Qualité de la ressource, Quantité de la ressource, Santé
  • 16/07/2020  - www.oieau.fr

    La pluviométrie de juin, excédentaire de près de 30 % en moyenne sur la France, a toutefois été assez contrastée. Les pluies, souvent orageuses, ont été abondantes sur la façade ouest, le Massif central ainsi que sur les Vosges, le Jura et les Alpes. En revanche, les précipitations ont été déficitaires, de plus de 25 %, de la Haute-Normandie à la Bourgogne et à la frontière belge, sur le nord de l'Alsace, le long du couloir rhodanien, autour du golfe du Lion et du nord-ouest à l'est de la Corse.

    Sur les trois derniers mois, les sols se sont nettement asséchés sur une large moitié nord et est du pays.

    Concernant les eaux souterraines, la situation au mois de juin reste satisfaisante sur la majeure partie du territoire avec des niveaux autour de la moyenne voire supérieurs à celle-ci. Néanmoins, les nappes de la plaine d’Alsace, des couloirs de la Saône et du Rhône et de l’est du Massif Centre, affichent toujours des niveaux modérément bas à bas, comme les calcaires jurassiques du Berry pour ce mois de juin.

    Concernant les cours d’eau, les débits se sont globalement améliorés sur l’ensemble du pays avec une diminution des stations présentant des valeurs inférieures au médian, 56,5% contre 78 % en mai.

    La situation des retenues d'eau a peu évolué par rapport au mois précédent. Les taux de remplissage sont élevés sur l’ensemble du territoire, à l’exception de quelques barrages dans le Grand Est.

    Au 9 juillet, 21 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. À titre de comparaison, sur la même période l’an passé, 49 départements étaient concernés par un arrêté préfectoral de limitation des usages. Ce chiffre était de 9 en 2018.

    Ce bilan est réalisé chaque mois sous l’égide d'un comité de rédaction composé des différents producteurs et gestionnaires de données, animé par l'Office International de l’Eau (OIEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).
     

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Précipitation mensuelle
  • 16/07/2020  - humbert19.wixsite.com

    En été, certaines zones des cours d’eau, et des plans d’eau changent de couleur : des micro-organismes bleus-verts, les cyanobactéries (ou algues bleues) prolifèrent, s’accumulent en surface et teintent les milieux aquatiques. Ce phénomène appelé bloom ou efflorescence, est lié à l’excès de phosphore et d’azote et à l’augmentation de la température de l’eau.
    Ces cyanobactéries peuvent être toxiques pour l’homme et leur prolifération perturbe la production d’eau potable, l’irrigation et des activités telles que la pêche ou la baignade.
    L'équipe du projet GESTERR OU GESTER-RANCE assure la Gestion territoriale des plans d'eau du bassin de la Rance. Ce projet vise à atteindre une meilleure adéquation entre les usages et la qualité sanitaire et écologique des plans d’eau.
    Dans le contexte de ce projet, l’équipe lance une application participative innovante afin de signaler la prolifération des cyanobactéries durant l’été sur le territoire du bassin de la Rance. L’idée est d'impliquer la population locale, les touristes et les vacanciers - en renfort des « sentinelles » qui travaillent près des plans d’eau : éclusiers, techniciens, centres nautiques…-  pour signaler ces blooms. Les institutions n’ont en effet pas les moyens d’assurer la surveillance de l’ensemble des masses d’eau et souhaitent s’appuyer sur les citoyens.
    Les données collectées permettront de sensibiliser acteurs locaux et usagers à la question de la qualité des milieux aquatiques de surface. A plus long terme, il s’agit de mettre en adéquation usages des écosystèmes et qualité des eaux dans le bassin de la Rance.

    Comment y contribuer ? 
    L’application Epicollect 5 est une application mobile & web pour de la collecte de données, facile et gratuite. Elle est téléchargeable sur Google Play ou Apple Store. Une fois téléchargée et installée sur le smartphone, y ajouter le projet « Cyanobactéries du bassin de la Rance ».  Après avoir rempli le questionnaire, ellle permet de signaler, photo à l’appui, en deux minutes, une prolifération verdâtre de cyanobactéries dans le secteur. Les réponses collectées seront visibles sur https://five.epicollect.net/project/cyanobacteries-dans-le-bassin-de-la-rance
    Avec cette appli, le projet GESTERR, soutenu financièrement par la Région Bretagne et l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, en collaboration avec la Commission locale de l’eau, se dote d’un outil supplémentaire. Les données récupérées permettront de mieux informer les populations sur les précautions à prendre en cas de proliférations.

    Pour en savoir plus :

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Algue, Qualité de la ressource
  • 09/07/2020  - www.eea.europa.eu

    Waterbase est le nom générique donné aux bases de données de l’Agence européenne de l’environnement (AEE) sur l’état, la quantité et la qualité des rivières, lacs, masses d’eau souterraine et  eaux de transition, côtières et marines de l'Europe.

    8 tables de données ont été publiées le 3 juillet et mises à disposition sur le site de l’AAE. L'ensemble de données contient des séries chronologiques de données sur la quantité d'eau, communiquées par les pays membres de l'EEE et les pays coopérants. Les données ont été compilées et traitées par l'AEE.

    Elles s'articulent autour :

    - des données d'observations du débit et du niveau des eaux souterraines, par site de surveillance ;

    - du volume moyen d’entrée/sortie pour les réservoirs artificiels ou naturels, déclarés par plan d'eau et exprimés en millions de mètres cubes ;

    - des ressources renouvelables en eau douce disponibles des districts hydrographiques  ;

    - des volumes de prélèvement d'eau (par district  hydrographique ou pays) à partir des ressources en eau douce (eaux de surface et souterraines) pour différents usages.

    Une liste d'identifiants d'objets spatiaux avec des attributs sélectionnés, rapportés via les rapports de données spatiales WFD (Directive cadre sur l'eau)  et WISE (Water Information system for Europe - Système européen d'information sur l'eau douce), est ajoutée au jeu de données comme référence spatiale.

    Des données spatiales (données géospatiales liées à des objets ou éléments présents dans un espace géographique) ont été rapportées via les rapports de données spatiales WFD (Directive cadre sur l’eau)  et WISE (Système européen d’information sur l’eau douce).

    On peut télécharger les tables de données au format CSV.

    Pour en savoir plus :

    - Visiter le site Geotraitements sur les données spatiales, cartographies et informations dans le cadre du Système d'information sur l'eau (SIE)

    - Consulter WISE : Water information system for Europe

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Prélèvement, Qualité de la ressource, Quantité de la ressource, Cartographie, Données spatiales
  • 08/07/2020  - adour-garonne.eaufrance.fr

    Le 6 juillet, le système d’information sur l’eau (SIE) du Bassin Adour Garonne publie les données physico—chimie 2019. Les analyses pour la campagne 2019 sont validées et pemettent le calcul des états "physico-chimique", "polluants spécifiques" et"chimique" à l'échelle des stations de mesure.

    Ces indicateurs [Demande Biochimique en oxygène en 5 jours (D.B.O.5), nutriments (nitrates, phosphore total), acidification (PH) ou température de l’eau] sont présentés au travers des fiches "station". Ils sont accessibles soit depuis une recherche sur le site à travers le code de la station de mesure (ex : http://adour-garonne.eaufrance.fr/station/05148080) ; ou par une entrée thématique sur la qualité des eaux superficielles puis en filtrant sur la qualité des cours d’eau et on accède directement aux données brutes et élaborées du réseau de surveillance de la qualité des cours d'eau du bassin Adour Garonne.

    Ces données seront complétées en septembre par le calcul des états biologiques et écologiques.

    Pour en savoir plus :

    - Consulter le catalogue des données : http://adour-garonne.eaufrance.fr/catalogue/1dee5bac-215e-4ea5-9e34-66e1bd9a70a1

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Substance et polluant, Qualité de la ressource, Physico-chimie, Cartographie, Indicateur de suivi
  • 03/07/2020  - www.services.eaufrance.fr

    L’observatoire des services publics d’eau et d’assainissement, mis en œuvre par l’Office français de la Biodiversité (OFB) avec l’appui des services de l’État, a publié  son neuvième rapport en juin 2020, à partir des données de 2017. Il s’appuie sur les données du système d'information des services publics d'eau et d'assainissement (SISPEA) produites et publiées par les collectivités, vérifiées par les Directions Départementales des Territoires-et de la Mer-(DDT(M)), et enfin, analysées par l'OFB.

    Ce rapport dresse un panorama de l’organisation et de la performance des services publics d’eau, d’assainissement collectif et non collectif, à l'échelle nationale.
    Il propose une approche globale de la structuration des collectivités organisatrices. Il prend en compte son évolution dans le contexte du transfert de compétences des communes vers l’échelon intercommunal initié par la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (loi NOTRe). En 2017, 31 410 services, portés par 20 094 collectivités, disposent de compétences d'eau potable et/ou d'assainissement collectif ou non collectif. 55,8 % des communes (contre 53,8 % en 2016) ont désormais transféré toutes leurs compétences eau et assainissement aux intercommunalités. Le transfert devient obligatoire à partir du 1er janvier 2026. Cet indicateur présente une progression légère de 1 à 1,5 points de pourcentage chaque année.

    La qualité de l’eau potable française est excellente. Les taux de conformité microbiologique et physico-chimique de l’eau du robinet sont stables, autour de 98 % pour l'année 2017.

    Le prix de l’eau potable et de l’assainissement collectif est en très légère hausse par rapport à l’année précédente. Au 1er janvier 2018, le prix global moyen de l’eau TTC (pour une consommation de 120 m³)  est de 4,08 €/m3 (contre 4,03€/m3 au 1er janvier 2017) : 2,05 €/m3 pour l'eau potable et 2,03 €/m3 pour l'assainissement collectif. Cela représente une facture de 489,60 €/an, soit 40,80 €/mois.

    Les charges des services d’eau potable et des services d’assainissement représentent respectivement 38 % et 39 % de la facture d’eau. Les 23% restants sont constitués des différentes taxes et redevances versées aux organismes divers que sont les agences ou offices de l'eau, les Voies Navigables de France (VNF) et l'Etat, au travers de la TVA.

    La part du volume d'eau mis en distribution perdu par fuite dans les canalisations est stable 20,2 % en 2017 contre 20,1 % en 2016 et 20,4 % en 2015. À l'échelle de la « France entière », les pertes par fuite annuelles représentent près d'un milliard de mètres cubes, l’équivalent de la consommation annuelle d’environ 18,5 millions d’habitants.

    On observe une meilleure connaissance des réseaux d’eau potable que des réseaux d’assainissement collectif : l’indicateur est évalué en 2017 à 96 points sur 120 pour l’eau potable (comme en 2016) et à 60 points sur 120 pour l’assainissement collectif (contre 58 points en 2016).

    Le taux de renouvellement des réseaux d’eau potable est estimé à 0,61% (contre 0,59 % en 2016) et pour l’assainissement collectif, celui-ci est de 0,42 %.

    Si vous souhaitez connaître la situation de votre service, l’ensemble des données collectées depuis 10 ans sont centralisées et diffusées sur le site de l’observatoire. N’hésitez pas à aller consulter les données de votre collectivité !
     

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Eau potable et assainissement, Prix de l'eau, Politique publique, Réglementation, Qualité de la ressource
  • 26/06/2020  - info-restrictions.eau-nouvelle-aquitaine.fr

    Le site "Info Restriction Eau" permet de suivre, à l’échelle de la région Nouvelle-Aquitaine, les mesures de restriction des différents usages de l’eau en vigueur sur les communes de la région. Il propose un accès détaillé aux informations classées par grandes familles d'usages de l’eau (agricoles, domestiques, remplissage des plans d’eau…). Il est complémentaire du site nationale Propluvia, -réalisé par le ministère de la Transition écologique et solidaire- qui offre une vision globale de la situation.
    Tenant compte des spécificités locales, le site "Info Restriction Eau" informe sur les restrictions en cours : concernent-elles les rivières ? Les nappes profondes ou superficielles ? Tous les usages ? Quelles cultures ? Peut-on arroser son potager ? Remplir sa piscine ? Etc.

    Le site existe depuis 2006 grâce au soutien et à la volonté du  Conseil Régional Poitou-Charentes et l'Etat. L’Agence régionale de la biodiversité Nouvelle Aquitaine (ARB NA) est chargée de développer et mettre à jour ce site avec le soutien de la Région Nouvelle Aquitaine et la participation des Agences de l’eau Adour-Garonne et Loire-Bretagne, des Départements de la Vienne et des Deux-Sèvres et de fonds européens FEDER.

    Les mesures de restriction sont décidées par « unité de gestion » (ou « zone d’alerte » qui correspondent généralement à un sous-bassin versant), lorsque des valeurs-seuils sont atteintes par les rivières (débit, hauteur d’eau, niveau d'écoulement) ou les nappes (niveau piézométrique) sur une ou plusieurs stations de mesure jugées représentatives du système hydrologique considéré, auxquelles s’ajoutent les données relatives à la météorologie.
    Les mesures vont de la restriction graduelle jusqu’à l’interdiction totale des prélèvements d’eau. Elles sont prises par les préfets à partir des données fournies à titre indicatif par les services départementaux de l'état. Ces différentes dispositions sont récapitulées, pour chaque grand bassin versant et chaque département, dans des « arrêtés cadre », définissant le dispositif d’alerte mis en place en cas de risque de sécheresse ou de pénurie d’eau. 
    Pour certains arrêtés de restriction qui sont pris localement par une commune, ou pour des informations complémentaires, le site propose aux internautes de se renseigner auprès des mairies concernées.

     Le site propose d'accéder aux mesures prises à l’aide d’une carte interactive et de tableau spécifique à chaque commune de la région.

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Eau potable, Gestion de l'eau et des milieux, Gouvernance, Réglementation, Quantité de la ressource, Sécheresse, Usage, Agriculture
  • 25/06/2020  - ree.developpement-durable.gouv.fr

     Dans le cadre du rapport sur l’état de l’environnement en France édition 2019, le Commissariat général au développement durable (CGDD) a publié en mai 2020, un focus « Ressources naturelles » qui fait notamment le point sur l’utilisation des ressources naturelles en France dont l’eau douce.

    Indispensable aux activités humaines, l'eau douce sert à l’irrigation, à l’eau potable, à l’industrie, au tourisme (loisirs), à la production de l’énergie, au refroidissement des centrales électriques, etc. Elle est cependant une ressource rare au niveau mondial : seule 3 % de l’eau n’est ni salée ni saumâtre. Elle est très inégalement répartie sur la planète : le volume d’eau douce renouvelable disponible annuellement par habitant s’étend de moins de 100 m3 dans la péninsule arabique, à plus de 30 000 m3 comme en Amérique du sud ou en Europe du nord.

    Des valeurs limites d’utilisation d’eau douce ont été définies à l’échelle planétaire et à l’échelle des bassins-versants. Elles représentent la part de la ressource renouvelable en eau que les activités humaines peuvent utiliser sans compromettre durablement les écosystèmes. À l’échelle locale, un seuil maximal de prélèvement est proposé à 25 % en période de basses eaux (Steffen et al., 2015).

    L’eau douce en France est a priori abondante. Elle provient des rivières, lacs naturels ou artificiels et des nappes souterraines. Elle montre toutefois des limites souvent dépassées en été. La France métropolitaine dispose en moyenne chaque année de 180 milliards de m3 (Mdm3) d’eau douce renouvelable. Depuis 2000, les prélèvements annuels pour les activités humaines représentent de 25 Mdm3 à plus de 30 Mdm3 de cette ressource, soit entre 410 et 530 m3/hab.

    L’impact de l’utilisation de l’eau dépend de son abondance saisonnière. Il est plus important en période estivale (de juin à août), pendant laquelle 60 % des consommations en eau ont lieu, alors que les cours d’eau fournissent seulement 15% de l’eau disponible dans l’année (moyenne 2008-2016). Durant cette période, les volumes prélevés dépassent plus d’une année sur deux le seuil de 25 % du volume d’eau renouvelable disponible mettant en péril l’équilibre des écosystèmes.

    Dans un contexte de mondialisation, le rapport aborde les indicateurs dits d’empreinte environnementale. L’empreinte eau d’une population (par exemple, française) vise à apprécier le niveau de pression que cette dernière exerce sur la ressource en eau à l’échelle mondiale par son niveau de consommation (biens et services, y compris les services publics) et d’investissement (infrastructures, logement, équipements). Ainsi l’'empreinte eau de la France se situe à 215 m³ par habitant et par an (moyenne 1995-2011).

    Au niveau mondial, les prélèvements mondiaux en eau pourraient progresser de 55 % en 2050 (environ 5 500 km3) par rapport à 2000 (OCDE). Entre constat et alerte, de nouvelles initiatives ont depuis vu le jour, pour sensibiliser l’opinion et l’avertir des menaces pesant sur les ressources naturelles de la Terre et la nature, comme le montrent les premières propositions de la Convention citoyenne pour le climat, à l’échelle de la France. Or, l’enjeu de la préservation des ressources naturelles va bien au-delà du territoire français. À ce jour, aucun accord international dédié à la protection des ressources naturelles n’existe, contrairement au changement climatique ou à la biodiversité.

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Eau potable, Economie de l'environnement, Economie circulaire, Espèce, Milieu et habitat, Cours d’eau, Mer et océan, Pression, Déchet, Qualité de la ressource, Quantité de la ressource, Sécheresse, Agriculture, Energie, Loisir
  • 22/06/2020  - www.oieau.fr

    Les précipitations ont été très déficitaires sur le nord-ouest de la France, particulièrement sur l’extrême nord où elles ont été quasi absentes. Sur le Nord-Pas-de-Calais, ce mois de mai a été le plus sec sur la période 1959-2020. Ce déficit pluviométrique, associé à des températures élevées et à un ensoleillement remarquable, a contribué à un net assèchement des sols superficiels.
    En moyenne sur le pays et sur le mois de mai, le déficit pluviométrique a été supérieur à 10 %.
    En revanche, les pluies ont été abondantes sur l’Aquitaine, une partie de l’Occitanie, de la Franche-Comté à l’est de la région PACA, en Corse ainsi que plus localement de la Vendée au sud de l’Île-de-France et de la Champagne et sur le Massif central.

    Concernant les eaux souterraines, les niveaux du mois de mai traduisent une recharge 2019-2020 conséquente.  La situation est globalement satisfaisante, avec des niveaux supérieurs à la moyenne sur une majeure partie du territoire.

    Concernant les cours d’eau, la diminution des débits s’est poursuivie avec 78 % des stations présentant désormais des valeurs inférieures au médian, contre 69 % le mois précédent.
    Pour les barrages-réservoirs, les taux de remplissage sont satisfaisants pour la saison.

    Au 11 juin, 12 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. À titre de comparaison, sur la même période l’an passé, 13 départements étaient concernés par un arrêté préfectoral de limitation des usages. Ce chiffre était de 3 en 2018.

    Ce bilan est réalisé chaque mois sous l’égide d'un comité de rédaction composé des différents producteurs et gestionnaires de données, animé par l'Office International de l’Eau (OIEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).

    Mots-clés:
    Pluie et neige, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse
  • 16/06/2020  - sar.milieumarinfrance.fr

    Après une première extension de 579 000 km2 en 2015, la France vient aujourd’hui d’agrandir son domaine sous-marin de 151.323 km2 supplémentaires au large de l’île de La Réunion et des îles de Saint-Paul et Amsterdam (Terres australes et antarctiques françaises).
    La Commission des Limites du plateau continental, organe spécialisé des Nations Unies, a rendu publiques le 10 juin 2020 des recommandations autorisant la France à étendre son plateau continental. La France, pays côtier, a apporté la preuve scientifique que son domaine sous-marin  est en continuité géologique avec son territoire terrestre.
    Le plateau continental sous juridiction française dans le monde atteint désormais une superficie de 730 000 km2 s’ajoutant aux 10,2 millions de km2 d’eaux territoriales, mer intérieure et zone économique exclusive (ZEE) déjà soumis au droit de la mer français. Dans ces zones de plateau continental, les États côtiers disposent, au titre de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM), de droits souverains pour l’exploration et l’exploitation des ressources naturelles du sol et du sous-sol : hydrocarbures, minéraux, métaux ou ressources biologiques...

    Ces extensions ont été menées dans le cadre du programme EXTRAPLAC (EXTension RAisonnée du PLAteau Continental), coordonné par un comité de pilotage interministériel, sous la responsabilité du Secrétariat général de la mer et dépendant du Premier ministre. Les travaux d’EXTRAPLAC sont multiples : acquisition de mesures en mer, analyse des données géophysiques, préparation et dépôt des dossiers de demandes…
    L’Ifremer pilote la contribution scientifique, en collaboration étroite avec le Shom (Service hydrographique et océanographique de la marine), et d’autres organismes pour l’acquisition de données.  Ils ont apporté, sur la durée du projet, les compétences scientifiques et les moyens navals nécessaires pour instruire les demandes d’extensions françaises et présenter un argumentaire scientifique aux Nations Unies.
    Chaque état côtier comme la France, au-delà de la mer territoriale adjacente à sa côte (12 milles marins) dispose d’un espace maritime pouvant aller jusqu’à 200 milles marins de sa côte (environ 370 km : c’est ce qu’on appelle la Zone Économique Exclusive, ZEE), sous réserve de délimitation avec d’autres États.
    Aujourd’hui, l’Ifremer participe à la gestion de ces nouveaux espaces afin de mieux connaître en la nature, d'y évaluer la quantité des ressources naturelles et d’inventorier les espèces qui vivent dans ces profondeurs.
    Toutes les limites extérieures du plateau continental peuvent être consultées sur le portail national des limites maritimes, site de référence pour la publication de l'information officielle des délimitations maritimes françaises.
    Pour en savoir plus sur :

    - Le Programme EXTRAPLAC

    - Les données de délimitations maritimes : consulter la carte interactive

    Mots-clés:
    Documentation, Donnée et système d'information, Espèce, Milieu et habitat, Littoral, Mer et océan, Politique publique, Réglementation, Cartographie, Territoire sous-marin, Plateau continental, Zone économique exclusive
  • 10/06/2020  - ec.europa.eu

    L'Agence européenne pour l'environnement (AEE) a publié le 8 juin 2020 son rapport sur la qualité des eaux de baignade dans les 28 États membres de l’Union Européenne, la Suisse et l’Albanie.

    Celui-ci montre que la qualité des eaux de baignade européennes reste élevée en 2019. La part des sites en excellente qualité est de 84,6 % en Europe. La qualité des sites de baignade côtiers est meilleure  (87,4 % d'excellente qualité) que celle en eaux situées à l'intérieur des terres (79,1 %). Le nombre de sites de baignade contrôlés est en progression 22 295 en 2019 contre 22131 en 2018 et 21 482 en 2015.

    Cinq pays présentent un taux de sites de baignade de qualité au moins excellente supérieur à 95 % en 2019 : Chypre, l’Autriche, Malte, la Grèce et la Croatie.
    La France compte 79,5 % de sites de baignade d’excellente qualité, 13,2 % de bonne qualité, 3%  de qualité suffisante, 2,2% de qualité insuffisante et 2 ,2% de sites non classés, se plaçant à la 18ème place parmi les membres de l’UE, la Suisse et l’Albanie.

    Tous les États membres de l’Union Europénne, ainsi que l’Albanie et la Suisse, contrôlent leurs zones de baignade conformément aux dispositions de la directive sur les eaux de baignade. Cette évaluation repose sur les valeurs de deux paramètres microbiologiques : les entérocoques intestinaux et les escherichia coli qui indiquent le niveau de pollution par les eaux usées ou par les eaux de drainage des exploitations et terres agricoles. L’eau polluée, si elle est avalée, peut avoir des incidences sur la santé humaine, telles que des troubles gastriques et diarrhées.
    Les autorités locales prélèvent des échantillons d’eau dans les sites de baignade officiellement répertoriés, durant toute la saison de baignade. En fonction des niveaux de bactéries détectés dans ces échantillons, la qualité de l’eau de baignade est classée comme «excellente», «bonne», «suffisante» ou «insuffisante».
    En cas de qualité «insuffisante», les États membres doivent prendre certaines mesures, comme interdire la baignade ou afficher un avis la déconseillant, informer le public et prendre les mesures correctives appropriées. 

    En complément du rapport annuel, l’AEE publie une carte interactive indiquant l'état des sites de baignade pour chaque pays. Elle est accompagné de rapports par pays actualisés, ainsi que des informations complémentaires sur la mise en œuvre de la directive sur la qualité des eaux de baignade.

    Enfin un label rassure avant les vacances d'été, le Pavillon Bleu garantit une eau de qualité et des plages et ports propres.  En 2020, le drapeau, fête ses 35 ans cette année. En France, il a été décerné ce mardi 9 juin à 401 plages et 106 ports de plaisance.

    Pour en savoir plus :
    - Carte européenne des eaux de baignade en 2019 sur le site de l’agence européenne  pour l’environnement
    - Bilan synthétique de la qualité des eaux de baignade de l’Europe
    - Télécharger la synthèse de la qualité des eaux de baignade en France en 2019
    - Les rapports 2019 par pays
    - Qualité des eaux de baignade européennes en 2019
    - Actualité sur le rapport 2019 de la qualité des eaux de baignade européennes
    - Le "Journal de la Terre à la Mer" en 2020

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Littoral, Mer et océan, Plan d'eau, Réglementation, Substance et polluant, Qualité de la ressource, Hydrobiologie, Paramètres microbiologiques
  • 10/06/2020  - www.sandre.eaufrance.fr

    Les eaux littorales comprennent les eaux côtières et de transition. Elles sont soumises à des apports continentaux et marins : sédiments, polluants, macro-déchets... et présentent généralement une importante biodiversité. Des réseaux d’observation permettent de surveiller d’une part l’état écologique et d’autre part l’état chimique.

    Le Sandre (Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau)  a publié en mai 2020 la dernière version 1.2 du scénario d'échanges de données relatives à la qualité des eaux littorales. Ce scénario s’inscrit dans le cadre d’une harmonisation nationale des données ayant trait au domaine. Il décrit les modalités d’échanges des données relatives à la description des lieux de surveillance et aux mesures qualité des eaux littorales. Il permet d'échanger des données d'observation portant sur la physico-chimie, la microbiologie, biologie et les déchets acquises lors des différents prélèvements réalisés sur les lieux de surveillance en mer.

    Le document s’adresse aux acteurs en charge du développement d'interfaces d'import et d’export de données qualité des eaux littorales et aux différents acteurs de l’eau (producteur de données, responsable de la bancarisation et de diffusion de données qualité) qui souhaitent disposer des informations descriptives sur les lieux de surveillance et mesures qualité des eaux littorales.

    A la Demande du Ministère chargé de l’environnement, l’Ifremer, l’OFB, et l’OIEau contribuent aux travaux du (SANDRE), dans ce domaine.

    Pour en savoir plus, consulter :

    - Le scénario d’échanges

    - Le dictionnaire des données

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Littoral, Déchet, Prélèvement, Qualité de la ressource, Hydrobiologie, paramètres physico-chimiques, microbiologie, réseau de surveillance
  • 05/06/2020  - archimer.ifremer.fr

    Afin de répondre aux attentes de la Directive cadre sur l’eau (DCE - Directive 2000/60/EC), les Etats membres de l'Europe doivent évaluer l'état écologique des masses d'eau de transition dont celles des lagunes. Situées à l'interface entre terre et mer, celles-ci sont alimentées par des eaux douces continentales et par des eaux marines. Elles subissent de nombreuses pressions d'origine naturelle et anthropique.

    L'évaluation de l'état écologique d'une lagune passe notamment par l'étude des poissons qui y vivent et par l’analyse d’indicateurs de leur présence et modalités de développement. L’objectif est d’attribuer une classe de qualité qui va de « mauvais » à « très bon » état écologique du milieu étudié, en comparant les données récoltées à des données de référence.

    Des études récentes ont montré l'instabilité des critères utilisés et la nécessité de prendre en compte de l'habitat fréquenté par les poissons afin de mieux comprendre leurs réponses aux perturbations.

    Afin d'améliorer cette évaluation, l'Office Français de la Biodiversité a confié à l'Ifremer le pilotage du projet INPOLAG (INdicateur POisson en LAGunes) dont l'objectif est de développer un indicateur "Poisson" adapté aux lagunes méditerranéennes françaises. Trois campagnes de terrain (automne 2019, printemps et automne 2020) sont prévues pour la définition de cet indicateur.

    La première campagne de terrain est analysée dans un rapport publié le 26 mai 2020. Les premiers résultats obtenus décrivent l’efficacité du protocole et la faune pêchée (poissons, crabes et crevettes). L'étude s'est déroulée sur 106 stations de mesures localisées dans différents habitats(sable, algues, ...) de 6 lagunes, mobilisant un total de 81 personnes. 9296 individus ont été capturés répartis entre les poissons 4844 (52,11%), les crevettes 4336 (46,64%), et les crabes 116 (1,25%).
    La forte abondance des crevettes et des crabes sur l’ensemble de la campagne (47,9 % du total des pêches) montre qu'il est important de les prendre en compte lors de l'établissement de l'indicateur.

    Cette campagne associée aux suivantes permettront de développer l'indicateur "poisson" en étudiant la réponse de différents paramètres comme le pourcentage d’espèces exotiques et d’espèces indicatrices, le pourcentage de juvéniles et d’adultes de certaines espèces, leur structure en taille, l’ADN environnemental ou encore l’analyse des décapodes.
     

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Espèce, Poisson, Littoral, Mer et océan, Réglementation, Qualité de la ressource, Lagune, Masse d'eau de transition
  • 03/06/2020  - medwet.org

    En collaboration avec le Réseau Scientifique et Technique (RST) de l’initiative pour les zones humides méditerranéennes (MedWet RST), le Centre de Coopération pour l’UICN (UICN-Med) propose une nouvelle carte collaborative intitulée « Unwelcomed guests » (hôtes indésirables) mettant l’accent sur les interactions et les impacts des espèces exotiques envahissantes (EEE) dans les zones humides méditerranéennes.  

    Qui sont ces hôtes menaçants? Comment peuvent-ils affecter la biodiversité, l’environnement et l’homme ? Quelles sont les initiatives prises pour y faire face en Méditerranée ? Découvrez des réponses sur le site de la carte.

    Le rôle de la science participative citoyenne en tant que fournisseur de données a été largement mis en évidence. Dans ce cas de figure, elle implique des citoyens dans la collecte de données sur la présence des espèces envahissantes.

    La carte recense les nombreuses zones humides méditerranéennes d’importance internationale faisant l’objet d’une convention particulière pour leur conservation et leur utilisation rationnelle : la Convention de Ramsar. Elles couvrent 185 000 km2 et représentent ainsi entre 1,7 et 2,4% de la superficie totale des 27 pays méditerranéens et périméditerranéens, et environ 1 à 2% des zones humides dans le monde.

    Cette carte identifie également les sites Ramsar méditerranéens ayant signalé une espèce exotique envahissante comme une menace (données de novembre 2019). La Convention de Ramsar exhorte les pays à identifier, prévenir, éradiquer et contrôler les EEE des zones humides. Ces données et informations sont transmises via le Service d'information sur les sites Ramsar.
    La carte est complétée par des ressources et connaissances comme les initiatives qui sont en cours de développement en Méditerranée pour lutter contre les EEE, les actions sur le terrain, quelques solutions fondées sur la nature, les publications, ainsi que des liens utiles de sites web …

    La carte est disponible et téléchargeable sur la plateforme collaborative de partage d'histoires et de connaissances. Cette dernière a pour mission d’accroître la visibilité des informations et des données générées en collaboration avec la communauté d'experts de la conservation de la région méditerranéenne.

    Les EEE, telles que décrites par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) constituent un enjeu clé pour la conservation des écosystèmes d’eau douce et de la biodiversité. Elles menacent les habitats ou les espèces indigènes avec des conséquences écologiques, économiques et sanitaires négatives.

    Ces espèces invasives indésirables sont la principale menace responsable d'une extinction massive des espèces indigènes, les quatres autres menaces sont les suivantes, dans l'ordre de leur impact : l'utilisation des terres (agriculture, déforestation), l'exploitation directe des ressources (pêche, chasse), le changement climatique, et les pollutions.

    36 % des espèces inféodées aux zones humides méditerranéennes sont maintenant menacées d’extinction. Leur déclin s’accélère, leurs populations ayant été presque divisées par deux depuis 1990. L’abondance des mammifères, amphibiens, reptiles et poissons a diminué d’environ 35 % depuis 1990.

    48 % des zones humides méditerranéennes ont disparu depuis 1970, contre 35 % des zones humides à l’échelle mondiale. Cette disparition impacte très fortement la biodiversité mais également d'autres domaines comme le cycle de l'eau, le climat et les services écosystèmiques.

    Pour en savoir plus sur :

    - Le MEDWET de la Convention Ramsar : ses missions, son réseau RST et son observatoire

    - L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) Méditerranée

    - La plateforme collaborative chargée d’histoires et de connaissances sur les zones humides de la région et la biodiversité

    - Observatoire zones humides en France Tour du Valat - Les solutions pour des zones humides méditerranéennes durables

    - Les zones humides sur le site Eaufrance

    - La liste rouge mondiale des espèces menacées

    - IUCN work on Invasive Alien Species

    - IUCN Invasive Species Specialist Group

    - Le site de la Convention Ramsar

    - Convention de la diversité biologique sur les espèces exotiques envahissantes

    - UN 2030 Agenda for Sustainable Development

    - The Mediterranean Wetland Observatory

    - European Environment Agency: Invasive alien species: a growing problem for environment

    Mots-clés:
    Changement climatique, Donnée et système d'information, Espèce, Poisson, Cours d’eau, Plan d'eau, Zone humide, Pression, Espèce envahissante, Usage, Agriculture
  • 27/05/2020  - www.ecologique-solidaire.gouv.fr

    Le jeudi14 mai, le ministère de la Transition écologique a présenté une carte du risque de sécheresse par département valable pour la saison estivale à venir.

    Plus de la moitié des départements français, 53 au total, sont touchés par des épisodes de sécheresse à des degrés divers au cours de l’été 2020, entre mai et septembre, principalement dans la moitié est et le centre du pays.

    Le risque est "très probable" pour 11 départements, situés dans le Massif central ainsi que la Haute-Saône et le Haut-Rhin. Il est "probable" pour 24 autres et "possible" pour 18. Ainsi "Les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand-Est, Centre-Val de Loire et Nouvelle-Aquitaine pourraient plus particulièrement connaître des épisodes de sécheresse", résume le ministère dans le communiqué qui accompagne cette carte.

    Les données mesurées au niveau national durant le mois d’avril – débits des rivières, recharge des nappes, humidité des sols, quantité de pluie tombée, ainsi que les prévisions météorologiques saisonnières – ont permis d’identifier les zones à risques pour cet été.

    Pour établir cette carte, ces différentes couches d'informations ont été superposées. Météo France fait le suivi des précipitations, les cumuls de pluie depuis l'hiver. Le Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM) suit l'état des nappes souterraines avec son réseau AQUIFR. Les directions régionales de l'environnement (Dreal) mesurent les débits des rivières. L'Office français de la biodiversité  (OFB) apporte les constats et observations visuelles de ses agents de terrain départementaux sur l'état des zones humides et l’écoulement des plus petits cours d'eau avec le réseau ONDE.

    Tous les mois, un « bulletin de situation hydrologique » est publié dans chaque région ou bassin par les directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL) et au niveau national par un comité de rédaction composé des différents contributeurs du bulletin (producteurs et gestionnaires de données), animé par l'Office International de l'Eau (OIEau), en lien avec l'Office français de la biodiversité (OFB) et la direction de l'eau et de la biodiversité du ministère de la Transition écologique et solidaire.

    Afin d’anticiper les épisodes de sécheresse en été, et les conflits récurrents entre agriculture, industrie et tourisme lors des pénuries d’eau, le ministère  engage une réflexion sur les actions de prévention à mettre en œuvre. En 2019, la situation de sécheresse aggravée par des canicules à répétition avait été peu préparée « et 13 départements avaient connus de longues ruptures d'approvisionnement allant jusqu'à 100 jours en Ariège et en Haute-Saône… », indique le ministère

    Parmi ces principales mesures, Il est demandé aux préfets, de : « mieux harmoniser les mesures de restriction des usages de l'eau à l'échelle des bassins hydrographiques… ; suivre l'état de la ressource, le niveau des prélèvements, dont ceux effectués par les gestionnaires des réseaux d'eau potable ; mettre en place ou actualiser le plan Orsec-Eau potable avant le 31 décembre 2020 (cf. instruction interministérielle –guide élaboration du plan Orsec).

    A titre d’exemple, le 27 mai, le site gouvernemental Propluvia relève les zones qui sont en alerte, notamment dans l'Ain, la Saône-et-Loire et l'Ardèche…. On peut également consulter ou télécharger la carte des arrêtés de restriction d’usage.

    Enfin, le ministère annonce qu’un service numérique d'information sur les restrictions d'usage sera développé afin de faire connaître rapidement au grand public la situation de déficit et les mesures à respecter.

    Pour en savoir plus sur :

    - Le bulletin national de situation hydrologique mai 2020

    - La Tendance saisonnière des anomalies de précipitations en juin 2020 - modèle ECMWF

    - Le site Observations, Prévisions, Modèles en temps réel

    - Le site gouvernemental propluvia : consultation des arrêtés de restrictions d'eau et cartographie 

    Source des documents compilés pour cette actu :

    - https://cgedd.documentation.developpement-durable.gouv.fr/notice?id=Affa...

    - https://onde.eaufrance.fr/

    - https://www.eaufrance.fr/publications/bsh

    -http://propluvia.developpement-durable.gouv.fr/propluvia/faces/index.jsp

    - https://www.francetvinfo.fr

    - https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/meteo/une-carte-pou...

    - https://reporterre.net/Une-secheresse-exceptionnelle-afflige-l-est-de-la...

    - http://www.geosciences.ens.fr/aqui-fr/

    - http://www.meteo-paris.com/actualites/premiere-quinzaine-de-mai-humide-q... (cf. tendances saisonnières en juin 2020 à la fin de la page html)

    - www.meteociel.fr/modeles/ecmwf.php

    Mots-clés:
    Changement climatique, Pluie et neige, Donnée et système d'information, Eau potable, Prévention, Cours d’eau, Eau souterraine, Politique publique, Réglementation, Hydrologie, Sécheresse, Usage, Agriculture
  • 20/05/2020  - cerema.maps.arcgis.com

    Le portail aquaculture a été créé à l’initiative de la Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture (DPMA) du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation, afin de donner de la visibilité aux aquaculteurs et de créer les conditions pour le développement durable de leur activité.

    Il intègre la rubrique « Activités et usages » du site Géolittoral, le portail des données de la mer et du littoral du ministère en charge de l'environnement. Ce dernier a été réorganisé par le Cerema autour des 4 grandes thématiques suivantes : Découverte du littoral ; Érosion côtière et autres risques littoraux ; Activités et usages ; Stratégies maritimes.

    Il s’agit d’un centre de ressources de données cartographiques en lien avec l’aquaculture française. Ce portail permet de regrouper et de visualiser l’ensemble des données géographiques existantes en métropole et outre-mer. C’est la version bêta du portail cartographique.

    Il est organisé autour de 7 grandes thématiques suivantes : Physico-chimie, Écosystème, Sanitaire, Réglementation, Usages, Accessibilité, Économie, Croisement de données, et contenant chacune en fonction des données disponibles des cartes dynamiques, accès aux téléchargements, et aux fiches des métadonnées…

    Il s’adresse à la fois à un public averti (expert,  porteurs de projets, aquaculteurs, universitaires) et au grand public.

    Les données collectées et disponibles représentent un bilan actuel des connaissances. Le portail sera enrichi par les contributions de tous les producteurs et gestionnaires du domaine. La liste des données présentes dans le visualiseur (date de mise à jour, date de creation, site producteur ...) est un document téléchargeable.

    A titre d’exemple, en consultant  dans cette liste, le thème sanitaire, le paramètre écosystémique, et le sous-thème « le Site de suivi des coquillages » on retrouve la carte de
    « suivi des moules et des huîtres » (Producteurs : l’Ifremer et partenaires) ; et en choisissant dans le même thème le paramètre sanitaire , on retrouve la carte des « le Classement sanitaire des zones de production de coquillages »  (Producteurs : l’Office International de l’eau et la DGAL du Ministère de l’Agriculture).

    Sur le portail, on retrouve également des documents d'aide en ligne mis à disposition pour guider l’utilisateur dans la navigation de l'outil et ses fonctionnalités.

    Pour en savoir plus sur :

    Le Manuel d’utilisation de l’outil cartographique utilisé dans le cadre du Portail Aquaculture

    La Liste des données présentes dans le portail Aquaculture

    Le  Portail de la mer et du littoral : Géolittoral

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Mer et océan, Pêche et aquaculture
  • 20/05/2020  - www.oieau.fr

    Les cumuls pluviométriques de septembre 2019 à avril 2020 ont été supérieurs à la normale sur la majeure partie du pays. Toutefois, ils sont déficitaires de 25 % en Haute-Saône, dans le Gard ainsi que du Lyonnais à l’est de l’Allier et du Puy-de-Dôme.

    Les sols se sont asséchés durant ce mois d’avril, très nettement sur la moitié nord du pays -à l’exception de la Bretagne- du fait d’un déficit pluviométrique marqué et de températures élevées. De même, les sols sont secs du sud de l’Alsace et de la Lorraine à la région Auvergne-Rhône-Alpes, hormis sur le relief des Alpes, voire très secs à extrêmement secs de l’est du Puy-de-Dôme à l’ouest de l’Ain ainsi qu’au nord de l’Isère, de la Drôme et de l’Ardèche.

    Pour les eaux souterraines, la recharge 2019-2020 s’est achevée entre mi-mars et fin avril. Elle a été nettement supérieure à la moyenne, du fait de pluies efficaces précoces et importantes, à l’origine de niveaux particulièrement hauts sur certaines nappes en mars 2020.

    En avril 2020, la vidange s’est amorcée et les tendances sont généralement à la baisse. La situation reste satisfaisante sur une grande partie du territoire où les niveaux sont toujours au-dessus des moyennes mensuelles. Néanmoins, sur l’est et le centre de la France, les niveaux sont modérément bas à très bas au droit de la plaine d’Alsace, dans les couloirs du Rhône et de la Saône et dans le Massif Central (Auvergne et Limousin). Enfin, sur le pourtour méditerranéen, les nappes karstiques des régions montpelliéraines et nîmoises et les nappes amont des formations complexes et des alluvions de Provence sont très sensibles à l’absence de pluies et montrent des niveaux bas.

    S’agissant des cours d’eau, les niveaux ont fortement diminué, avec seulement 22 % de stations présentant une hydraulicité supérieure à 80 % en avril, contre 69 % le mois précédent.

    Concernant le remplissage des barrages-réservoirs, les taux sont globalement satisfaisants avec une légère augmentation des niveaux dans les Pyrénées-Orientales et en Provence-Alpes-Côtes d’Azur.

    Au 13 mai, 7 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. À titre de comparaison, sur la même période l’an passé, 11 départements étaient concernés par un arrêté préfectoral de limitation des usages. Ce chiffre était de 2 en 2018.

    Mots-clés:
    Pluie et neige, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse
  • 19/05/2020  - www.observatoire-cote-aquitaine.fr

    Le Bassin d’Arcachon est une lagune semi‐ouverte, à l’interface terre-océan, au sein de la côte de la Nouvelle‐Aquitaine. Il concentre de nombreux usages, étroitement liés à son environnement lagunaire, tels que le tourisme, la conchyliculture ou encore la plaisance. A l’interface entre terre et océan, il s’agit d’un territoire à l’environnement géomorphologique complexe, et exposé aux aléas côtiers. 

    Dans l’objectif d’améliorer la connaissance de ce milieu et de suivre son évolution, l’Observatoire de la Côte Aquitaine (OCA) a mis en place un programme de suivi géomorphologique du littoral du Bassin d’Arcachon. Il comprend l’acquisition et la collecte de données pour la caractérisation des évolutions du trait de côte, de l’estran et des chenaux.

    Initié en 2017 sur le territoire restreint de l’Île aux Oiseaux, et après deux années de tests en 2018 et 2019 à l’échelle du Bassin d’Arcachon pour vérifier, les descripteurs du milieu, les faisabilités techniques et financières et les conditions d’acquisitions de données, le programme de suivi géomorphologique du Bassin d’Arcachon est opérationnel.

    C'est un programme collaboratif qui s'appuie sur l’expérience de l’OCA, le comité de suivi technique représenté par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) et l’Office national des forêts(ONF), et sur les compétences d'un réseau d'acteurs locaux – producteurs de données (territoriaux, SIBA, collectivités territoriales, Conservatoire du Littoral...).

    Par ailleurs, il vise  à intégrer les données produites par les différents organismes, acteurs du littoral du Bassin, de manière à partager et mutualiser ces données et informations et à les diffuser au plus grand nombre (rapports publics, site internet, interface cartographique par exemple).

    La campagne annuelle de suivi prend en compte les spécificités hydro‐morpho‐sédimentaires et la diversité des environnements géomorphologiques de la lagune et permet de caractériser ses évolutions à partir d’analyse de données existantes (bibliographie, données SIG, photographies, des données floristiques en présence comme les plaques de spartines …).

    Pour couvrir l’ensemble du Bassin d’Arcachon, le recours notamment aux données cartographiques acquises par voie aérienne est incontournable. Il s’agit par exemple d’orthophotographies et de données topographiques LiDAR (Light Detection and Ranging, topographie par laser aéroporté, une technologie pour mesurer des distances avec de la lumière laser). Ces dernières ont permis d’identifier des secteurs homogènes et représentatifs des différents types d’environnements du Bassin d’Arcachon (marais maritimes, cordons sableux, flèches sableuses, dunes littorales, anthropiques)…

    Enfin , au-delà de la capitalisation et de la diffusion des données acquises, les évolutions du programme de suivi du bassin d’Arcachon s’orientent vers une diversification des informations qu’il rassemble (botaniques, hydrodynamiques par exemple), ou encore vers le développement de nouvelles méthodes d’acquisition à l’aide par exemple des sciences participatives et de l’exploitation d’images satellites ou vidéos.

    Pour en savoir plus sur :
    Le site de l’Observatoire Côte Aquitaine (OCA), ses missions et partenaires financeurs
    Le Rapport à télécharger  RP-69736-FR « Programme de suivi géomorphologique du littoral du Bassin d’Arcachon »

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Financement, Flore, Préservation, Hydromorphologie, Littoral, Mer et océan, Zone humide