Données sur l'eau
L’une des veilles informationnelles proposées par l'OIEau porte spécifiquement sur les données sur l’eau et les milieux aquatiques, éléments de base pour comprendre et gérer les ressources aquatiques. Les résultats de cette veille, réalisée avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB), ont vocation à informer sur les données disponibles, et à faciliter l’accès de tous à ces informations. Ils sont mis à disposition de tous dans cet article, via le flux RSS et via une page Scoop.it.
-> En savoir plus : charte éditoriale de la veille "Données sur l'eau"
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29/09/2021
- www.inrae.fr
Les réseaux hydrographiques (ensemble des rivières, cours d’eau, lacs, zones humides, etc. d'un même territoire) comptent parmi les zones de haute diversité biologique les plus menacées de la Terre. Le changement climatique et l'augmentation des pressions anthropiques et des besoins en eau, assèchent de plus en plus les rivières. Toutefois, l'assèchement des réseaux hydrographiques reste peu étudié, compris et cartographié. Dans le cadre du projet DRYvER* financé par le programme Horizon 2020 de l'Union européenne et piloté par INRAE, une équipe internationale de scientifiques collecte, analyse et modélise des données provenant de réseaux hydrographiques sujets aux assèchements à travers deux continents, l'Europe et l'Amérique du Sud.
Pour aider les scientifiques à cartographier les asséchements des rivières, les citoyens ont désormais une application smartphone en open-source inédite à leur disposition : DRYrivERS. Les citoyens peuvent désormais jouer un rôle majeur en signalant les cas d'assèchement des rivières et cours d'eau dans le cadre de ce projet de sciences participatives.
Comment ça marche ?
Tout utilisateur peut télécharger l'application disponible sur Google Play et dans l'App Store ou sur le site web du projet et contribuer à la collecte des données en renseignant les conditions d'humidité et d'assèchement dans les rivières et les cours d'eau à travers l’application DRYrivERS. Toutes les observations faites par le public dans l'application seront en libre accès et visualisables sur le site web de DRYvER (https://www.dryver.eu/app).
Le signalement sur l'application se fait en trois étapes. Il s’agit de renseigner : 1) le lieu de la rivière ; 2) les conditions du lit de la rivière (par exemple, l'eau y coule, elle forme des mares d'eau stagnante dispersées ou le lit est sec) ; et 3) ajoute une photo du site. Chaque citoyen peut utiliser le GPS de son smartphone pour déterminer sa localisation, ou trouver des lieux existants sur la carte. L'application conserve toutes les données nécessaires qui pourront être envoyées sur les serveurs informatiques qui gèrent le projet.L'utilisation de l’application DRYrivERS générera le premier réseau d'observations de cas d'assèchement des rivières et cours d'eau en temps réel. À terme, un atlas européen des réseaux hydrographiques sujets à l'asséchement sera créé à partir de toutes les observations sur DRYrivERS et d'autres sources d'informations. Ensuite, ces informations serviront à alimenter le développement de modèles pour prédire les effets du changement climatique sur les rivières, et ainsi adopter des stratégies d’adaptation et de mitigation.
*DRYvER est un projet Horizon 2020, qui vise à collecter, analyser et modéliser les données de neuf réseaux fluviaux asséchants (Drying River Networks, les DRNs – 7 en Europe et 2 en Amérique du Sud) pour créer une nouvelle approche globale de méta-système qui intègre l’hydrologie, la socio-économie, l’écologie et la biogéochimie afin d’élaborer des stratégies, outils, lignes directrices et recommandations pour la gestion adaptative des réseaux fluviaux dans l’UE et dans le monde. Ce projet lancé à l'automne 2020 va parcourir pendant quatre ans comment le changement climatique, à travers son effet sur l’assèchement des réseaux hydrographiques et les besoins en eau, altère la biodiversité, l’intégrité fonctionnelle et les services écosystémiques des DRNs.
Pour en savoir plus :
- Voir la carte de issue de l’application DRYrivERS sur le site web
- Lire le communiqué de presse de l'INRAe sur l’application DRYrivERS
- Lire la description du projet DRYvER dans le cadre du programme Horizon 2020
- Accéder au site du projet DRYvER
- Lire l’article de La gazette du Laboratoire sur le lancement du projet DRYvERMots-clés:Donnée et système d'information, Cours d’eau, Sécheresse, Application smartphone, Site web, Horizon 2020 -
22/09/2021
- www.logrami.fr
LOGRAMI (Loire Grands Migrateurs) est une association qui œuvre pour la gestion et la restauration des populations de poissons migrateurs. Elle est en charge du suivi du réseau de stations de comptage du bassin de la Loire, constitué de 11 stations acquérant en continu des informations sur les poissons grands migrateurs au cours de leur migration de reproduction ou de colonisation de la rivière. Ces données chronologiques enregistrées sur les différentes espèces sont un bon indicateur de l’état des populations et du niveau de colonisation des poissons du bassin de la Loire.
La station de comptage de Châtellerault située sur la Vienne à 270 km de l’estuaire de la Loire est en service depuis 2004. Depuis 1998, le barrage sur le cours d’eau, est le premier ouvrage depuis la mer pour les poissons migrateurs. Il est équipé d’une passe à poissons en rive gauche conçue pour permettre le franchissement de l’ouvrage par le maximum d’espèces de poissons. Ce dispositif de franchissement est une passe à bassins successifs, équipée d’une station de comptage, située à l’amont de la passe et qui est constituée d’un système d’enregistrement vidéo. Le logiciel de comptage permet notamment de quantifier, par espèces, le nombre de poissons qui s’engage vers les parties médianes et amont de la Vienne dans un objectif d’évaluation et de suivi des stocks.
La station de comptage de Châtellerault a dénombré les anguilles européennes (Anguilla anguilla, Linnaeus, 1758), espèce emblématique de la Loire, empruntant la passe à poisson du barrage. En 2020, 10 658 anguilles avaient été recensées, un effectif important mais qui est largement dépassé en 2021, par les 17 493 anguilles comptabilisés (la dernière mise à jour a eu lieu le 11/09/2021). La période de migration s’est étalée de fin mai jusqu’au début du mois de juillet avec un pic journalier le 10 juin 2021, où 1 470 anguilles ont franchi l’ouvrage.
Quelques chiffres-clés sur les comptages de migrations au cours de l’année 2021 des autres espèces de poissons (pour toutes les stations de comptage du bassin de la Loire) :
- Saumons : 334 dont 5 à la station de comptage de Châtellerault
- Aloses : 1 200 dont 746 à la station de comptage de Châtellerault
- Lamproies marines : 3 998 dont 2 993 à la station de comptage de ChâtelleraultPour en savoir plus :
- Les poissons migrateurs
- Les stations de comptage
- Le téléchargement du tableau des comptages à Châtellerault (format CSV)
- LOGRAMI
Mots-clés:Donnée et système d'information, Poisson, Continuité écologique, Cours d’eau, Station de comptage, Passe à poissons, Barrage, Anguille européenne, Alose, Saumon, Lamproie marine -
20/09/2021
- adour-garonne.eaufrance.fr
Le Portail du bassin Adour-Garonne met à disposition les données du bassin produites par les partenaires du Système d'Information sur l'Eau (SIE) etassure une mise à jour continue afin d’améliorer la connaissance des milieux aquatiques : comprendre et consulter les données sur l'eau du bassin Adour-Garonne.
Quid de ces données ?
Le 17 septembre 2021, le portail du bassin Adour-Garonne a mis à disposition les dernières données du catalogue Adour-Garonne, liées aux prélèvements effectués dans le milieu naturel pour les usages domestiques, agricoles ou industriels (usages et pressions). Ce domaine concerne les diverses utilisations de l'eau (production d'eau potable, épuration des eaux, hydroélectricité, agriculture, industrie, loisirs, etc.) et les pressions qu'elles génèrent sur les milieux aquatiques : pressions polluantes ponctuelles ou diffuses, pressions sur la ressource, pressions hydromorphologiques, etc.
Comment faire pour accéder à ces données ?
- On sélectionne dans le menu du site l’accès le « Catalogue de données »,
- On fait une recherche avec les mots clés « pressions et prélèvement », ou « Données de prélèvement »,
- On filtre par la date pour obtenir les dernières données prélevées,
- On peut consulter la fiche Données de prélèvement, ou Accéder à la fiche complète et télécharger les données.
Les principales pressions sur la ressource en eau sont les prélèvements effectués dans le milieu naturel pour les usages domestiques, agricoles ou industriels (y compris le refroidissement des centrales thermiques).
Quelle est la source de ces données ?
L'évaluation de ces pressions est aujourd'hui réalisée à l'aide des informations déclarées à l'Agence de l'eau Adour-Garonne pour la perception des redevances. Elles permettent de distinguer trois origines pour les prélèvements d'eau :
- en eau de surface (cours d'eau, lacs et retenues artificielles, sources),
- en nappe phréatique (nappe à renouvellement rapide, non séparée de la surface du sol par une couche imperméable),
- en nappe captive (nappe à renouvellement long, séparée de la surface du sol par une couche imperméable).
Pour en savoir plus :
-Usages et pressions polluantes domestiques et urbaines
-Usages et pressions polluantes industrielles
-Usages et Pressions polluantes agricoles
-Pressions hydrologiques (Prélèvements)
-Les référentiels (cours d'eau, masses d'eau, etc.) sont diffusés par le catalogue de données du SandreMots-clés:Donnée et système d'information, Eau potable, Pression, Prélèvement, Usage, Agriculture, Industrie, Jeux de données, Cours d'eau, Eau souterraine -
14/09/2021
- biodiversite.gouv.fr
Le Congrès mondial de la nature de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) s'est tenu à Marseille, du 3 au 11 septembre 2021. Il a témoigné d’un engagement mondial autour de 7 thèmes : paysages, eau douce, océans, changement climatique, droits et gouvernance, savoir, innovation et technologie et systèmes économiques et financiers.
Il est également le lieu de réunion de l’Assemblée des Membres de l’UICN comportant 1 300 membres qui votent des motions sur des questions urgentes de conservation et de développement durable. Parmi ces motions, on cite l'élaboration et l'application d'un cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020 qui contient notamment la cible de 30 % de protection des espaces terrestres et marins d’ici 2030.La protection de la nature et de la biodiversité : un enjeu prioritaire pour la France
La France possède un patrimoine naturel d’une grande diversité avec plus de 180 000 espèces recensées en métropole et outre-mer, soit 10 % des espèces connues sur la planète et mène au niveau national, depuis 2018, un Plan biodiversité, qui comprend 90 actions concrètes sur 6 axes stratégiques.
Quelques chiffres-clés :
Le congrès a permis de mobiliser des acteurs de la protection de la biodiversité du monde entier : États et agences gouvernementales, ONG, institutions scientifiques et universitaires ou encore associations d'entreprises. Plus de 9 200 congressistes ont participé à ces 9 jours d’échanges, à Marseille ou à distance grâce au format hybride, innovation de cette édition :
- 9 200 congressistes dont 5 700 présents à Marseille et 3 500 à distance
- 25 000 visiteurs grand public
- 80 événements sur le Pavillon FranceQuelles sont les priorités de la future stratégie nationale ?
Quatre axes structurants la future stratégie nationale ont été présentés :
- La restauration et la protection des écosystèmes ;
- L’utilisation durable et équitable des services et ressources de la biodiversité ;
- La mobilisation de la société par la sensibilisation et la formation ;
- Une gouvernance efficace et inclusive.Il y a plusieurs autres annonces :
- En France, l’objectif de 30 % de protection des espaces terrestres et marins (aires protégées) est déjà atteint pour notre territoire terrestre, et grâce aux efforts fournis, il le sera début 2022 pour le territoire maritime.
- 5 nouvelles aires protégées, dont 2 sous protection forte ont été créées.
- Un renfort de 20 ETPT (Equivalents temps plein travaillés) a été annoncé pour les parcs nationaux, et les effectifs des autres opérateurs de l’eau et de la biodiversité seront maintenus à leur niveau de 2021.
- Un 51e site Ramsar a été labellisé : la baie d’Audierne, dans le Finistère.
- Grâce à la coalition « Méditerranée exemplaire en 2030 », la France s’est engagée à un objectif ambitieux de 5 % de protection forte en Méditerranée d’ici 2027, soit une multiplication par 25 de ces espaces.
- Un compteur de la biodiversité ultramarine a été lancé.
- Un nouveau plan d’action pour prévenir le déclin du dugong à Mayotte a également été annoncé.Pour en savoir plus :
- Consulter le site du Congrès mondiale de la nature de l’UICN
- Le site biodiversite.gouv.fr
- Le site du ministère de la Transition écologiqueMots-clés:Donnée et système d'information, Espèce, Faune, Flore, Préservation, Milieu et habitat, Littoral, Mer et océan, Politique publique, Restauration des écosystèmes, Sensibilisation et Formation, Gouvernance, Aire protégée -
09/09/2021
- www.sandre.eaufrance.fr
La vigilance crues, mise en place en juillet 2006, informe le public et les acteurs de la gestion de crise en cas de risque de crues sur les cours d'eau surveillés par l'Etat, dans le cadre de sa mission réglementaire de surveillance, de prévision et de transmission de l'information sur les crues. A titre d'exemple, le territoire Adour comme le territoire Vilaine-Côtiers Bretons ou encore le territoire métropolitain, sont des territoires de vigilance crues.
Quels services publics élaborent la vigilance crues et quels pouvoirs publics lancent l’alerte ?
La vigilance crues est élaborée par le ministère de la Transition écologique et solidaire. Elle est établie par le SCHAPI (Service Central d’Hydro - météorologie et d’Appui à la Prévision des Inondations) rattaché à la direction générale de la Prévention des risques du ministère en collaboration avec les 19 services de prévision des crues (SPC rattachés aux DREAL ou à Météo-France).
Saisis de cette information de vigilance, les préfets et les maires en charge de la sécurité civile déclenchent l’alerte lorsque cela est nécessaire et mobilisent les moyens de secours adéquats.
Chaque cours d'eau inclus dans le dispositif de la vigilance crues apparaît sur la carte de vigilance. Ces cours d'eau sont le plus souvent découpés en tronçons. A chaque tronçon est affecté une couleur : vert, jaune, orange ou rouge selon le niveau de vigilance adapté pour faire face au danger susceptible de se produire dans les 24 heures à venir. La carte se présente sous une vue nationale ou sous des vues locales accessibles par clic sur la zone du Service de Prévision des Crues concerné (SPC).Le Sandre contrôle et diffuse les référentiels de la vigilance crues
La France métropolitaine et d'outre-mer est divisé en territoires de compétence crues (TCC) – chacun est géré par un service de prévision des crues (SPC) ou une cellule de veille hydrométéorologique (CVH) et le SCHAPI. Le cadre réglementaire d'un TCC peut être défini par des textes réglementaires.
Le Secrétariat Technique du Sandre a actualisé les référentiels * de la vigilance crues avec les données fournies par le SCHAPI.
La mise à jour porte sur les territoires, stations et tronçons de vigilance crues. L'ensemble de ces concepts sont définis dans le dictionnaire sandre Vigilance crues v.1.1
Pour les experts, cette actualisation permet de télécharger les référentiels * aux formats ESRI Shapefile et GPKG, d'y accéder via les services web * WMS et WFS du Sandre et de consulter le rapport des contrôles qualité réalisés sur ces jeux de données * .
Toutes ces informations * sont accessibles directement depuis les fiches de métadonnées * de l'atlas-catalogue du Sandre :
-Territoires de vigilance crues - Métropole
-Tronçons hydrographiques de vigilance crues - Métropole
-Stations hydrométriques de vigilance crues - MétropolePour en savoir plus, consulter :
-Le site Vigicrues : Service d'information sur le risque de crues des principaux cours d'eau en France
- Le guide et les plaquettes d’information sur le site Vigicrues
-Le dictionnaire des données Sandre Vigilance Crues v.1.1
- Le Portail d'accès aux données hydrométriques et hydrologiques (Banque Hydro)
- Le Bilan 2020 : La vigilance « crues »
-Quelques liens utilesMots-clés:Donnée et système d'information, Prévention, Cours d’eau, Réglementation, Inondation, Vigilance crues, Données hydrométriques, Données hydrologiquues, SCHAPI, Dictionnaire des données -
03/09/2021
- www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
En 2018, 2,4 milliards d’euros ont été consacrés à la protection de la biodiversité et des paysages sur le territoire national. Le financement de la protection de la biodiversité en France provient essentiellement de l’État, des agences de l’eau et des collectivités locales.
La répartition de cette dépense nationale, à parts sensiblement égales, couvre plusieurs domaines :
- Le développement et la gestion des espaces protégées constitue le premier poste de dépenses avec 623 M€ soit 26 % des dépenses liées à la biodiversité, qui portent sur les activités dédiées au déploiement et à la gestion du réseau des aires protégées ;
- La réduction des pressions exercées sur les milieux naturels constitue le deuxième poste de dépenses avec 579 M€ (soit 25 % des dépenses liées à la biodiversité) engagées par les secteurs productifs (industrie, agriculture et transport) pour la prévention et la réduction des pressions causées par les activités humaines (protection des continuités écologiques, la prévention de la pollution, etc.) et la réparation des dommages causés aux paysages et à la biodiversité ;
- La protection du patrimoine naturel concerne les dépenses de 567 M€ (24 %) qui couvrent la mise en œuvre de plans de restauration et de réintroduction d’espèces menacées, la protection des grands prédateurs (loup, ours et lynx) ou la lutte contre les espèces exotiques envahissantes ;
- La réhabilitation des milieux aquatiques concerne les dépenses de 509 M€ (21 %) visant la restauration de la continuité écologique, la réhabilitation des cours d'eau et les milieux humides et la lutte contre l'érosion de la biodiversité aquatique ;
- Le développement de la connaissance et de la recherche sur la biodiversité et les paysages représente une part marginale de la dépense nationale avec 105 M€ (4 %). Ce domaine comprend les systèmes d’information sur la biodiversité et les programmes d’inventaires nationaux, tels que l’inventaire national du patrimoine naturel (INPN) ou l’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (Znieff).La dépense de protection de la biodiversité et des paysages est l’une des composantes de la dépense nationale de protection de l’environnement. Elle ne représente que 5 % des dépenses de protection de l’environnement (51 Md€ en 2018), dominées par la gestion des déchets (38 %) et des eaux usées (26 %).
Quelles sources mobilisées pour le calcul de cette dépense ?
Elle est réalisée par le Service des données et études statistiques (SDES) du ministère de la Transition écologique (publication septembre 2021). De nombreuses sources sont mobilisées pour évaluer cette dépense, en particulier celles de la Direction générale de l'aménagement, du logement et de la nature (DGALN), du ministère de la Transition écologique, de l’Insee et de la Direction générale des finances publiques. Calculée selon les normes comptables européennes, cette dépense nationale fait l’objet d’une transmission annuelle à l’Office statistique européen (Eurostat).
Pour en savoir plus :
- Télécharger la publication du SDES au format Pdf - Septembre 2021
- Consulter ou télécharger l'infographie de la répartition de la dépense nationale de protection de la biodiversité et des paysages
- Données associées à la dépense nationale de protection de la biodiversité et des paysages en 2018
- Bilan environnemental de la France - Édition 2020, CGDD/ SDES, Datalab, mai 2021, 64 p.
- Base de données sur les dépenses de protection de l’environnement, Eurostat
- La dépense de protection de la biodiversité et des paysages - Fiches thématiques - Mise à jour le 22 août 2019
Mots-clés:Donnée et système d'information, Assainissement, Economie de l'environnement, Financement, Espèce, Milieu et habitat, Pression, Déchet -
27/08/2021
- www.insee.fr
Le service de la Donnée et des études statistiques (SDES) du Ministère de la Transition écologique et solidaire et l’Insee, se sont associés pour mettre à disposition un ensemble d’indicateurs cohérent avec l’agenda 2030 de l’ONU, dans le but d’éclairer les démarches territoriales de développement durable. Ces indicateurs figurant dans les fichiers proposés en téléchargement permettent une approche régionale, départementale et communale. Ils sont disponibles sous forme de graphiques, de tableaux ou de cartes, sur le site.
Quels sont les indicateurs par objectif de développement durable ?
Dans liste des objectifs de développement durable, nous nous intéressons à deux objectifs en lien avec l’eau, et les milieux aquatiques (objectif 6) et la vie aquatique et marine (objectif 14)
- L’objectif 6 « Gestion durable de l'eau pour tous » : l’accès de tous à des services d’alimentation en eau et d’assainissement gérés de façon durable. Il s’articule autour de 11 indicateurs :
Population desservie par une eau conforme sur plus de 95 % des analyses pour la microbiologie et pour la physico-chimie / Taux de conformité des dispositifs d’assainissement (ouvrages d’épuration et dispositifs non collectifs) / Rendement des réseaux d’eau potable / Prélèvements en eau selon les grands usages / Proportion de services publics locaux ayant des Commissions consultatives / Part des stations enregistrant une trop forte concentration de nitrates ou de pesticides pour les eaux de surface / Part des stations enregistrant une trop forte concentration de nitrates ou de pesticides pour les eaux souterraines / Qualité des eaux de baignade : eaux douces et eaux de mer / Stations d'épurations : nombre, taux de conformité et capacité / Zones sensibles à l’eutrophisation : nombre de communes concernées et part de la surface concernée / Zone vulnérable à l’eutrophisation : nombre de communes.
-L’objectif 14 - Vie aquatique marine :
Pourcentage des stations de suivi des récifs coralliens dans les outre-mer français dont le recouvrement en corail vivant est stable/en augmentation/en diminution / Zones sensibles à l’eutrophisation : nombre de communes concernées et part de la surface concernée / Zone vulnérable à l’eutrophisation : nombre de communes / Qualité des eaux de baignade : eaux douces et eaux de merComment consulter les données ?
En gélnéral, les données des indicateurs territoriaux correspondant aux 17 objectifs de développement durable sont mises à disposition dans sept bases de données, chacune pour un niveau géographique : communes, départements, régions, province de France métropolitaine, France métropolitaine, France hors Mayotte et France entière. Les fichiers sont proposés dans trois formats de diffusion : CSV, RDS et SAS.
Les données sont consultables sur le site de l'Insee "statistiques locales" (en sélectionnant Déveleppoment durable /Objectif 6 et ou Objectif 14, et une couverture géographique, le département par exemple, toutes les données disponibles s'affichent dans des graphiques , tableaux ou cartes...).Pour en savoir plus :
Consulter un guide d'utilisation
Consulter le mode opératoire de la navigation sur le site Statistiques locales : carte et rapports sur les objectifs de développement durable
Consulter les chiffres détaillés des indicateurs pour le suivi national des objectifs de développement durable (voir Objectifs 6 ou 14)Mots-clés:Donnée et système d'information, Eau potable et assainissement, Gestion de l'eau et des milieux, Indicateur, Objectif de Développement durable, Base de données -
25/08/2021
- info-secheresse.fr
Sur le site Info-secheresse.fr qui vient d’être mis en ligne par la société ImaGeau du groupe Saur, les acteurs de l’eau et le grand public peuvent désormais avoir accès gratuitement à toutes les informations sur le risque sécheresse disponibles en France : des données relatives aux niveaux des nappes phréatiques, aux débits des cours d’eau et aux précipitations et bientôt à la température ; des données détaillées, en temps réel et à l’échelle locale.
Info-secheresse.fr est un module gratuit de l’application web EMI — pour Environmental Monotoring Interface —, application web globale dédiée à la préservation des ressources en eau du groupe Saur.Quelles sont les données de référence ?
L’application utilise des bases de données publiques « open data » gouvernementales, liées à la sécheresse. La sécheresse nécessite une approche multifactorielle, croisant en particulier les indicateurs météorologie, hydrologie et hydrogéologie. Elle rassemble et interprète en continu les données pluviométriques, hydrologiques et hydrogéologiques et permet ainsi de surveiller en temps réel l’évolution de la ressource en eau des territoires.
En France, autre information complémentaire pour s’informer sur le risque sécheresse : le site Propluvia
Des mesures régulières sont prises tant du côté des nappes phréatiques que des cours d’eau. Lorsque les niveaux et/ou les débits sont bas, le comité sécheresse est réuni. Si les seuils définis au préalable par le préfet sont franchis, un arrêté « Sécheresse » de restriction des usages de l’eau peut être prescrit, pour une durée limitée et sur un périmètre déterminé. Les arrêtés de sécheresse sont consultables sur le site Propluvia du Ministère chargé de l'écologie
Quelques Chiffres clés (Sources : données Eaufrance) :
- Données brutes valorisées : 100 000 000
- Données brutes par jour : + 180 000
- Indicateurs sécheresse calculés quotidiennement : 30 000
- Stations de mesure de débit : 1480
- Stations météorologiques : 1022
- Piézomètres : 1991Pour en savoir plus
Consulter le site de l’application EMI
Le blog de la société SaurMots-clés:Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Usage, Données de référence, Données publiques, Hydraulicité, Débit, Pluviométrie, Hydrogéologie -
23/08/2021
- www.oieau.fr
Ce mois de juillet 2021 a été marqué par un temps pluvieux, faisant suite à un mois de juin déjà bien arrosé. Des perturbations actives se sont succédé sur la France et se sont accompagnées de précipitations très abondantes sur un large quart nord-est, notamment autour du 14 où des inondations se sont produites. On a enregistré 8 à 15 jours de pluie sur une grande partie de l’Hexagone.
Les cumuls de pluie ont dépassé 100 mm sur le Nord-Est et le Centre-Est ainsi que plus localement du Centre-Val de Loire au nord de l’Occitanie, sur le Morbihan, les Hauts-de-France et l’Île-de-France. Les pluies ont été déficitaires de plus de 50 % sur la Côte d’Azur, le Var et une grande moitié ouest de la Corse.
En moyenne sur le pays et le mois, l’excédent a été proche de 50 %, classant ce mois de juillet parmi les dix mois de juillet les plus arrosés sur la période 1959-2021.Les sols superficiels se sont asséchés notamment sur le pourtour méditerranéen et la Corse. En revanche, ils se sont humidifiés sur les régions bordant la Manche et davantage sur le Nord-Est et le Centre-Est.
En juillet 2021, les tendances d'évolution des nappes sont contrastées. Les pluies très excédentaires de l’été 2021 permettent d’observer une remontée des niveaux des nappes notamment sur le tiers nord-est du territoire. Sur une large partie nord-ouest, la situation au mois de juillet est très satisfaisante, avec des niveaux au-dessus des moyennes mensuelles. Elle reste moins satisfaisante sur les nappes inertielles du couloir Rhône-Saône ainsi que sur les nappes du pourtour méditerranéen et de la Corse.
La situation pour l’hydraulicité et les étiages s’améliore encore par rapport au mois dernier et ce sur l’ensemble du territoire. Elle est moins marquée sur les secteurs en déficit pluviométrique ce mois (Arc méditerranéen et côte est de la Corse).
Au 11 août 2021, 27 départements ont mis en oeuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. À titre de comparaison, sur la même période l’an passé, 75 départements étaient concernés par un arrêté préfectoral de limitation des usages..
Le bulletin national de situation hydrologique (BSH) est constitué d’un ensemble de cartes et de leurs commentaires qui présentent l’évolution mensuelle des ressources en eau.
Le BSH est réalisé sous l’égide d'un comité de rédaction composé de différents contributeurs* (producteurs et gestionnaires de données), animé par l'Office international de l’eau (OiEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du Ministère de la Transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).*Office français de la biodiversité (OFB), BRGM, Electricité de France (EDF), EPTB Loire, EPTB Seine Grands Lacs, Météo-France, Ministère de la Transition écologique (Direction de l'eau et de la biodiversité), Voies navigables de France (VNF).
Pour en savoir plus :
Consulter ou télécharger le bulletin national de situation hydrologique au 11 août 2021Mots-clés:Pluie et neige, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Usage, Hydraulicité, Indice d'humidité du sol, Restriction d'usage -
18/08/2021
- tourduvalat.org
Les milieux humides de grande valeur écologique et économique, sont des écosystèmes menacés de dégradation et de disparition en raison des impacts du changement climatique et des interventions humaines. Compte tenu de l’ampleur potentielle de ces menaces, la Direction de l’eau et de la biodiversité (DEB) du ministère de la transition écologique et solidaire, accompagnée par une équipe scientifique, se mobilise pour améliorer les connaissances sur les milieux humides au niveau national et produire une cartographie de leurs habitats de tout type (côtier, fond de vallée, plateau). C’est un outil utile pour surveiller et identifier les changements dans ces écosystèmes, leur dégradation et les réponses à apporter pour les restaurer.
Ce projet comprend deux phases : Une première phase de recherche et développement (R&D) sur 2021 – 2022 ; une seconde phase de production à partir de 2023.Le projet phase R&D sera mis en œuvre sur dix bassins versants, dans des contextes écologiques variés. Ils ont été sélectionnés avec la participation des Agences de l’eau et représentent approximativement 10 % de la superficie de la France métropolitaine.
La phase R&D se structure en trois parties :
1) Prélocaliser les milieux humides à l’échelle nationale. Il s’agit de réviser la carte métropolitaine des milieux potentiellement humides produite en 2014 (INRAE, Institut Agro ; Berthier et al., 2014). Cette nouvelle carte nationale sera actualisée à l’aide de nouvelles données et méthodes de modélisation. Ces données de télédétection seront calibrées par des données de terrains tels que des relevés qui de géomorphologie, des sols, ou de végétations…
2) Cartographier les habitats naturels, semi-naturels et anthropiques des milieux humides sur dix bassins versants expérimentaux. Une cartographie des habitats naturels sera produite selon la nomenclature européenne EUNIS (European Nature Information System) à partir de données satellites (Sentinel-1/2 - Programme européen Copernicus) sur les 10 bassins. Cette démarche a pour ambition de déterminer les habitats naturels (tourbières, roselières, marais salés...) et d’évaluer leur état (préservés, dégradés, détruits).
Une extrapolation de cette carte à l’ensemble de la France est envisagée à l’horizon 2024.
3) Produire des indicateurs fonctionnels à partir d’images satellitaires. Ce troisième volet a pour objectif d’extraire annuellement des indicateurs fonctionnels. Ces indicateurs seront dérivés d’une série de données temporelle annuelle Sentinel-2, et permettront de mesurer et de suivre l’impact des plans de gestion et des aléas climatiques sur les fonctions des milieux humides.
L’ensemble de ces cartes seront compatibles avec les dictionnaires et scénarios SANDRE « milieux humides ». Ces outils techniques sont disponibles - en libres accès - sur la plateforme du réseau partenarial des données sur les zones humides….
Un séminaire sera organisé en 2023 pour présenter les principaux résultats et établir le bilan de cette première phase. Celui-ci sera organisé au Muséum national d’Histoire naturelle.Pour en savoir plus consulter et ou télécharger les documents :
Consulter le Géoportail national mis en œuvre par l'IGN
Cartographie des milieux humides : projet de recherche et de développement
Cartographie nationale des milieux humides Phase R&D 2021-2022
Le site du réseau des zones humides
Le site du Sandre sur les milieux humides (Dictionnaire des données et scénario d’échanges des données…)
Les données des images satellitaires Sentinel 2Mots-clés:Donnée et système d'information, Milieu et habitat, Zone humide, Cartographie, Données satellitaires, Sentinel 2, Dictionnaire des données, Sandre -
18/08/2021
- surfrider.eu
80% des déchets retrouvés dans les océans proviennent de l’intérieur des terres et sont acheminés en grande partie par les fleuves et rivières.
A la recherche de solutions pour la protection des océans et la lutte contre la pollution plastique, l’équipe de l’association Surfrider Foundation Europe a lancé un projet innovant et ludique : Plastic Origins. C’est une application mobile téléchargeable sur des smartphones (disponible sur Android et IOS).Comment ça marche et comment se fait la collecte des données ?
Grâce à l’implication de bénévoles dans toute l’Europe, amateurs des activités nautiques et de la nature, les utilisateurs sont invités à filmer les berges des rivières : photos, vidéos des déchets identifiés dans l’eau grâce à Plastic Origins qui utilise un système de géolocalisation des déchets afin d’obtenir un indicateur : le nombre de déchets par kilomètre de berge.
Les données sont collectées directement sur l’application. L’intelligence artificielle permet par la suite de reconnaître les déchets et de les classer selon leur type (bouteille, fragment, etc.) alimentant ainsi la cartographie de l’état des rivières européennes. C’est l’enjeu principal de l’association pour lutter contre la pollution des océans.Pourquoi une expédition sur le Rhin ?
Une expédition est lancée le 21 août 2021 à la source du Rhin. Il y aura plusieurs étapes en canoë, rafting et kayak jusqu’à atteindre l’embouchure du fleuve le 5 septembre.
Les objectifs principaux de cette expédition, au-delà de la collecte des données, est de : sensibiliser et mobiliser les citoyens sur les origines de la pollution marine par les déchets plastiques et rencontrer les acteurs locaux. Le Rhin traverse 6 pays dont 4 où Surfrider Foundation Europe possède des antennes de bénévoles (France, Allemagne, Suisse et Pays-Bas) ; et enfin souligner la dimension européenne du projet.
Ainsi cette application mobile est un vrai projet de science participative qui s’appuie sur l’intelligence artificielle. Elle a été développée avec les équipes de Microsoft…
Pour en savoir plus :
-Lire ou télécharger le dossier de presse sur l’association Surfrider Foundation Europe : 6 thématiques et 3 leviers d’action
-Visiter le site de l’application Plastic OriginsQuelques chiffres clés sur le site web de Plastic Origins
-Contributeurs : 493
-Kilomètres parcourus : 2521
-Déchets par kilomètre : 82Mots-clés:Donnée et système d'information, Cours d’eau, Mer et océan, Déchet, Plastique, Substance et polluant, Loisir, Cartographie, Science participative, Intelligence artificielle -
17/08/2021
- www.sandre.eaufrance.fr
Le Sandre a publié en juillet 2021, la version 2 du dictionnaire des données sur le suivi sanitaire des zones de production ou de reparcage conchylicole.
Le document définit les concepts et attributs * métiers se rapportant au suivi sanitaire des zones de production ou de reparcage conchylicoles (zones d'élevage et de pêche professionnelle). Il s'articule autour des zones professionnelles de production et de reparcage de coquillages, des groupes d'espèces de coquillages qui peuvent être visés par les arrêtés de classement ou de déclassement sanitaires, et fournis par les Directions Départementales des Territoires et de la Mer (DDTM)
Ces arrêtés préfectoraux sont déterminés sur la base des résultats d’analyses microbiologiques menées sur les coquillages issus de la zone concernée.Quelles sont les espèces de coquillages recherchées ?
On entend par coquillages les espèces marines appartenant aux groupes des mollusques bivalves, des gastéropodes, des échinodermes et des tuniciers. » (Article R.231-35 du Code rural et de la pêche maritime)
On distingue 3 groupes de coquillages au regard de leur physiologie et de leur aptitude à la contamination et à la purification:
-Groupe 1 : les gastéropodes marins (bulots, bigorneaux, ormeaux, crépidules...), les échinodermes (oursins, concombres de mer) et les tuniciers (violets) ;
-Groupe 2 : les bivalves fouisseurs, c'est-à-dire les mollusques bivalves filtreurs dont l'habitat est constitué par les sédiments (palourdes, coques...) ;
-Groupe 3 : les bivalves non fouisseurs, c'est-à-dire les autres mollusques bivalves filtreurs (huîtres, moules, coquilles Saint-Jacques...).Pour en savoir plus consulter :
- La notice documentaire du document
- Le site Atlas des zones conchylicoles
- La liste des valeurs possibles de groupe d'espèces de coquillages
- La liste des valeurs possibles du Statut du classement sanitaire de la zone de production ou de reparcage conchylicole
- Le type de classement sanitaire d'une zone de production ou de reparcage conchylicole
Mots-clés:Donnée et système d'information, Faune, Mer et océan, Réglementation, Substance et polluant, Santé, Zone de production conchylicole, Coquillages marins, Arrêté préfectoral, Risque sanitaire -
23/07/2021
- www2.assemblee-nationale.fr
Une mission d'information parlementaire sur la prolifération des plantes envahissantes (créée, le 4 novembre 2020) en constate le manque de moyens et de résultats.
Le 21 juillet 2021, les deux rapporteurs (Nadia Essayan et Patrice Perrot) présentent leur rapport sur la prolifération des plantes invasives et les moyens pour endiguer la situation. Le constat de la situation est préoccupant à l’échelle nationale : aussi bien en métropole, qu’en outre-mer qui concentre 80 % de la biodiversité terrestre et maritime de notre pays et où est présente plus de la moitié des espèces les plus envahissantes.Qu’est-ce qu’une espèce invasive ?
Pour rappel : Selon le règlement européen du 22 octobre 2014, il s’agit « d’une espèce exotique dont l’introduction ou la propagation s’est révélée constituer une menace pour la biodiversité et les services écosystémiques associés, ou avoir des effets néfastes sur la biodiversité et lesdits services ». Certains chercheurs considèrent que l’impact écologique n’est pas intrinsèquement lié à l’espèce mais à une appréciation de son impact avéré ou potentiel. Quant à son caractère exotique, ils soulignent la relativité de la notion : une même espèce peut être exotique en outre-mer mais pas en métropole. Compte-tenu de la complexité de la notion, la mission d’information a choisi d’étudier toutes les plantes invasives qui posent problème, qu’elles soient exotiques ou indigènes.
La prolifération d’espèces invasives est aujourd’hui considérée comme la deuxième cause d’extinction des espèces par le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat). Au-delà du changement climatique et de l’accroissement du commerce international, la cause principale de prolifération des plantes invasives est l’existence d’un milieu perturbé, voire dégradé.Quels sont les impacts socio-économiques et sanitaires ?
Les plantes invasives ont des conséquences sous-évaluées sur la biodiversité, le fonctionnement des écosystèmes mais aussi sur la santé humaine. Elles représentent un coût économique important parmi lesquels on retrouve les pertes de production, les coûts d’éradication, de suivi, ou encore la perte de tourisme à la suite de la dégradation du paysage. Les rapporteurs prennent l’exemple de l’arrachage mécanique et manuel de la jussie à grandes fleurs (Ludwigia grandiflora) sur les berges de l’Adour, dans les Landes, a coûté 441 000 € entre 2016 et 2020. Par ailleurs, certaines plantes constituent un risque important pour la santé humaine comme l’ambroisie à feuilles d’armoise, du fait des propriétés allergisantes de son pollen, ou la berce du Caucase qui peut provoquer des brûlures cutanées par contact. On peut évoquer également un cas de déséquilibre : la prolifération des algues vertes en Bretagne. Leur prolifération résulte de la combinaison de plusieurs facteurs : la morphologie du littoral, les conditions météorologiques (ensoleillement et augmentation de la température de l’océan) et la pollution des sols par les nitrates.
Quelle gestion des plantes invasives : Prévenir plutôt que gérer ?
Les rapporteurs soulignent qu’il est difficile, voire quasiment impossible, d’éradiquer une espèce envahissante une fois installée. Par ailleurs, les techniques de gestion ont souvent un coût élevé et sont difficiles à mettre en œuvre. Ils soulignent que le coût économique de la prévention et la biosécurité sont inférieurs au coût de la gestion, lui-même très inférieur aux dommages économiques provoqués par les plantes invasives.
Les rapporteurs regrettent que la prévention est encore « insuffisante » que ce soit du fait de manques de financement, de carence dans la coordination entre la recherche scientifique et les acteurs de terrains ou le manque de sensibilisation du grand public. Ils préconisent une action à deux niveaux : prévenir l’introduction et la dissémination des plantes invasives plutôt que de les gérer et les gérer pour ne pas en subir les dégâts.Quelles préconisations ?
Ils formulent 23 recommandations visant à améliorer la prévention des introductions d’espèces invasives, d’une part, et la coordination des politiques de gestion, d’autre part. Parmi ses 23 recommandations, les co-rapporteurs suggèrent :
- le financement d'un nouveau programme de « recherche-action » en la matière, INVABIO 2 (recommandation n°1) ;
- de faire des territoires insulaires une priorité nationale en renforçant les protocoles de biosécurité, en déployant des campagnes de sensibilisation et des financements d’urgence (Recommandation n°12) ;
- de multiplier par dix les crédits supplémentaires déjà alloués. Autrement dit, faire passer de 3,5 millions à 35 millions d'euros les crédits consacrés à la lutte contre les espèces exotiques envahissantes (végétales et animales). (cf. action 7 du programme 113 « Paysages, eau et biodiversité ») (Recommandation n°15).
Les rapporteurs s’inquiètent de la détection « souvent trop tardive » du caractère invasif d’une espèce et recommande de mettre en place une stratégie de détection précoce basée sur des systèmes participatifs impliquant acteurs nationaux, locaux et collectivités territoriales.Quelques chiffres clés *
- 1 379 espèces végétales exotiques recensées en France ;
- 1 à 10 % deviennent invasives ;
- Depuis 1979, six espèces envahissantes de plus tous les dix ans dans chaque département métropolitain ;
Des coûts de gestion importants :
- 11 000 € par an environ, coût de l’arrachage de la renouée du Japon sur les bords du lac du Bourget, sans compter la main-d’œuvre
- 276 000 € sur quatre ans, coût du traitement de la jussie dans les barthes de l’Adour
- 38 millions d’euros : coût annuel moyen des espèces exotiques invasives sur le territoire national (contre 26,8 milliards à l'échelle mondiale)
*Source : Nature France, Commissariat général au développement durable (CGDD) du Ministère en charge de l'écologiePour en savoir plus :
Lire le dossier de presse
Voir la vidéo de présentation de Mme Nadia Essayan
Lire : Écologie, développement et mobilité durables paysages, eau et biodiversité (action 7 du programme 113 « Paysages, eau et biodiversité)Mots-clés:Donnée et système d'information, Financement, Service écosystémique, Flore, Préservation, Milieu et habitat, Espèce envahissante -
20/07/2021
- www.oieau.fr
Le mois de juin 2021 a été marqué par des passages pluvio-orageux très fréquents et très actifs sur une grande partie du pays, notamment des Hauts-de-France à la Nouvelle-Aquitaine ainsi que du Grand Est au nord d’Auvergne-Rhône-Alpes.
Les cumuls mensuels ont le plus souvent atteint une fois et demie à deux fois et demie la normale de la frontière belge au nord de l’Auvergne et à la Nouvelle-Aquitaine ainsi qu’en Alsace. De la Touraine au Poitou-Charentes et à la Gironde ainsi que sur la pointe du Cotentin, il est localement tombé deux fois et demie à trois fois et demie la normale.
À l’inverse, les précipitations ont été déficitaires de plus de 20 % sur le nord du Finistère, et d'autres secteurs comme l’arc méditerranéen et la Corse, le déficit a dépassé 50 %, voire parfois 80 %, notamment du Gard aux Bouches-du-Rhône et sur le littoral.En moyenne sur le pays et sur le mois, l’excédent a été supérieur à 50 %. Juin 2021 se classe ainsi parmi les cinq mois de juin les plus arrosés sur la période 1959-2021.
Suite aux précipitations abondantes de juin, les sols se sont humidifiés sur une grande partie de l’Hexagone. En revanche, la sécheresse des sols s’est accentuée sur le sud de l’Occitanie, l’arc méditerranéen et la Corse.
En juin 2021, sur la majorité des nappes, la situation est globalement satisfaisante, avec des niveaux proches des moyennes mensuelles. Mais les tendances d'évolution sont à la baisse sur la majorité des nappes : En effet, les pluies arrivant à s’infiltrer dans les sols sont utilisées par la végétation et n’atteignent que rarement les nappes.
La situation pour l’hydraulicité et les étiages n’évolue que très peu par rapport au mois dernier et reste très variable en fonction des secteurs.
Au 9 juillet 2021, 16 départements ont mis en oeuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau contre 25 départements, sur la même période l’an passé.
Le bulletin national de situation hydrologique (BSH) est constitué d’un ensemble de cartes et de leurs commentaires qui présentent l’évolution mensuelle des ressources en eau.
Le BSH est réalisé sous l’égide d'un comité de rédaction composé de différents contributeurs* (producteurs et gestionnaires de données), animé par l'Office international de l’eau (OiEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du Ministère de la Transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).*Office Français de la Biodiversité (OFB), BRGM, Electricité de France (EDF), EPTB Loire, EPTB Seine Grands Lacs, Météo-France, Ministère de la Transition écologique (Direction de l'eau et de la biodiversité), Voies navigables de France (VNF).
Pour en savoir plus:
Consulter ou télécharger le bulletin national de situation hydrologique au 9 juilelt 2021Mots-clés:Pluie et neige, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Hydraulicité, Indice d'humidité du sol, Restriction d'usage -
09/07/2021
- www.eaurmc.fr
L’édition 2021 de l’application gratuite « qualité rivière » des agences de l’eau est disponible sur smartphone, tablette et sur PC depuis cette année.
A quoi sert cette application et quelles sont les données disponibles ?
Elle s’adresse à tous les publics et donne accès aux données des 12 000 points de surveillance des rivières de France, des espèces des poissons qui s’y trouvent et sur la qualité sanitaire des eaux de baignade en temps réel ! Une application ludique et pratique surtout en période estivale. Lancée depuis 2013, elle s’enrichit et fait peau neuve. Depuis 2016, l’application intègre une nouvelle donnée : les espèces de poissons qui circulent dans les rivières de France. Depuis 2019, l'application affiche pour chaque site de baignade, les données sur la qualité bactériologique des eaux. Ces données, issues du ministère de la Santé, sont régulièrement actualisées et disponibles en temps réel. Les lieux de baignade sont classés selon un pictogramme et un code couleur indiquant la qualité sanitaire des eaux surveillées pour se baigner sans risque pour la santé.
Comment faire pour la consulter ?
1-Télécharger l’application gratuitement ou consulter depuis un ordinateur
L’application "Qualité des rivières" disponible gratuitement sur iPhone, iPad et sur les terminaux sous système d'exploitation Androïd. Pour la télécharger, il suffit à l’utilisateur de flasher directement le QR code. Depuis 2021, l’application est disponible depuis un ordinateur.
À partir de la carte nationale interactive, les espèces de poissons sont recensées. Pour chacune, l’application affiche une photo et délivre des informations sur sa répartition géographique, sa biologie mais aussi sur sa protection. Les données (agences de l’eau et OFB) sont issues de 2500 sites de pêche sur l’ensemble du territoire.
L’application donne accès à toutes ces données issues des analyses menées sous la responsabilité des agences de l'eau dans le cadre du système d'information sur l'eau et du schéma national des données sur l'eau (les paramètres témoins de la santé d’une rivière : poissons, invertébrés, micro-algues, polluants chimiques, acidité…).
Les agences assurent le suivi de la qualité des rivières constitué d'un réseau de 5000 stations de surveillance. Elles collectent plus de 16,5 millions de données individuelles sur l'état des cours d'eau, chaque année.2- Consulter les données
Pour connaître et accéder aux données de la rivière la plus proche ou d’une rivière du choix de l’utilisateur, il suffit de taper un code postal ou le nom de la commune. Une carte nationale interactive :
- affiche la qualité de la rivière sélectionnée : en "très bon état" (couleur bleu), en "bon état" (vert), en "état médiocre" (orange) et parfois en "mauvais état" (rouge) ;
- indique, par la présence du picto "poissons", les espèces recensées de poissons dans le cours d’eau. Pour chacune, l’application affiche une photo et délivre des informations sur sa répartition géographique, sa biologie mais aussi sur sa protection. Les données (Agences de l’eau et OFB) sont issues de 2500 sites de pêche sur l’ensemble du territoire.
En résumé quelques chiffres clés des données utilisées dans l’application « qualité rivière » :
- 12 000 points de surveillance des rivières de France,
- un réseau de 5000 stations de surveillance,
- 2500 sites de pêche sur l’ensemble du territoire,
- Plus de 16,5 millions de données individuelles sur l'état des cours d'eau, chaque année..qui sont disponibles sur le site EaufrancePour en savoir plus
Consulter le site des Agences de l'eau:Flasher les codes QR de l'application
Accéder directemenet à la carte interactive depuis un PC : rechercher et filtrer
Mots-clés:Donnée et système d'information, Espèce, Poisson, Cours d’eau, Plan d'eau, Qualité de la ressource, Santé -
08/07/2021
- inpn.mnhn.fr
Le comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), avec l’appui d’un groupe de 11 experts évaluent l’état de santé des 691 espèces de mollusques de France métropolitaine dont 33 de bivalves d'eau douce, 251 de gastéropodes d'eau douce et 407 de gastéropodes terrestres selon les critères de la méthodologie de l’UICN.
Une liste rouge nationale des espèces menacées est publiée en juillet 2021. Les résultats indiquent que plus de 11 % des espèces sont menacées. Au total, 2 espèces ont déjà disparu, 79 sont menacées et 32 autres sont quasi menacées.
Au sein des milieux terrestres et des eaux douces, les mollusques continentaux se composent des gastéropodes d'eau douce (escargort), des gastéropodes terrestres (escargot, limace), et des bivalves (moules) d’eau douce, parmi lesquelles la Cyclade des fleuves, la Grande mulette ou la Mulette perlière. Ce dernier ensemble des moules d’eau douce fait apparaître le plus fort taux de menaces, avec 30 % d’espèces classées menacées. « Certaines de ces espèces sont de bonnes indicatrices de la qualité des eaux et du bon état des zones humides, des forêts ou des pelouses », selon les auteurs.Quelles sont les causes de ces menaces et pressions?
- La dégradation et la destruction des habitats sont les principales menaces pour des espèces ayant de faibles capacités de dispersion. En effet, les milieux aquatiques qui constituent les habitats naturels des gastéropodes d'eau douce sont les plus touchés.
- L’agriculture et/ou l’urbanisation. En effet les pollutions issues de l'agriculture ou dues aux rejets d'eaux usées ont un impact important pour les espèces qui vivent dans les milieux humides. La Mulette perlière et la Limnée cristalline, toutes deux classées “En danger”, font partie de celles-ci. Le pompage d'eau pour l’irrigation des cultures et l'assèchement des prairies humides pour leur exploitation agricole conduisent des espèces à se trouver classées “En danger”.
- Dans les fleuves et les rivières, les effets cumulés des ouvrages hydrauliques et de l'altération de la qualité des eaux qui modifient les milieux pour des espèces comme la Mulette des rivières et la Limnée cristalline, classées “En danger”. D’autre part, certaines espèces introduites dans les cours d’eau et les plans d’eau sont devenues envahissantes et engendrent une forte pression sur les mollusques indigènes.
L’amélioration des connaissances (41% ne disposent pas de données suffisantes pour les évaluer), et la préservation de leurs habitats naturels constituent un enjeu incontournable pour la conservation de ces mollusques.Pour en savoir plus consulter :
l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)
Le site de l’OFB
La Liste rouge des mollusques continentaux de France métropolitaine ou la télécharger
L’infographie de la liste rouge ou la téléchargerMots-clés:Climat, Donnée et système d'information, Espèce, Faune, Milieu et habitat, Cours d’eau, Plan d'eau, Espèce envahissante, Substance et polluant, Usage, Agriculture, Mollusques, Liste rouge des espèces, Urbanisation -
08/07/2021
- economie.eaufrance.fr
Le service public d’information sur l’eau Eaufrance, propose un nouveau site thématique dédié à l’économie dans le domaine de l’eau et des milieux aquatiques en France : Economie Eaufrance.
Que peut-on trouver sur economie.eaufrance ?Le site informe le public sur les aspects économiques dans le domaine de la gestion de l’eau en France. L'information est organisée autour de 5 thématiques : Tarification de l’eau ; Dépenses liées à l’eau ; Valeurs liées à l’environnement ; Analyse économique et décision ; Les usages de l’eau. De nombreuses publications techniques sur la gestion de l'eau sont identifiées et présentées dans les 5 thématiques : des textes juridiques portant sur la politique de l'eau en Europe, des études nationales et européennes relatives aux aspects économiques de la gestion et des usages de l’eau ainsi que des guides méthodologiques, des chiffres clés, et pages d'actualités ...
En résumé : Quelles sont ces ressources et informations générales mises à disposition de tout public ?
-Des données complètes (brutes ou agrégées) et leurs sources portant sur les aspects économiques de la gestion et des usages de l’eau en France. A consulter et ou télécharger.
-Des publications, documents.
-Des chiffres-clés sur l'eau.
-Des méthodologies.
-Des informations générales sur la tarification de l'eau, les dépenses liées à l'eau et aux milieux aquatiques, les valeurs de l'environnement, l'analyse économique et l'aide à la décision, et les usages de l'eau dans le domaine de la gestion de l'eau.
Cette refonte est un travail collaboratif, organisé et piloté par l’Office français de la biodiversité, et appuyé par les économistes du Ministère de la Transition écologique (DEB, CGDD), des Agences et Offices de l'eau.
Quelques chiffres-clés sur l’économie de l’eau
En France, 51% du territoire est couvert par un ou plusieurs Schéma d'aménagement et de gestion de l'eau (SAGE)
4,14 €/m3, le prix moyen total de l'eau (eau potable + assainissement collectif) au 1er janvier 2019 en France
80 % des volumes prélevés en eau par l’agriculture sont destinés à l’irrigation (CGDD-Ministère chargée de l'écologie - Données 2018)Pour en savoir plus : Consulter et ou télécharger
Plus de chiffres clés
Plus de données
Les Méthodologies : fiches ou guides
Visiter le site de l'OFBOn peut consulter les sites des Bassins, par exemple (Artois-Picardie, Rhin-Meuse, Loire-Bretagne, ... le site de l'Office de l'eau Martinique, ou de la Réunion...) ou d'autres sites utiles (cf. page d'accueil du site Economie).
Mots-clés:Donnée et système d'information, Eau potable et assainissement, Prix de l'eau, Economie de l'environnement, Gestion de l'eau et des milieux, Préservation, Prélèvement, Usage -
02/07/2021
- www.eaufrance.fr
Hub'eau est l'outil de diffusion des données du Système d’information sur l’eau (SIE) à destination des ré-utilisateurs, qu'il s'agisse de développeurs web ou mobiles, de bureaux d'étude, de services publics, de collectivités, d'entreprises, ... C'est un service pérenne de la toile eaufrance qui met à disposition des APIs (Interface de programmation d’application) favorisant l’accès aux données du SIE dans des formats simples d’emploi et propices à la réutilisation (CSV, JSON, GeoJSON). Ces formats sont utiles pour des experts et un public averti. On compte 10 APIs sur Hub’eau.
Sortie en 2019 en version beta, l'API Hub'Eau Prélèvements en eau est désormais disponible en version stable (V1), depuis le 16 juin 2021. Cette version donne accès aux volumes annuels directement prélevés sur la ressource en eau, et sont déclinés par localisation, catégorie d’usage de l’eau (Eau potable, industrie, énergie, irrigation, agriculture-élevage, loisirs, embouteillage, canaux…), et typologie de ressources prélevées (Eaux de surface continentales (lacs, rivières), eaux souterraines et eaux littorales (océans, mers).
Quelle est la source de ces données et où sont-elles stockées ?
L'API Prélèvements en eau de Hub’Eau diffuse des données publiques sur les volumes d'eau prélevés chaque année sur le territoire national. Issues de la gestion des redevances par les agences, les offices de l'eau et la DEAL Mayotte, ces données sont consolidées par l'Office Français de la Biodiversité dans la Banque Nationale des Prélèvements en Eau (BNPE).
Libre d'accès, l'API permet à tout public : une administration, une entreprise, ou un particulier d’intégrer dans un site internet ou une application mobile les données :
- sur les ouvrages de prélèvement en eau en France métropolitaine et d’outre-mer ;
- les volumes d'eau annuels sont prélevés en fonction des usages (eau potable, irrigation, industrie…) ou de la typologie des ressources en eau (souterraine, littorale, cours d’eau et plan d’eau).Les données sont rapportées à chaque ouvrage de prélèvement. Elles couvrent la période de 2012 (voir 2008 pour certains bassins) à l’année N-2 (2019 est en cours d’intégration en 2021).
Pour rappel :
-Un ouvrage de prélèvement désigne un ensemble de dispositifs techniques de captage, de stockage et de canalisation d'eau, provenant d'une ressource et à destination d'un usage principal. L’ouvrage est connecté à une seule ressource en eau, par l'intermédiaire d'un ou plusieurs points de prélèvement géographiquement individualisés, lorsque ces derniers sont connus et bien identifiés.
-Un point de prélèvement matérialise un point de connexion physique entre la ressource en eau et un dispositif technique de captage d'eau se rapportant à l'ouvrage de prélèvement en question. Par définition, un point de prélèvement est donc rattaché à un seul et unique ouvrage de prélèvement, ceci pour une période donnée.(source : Dictionnaire des données - Sandre )Pour en savoir plus consulter :
La banque nationale des prélèvements en eau en France (BNPE)
Consulter un exemple de données via un formulaire de recherche sur les données de la Région Nouvelle-Aquitaine
Consulter les APIs de Hub’eau
Carte de peuplement de la base de données en 2019Mots-clés:Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Littoral, Plan d'eau, Prélèvement, Quantité de la ressource, Redevances, API -
28/06/2021
- adour-garonne.eaufrance.fr
Pour répondre au besoin de contrôle exigé par la Directive Cadre sur l’Eau (DCE), la qualité de l'eau des principales rivières du bassin Adour-Garonne est régulièrement mesurée dans le cadre de réseaux de surveillance de la qualité. A l'échelle des stations de mesure Qualité Rivières, les analyses effectuées pour la campagne 2020 sont validées. Elles permettent le calcul des états "physico-chimique", "polluants spécifiques" et "chimique", écologique ou biologique.
Le 18 juin 2021, le Système d’information sur l’eau du Bassin Adour Garonne (SIE Adour Garonne) a publié les données physico-chimie 2020 sur le Portail du bassin.
Comment accéder aux données du SIE Adour Garonne ?
Les indicateurs de ces données sont présentés au travers des fiches « station » . Il y a plusieurs manières pour y accéder depuis la page d’accueil :
-Le catalogue des données : en faisant une recherche avec l’expression « qualité rivière » ;
-L'accès thématique : en sélectionnant l’état des eaux superficielles, la qualité des cours d’eau (QCE), et la section « Accès direct aux données brutes et élaborées ».
Dans les critères hydrographiques : la sélection du nom de la rivière du Bassin, permet de retrouver son identifiant et par la suite afficher l’ensemble des données recherchées en particulier les données physico-chimiques collectées et élaborées en 2020 sur une station de mesure installée sur une rivière.
Enfin la recherche de ses données peut se faire également via l’interface cartographique.
Un exemple de fiche station qualité rivière pour illustrer l’accès aux données « physico-chimie » 2020 : celle de la rivière L'Hers mort au niveau de la commune St-Sauveur (05156950)Pour en savoir plus :
-Consulter l’aide en ligne sur la fiche station qualité rivièreMots-clés:Donnée et système d'information, Cours d’eau, Qualité de la ressource -
25/06/2021
- www.oieau.fr
Le printemps s’est achevé avec un mois de mai très arrosé sur la majeure partie de la France. Des records de nombre de jours de pluie ont été battus pour un mois de mai. Un épisode de précipitations intenses durant lequel des records de cumul de pluie en 24 heures ont été enregistrés a touché les Cévennes et la région Rhône-Alpes le 10 mai.
Les cumuls mensuels, excédentaires de 20 à 50 % sur une grande partie de l’Hexagone ainsi que sur l’ouest de l’île de Beauté, ont parfois atteint une fois et demie à deux fois la normale.
En moyenne sur le pays et sur le mois, l’excédent a été proche de 30 %..La sécheresse des sols se maintient sur l’arc méditerranéen et sur un large quart sud-ouest ainsi que de l’ouest des Hauts-de-France à la Bretagne.
Concernant les eaux souterraines, les tendances d'évolution sont à la baisse sur la majorité des nappes. Ce constat est habituel à cette période de l’année. Les précipitations de mai 2021 ont ainsi eu un faible impact sur les niveaux des nappes mais ont permis une amélioration sur les nappes de l’est du territoire, de l’Alsace au littoral méditerranéen.
Concernant les cours d'eau, le pourcentage de stations présentant une faible hydraulicité (inférieure à 40%) a fortement diminué grâce aux précipitations. Il est de 12 % en mai, contre 52% le mois précédent.
Le taux de remplissage des retenues a légèrement augmenté. La part de retenues remplies à plus de 80 % est de 85 % contre 74% le mois dernier.
Au 10 juin 2021, 14 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau contre 13 départements l’an passé, et à la même période.
Le bulletin national de situation hydrologique (BSH) est constitué d’un ensemble de cartes et de leurs commentaires qui présentent l’évolution mensuelle des ressources en eau.
Le BSH est réalisé sous l’égide d'un comité de rédaction composé de différents contributeurs* (producteurs et gestionnaires de données), animé par l'Office international de l’Eau (OiEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du Ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).*Office Français de la Biodiversité (OFB), BRGM, Electricité de France (EDF), EPTB Loire, EPTB Seine Grands Lacs, Météo-France, Ministère de la Transition écologique (Direction de l'eau et de la biodiversité), Voies navigables de France (VNF).
Pour en savoir plus, consulter ou télécharger Le bulletin national de situation hydrologique au 10 juin 2021
sur le site de l'OiEauMots-clés:Pluie et neige, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Usage, Hydraulicité, Indice d'humidité du sol, Restriction d'usage