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Données sur l'eau

L’une des veilles informationnelles proposées par l'OIEau porte spécifiquement sur les données sur l’eau et les milieux aquatiques, éléments de base pour comprendre et gérer les ressources aquatiques. Les résultats de cette veille, réalisée avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB), ont vocation à informer sur les données disponibles, et à faciliter l’accès de tous à ces informations. Ils sont mis à disposition de tous dans cet article, via le flux RSS et via une page Scoop.it.

-> En savoir plus : charte éditoriale de la veille "Données sur l'eau"

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  Scoop. it!

  • 10/10/2020  - www.oieau.fr

    Après un début de mois de septembre très sec, des épisodes pluvio-orageux se sont succédés sur les régions méridionales avec un épisode cévenol majeur du 18 au 20 septembre provoquant des crues et des inondations dévastatrices. En fin de mois, des précipitations se montrent abondantes sur la quasi-totalité du pays du sud-ouest au nord-est et en Corse et des chutes de neige précoces sur les massifs. La pluviométrie a ainsi été géographiquement très hétérogène : les cumuls ont été excédentaires au sud de la Garonne, sur le nord du Massif central et en Corse mais sont restés globalement déficitaires sur le nord-ouest ainsi que sur le flanc est de l’Hexagone. En moyenne, sur l’ensemble du pays, le déficit a été supérieur à 10 %.

    Les températures ont été estivales en grande partie du mois et ont contribué à maintenir la sécheresse des sols superficiels sur un grand quart nord-est.

    Au cours de l’année hydrologique (septembre 2019 à août 2020), le cumul de précipitations a été excédentaire de près de 10% en moyenne sur la France.

    En septembre, les débits de cours d’eau restent globalement faibles sur l’ensemble du pays avec une légère augmentation des stations de mesure présentant des valeurs inférieures au médian, 73 % contre 70 % en août.

    Au 1er septembre, le taux de remplissage des retenues a baissé par rapport au mois précédent sur l’ensemble du territoire.

    Au 09 octobre 2020, 63 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. À titre de comparaison, sur la même période en 2019, 83 départements étaient concernés par un arrêté préfectoral de limitation des usages.

    Ce bilan est réalisé chaque mois sous l’égide d'un comité de rédaction composé des différents producteurs et gestionnaires de données, animé par l'Office International de l’Eau (OIEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Usage
  • 06/10/2020  - www.eau-seine-normandie.fr

    La commission des aides du bassin Seine Normandie, a examiné 765 projets portés par des collectivités, entreprises, agriculteurs et associations pour améliorer la qualité de l’eau et des milieux aquatiques du bassin Seine-Normandie. Elle a délibéré, le vendredi 25 septembre 2020, et accordé plus de 125 M€ d’aides financières.
    Elle se réunit tous les 2 mois pour attribuer les aides conformément au programme «Eau & climat» 2019 –2024. La commission des aides est composée de 17 administrateurs de l’agence : 6 représentants des collectivités territoriales, 7 représentants des usagers, 3 de l’Etat et 1 du personnel de l’agence.
    Il faut savoir que 3,84 milliards d'euros représentent le montant d'aides du programme "Eau & climat" sur 6 ans (2019-2024) pour reconquérir la qualité de l'eau.
    Parmi les dossiers marquants, on note :
    - la construction d'un bassin de stockage de l’eau de pluie de 49 000 m3 à Paris-Austerlitz pour un montant de 45 M€ de subvention (soit 36% des aides octroyés). C’est un projet prioritaire du plan baignade en Seine et en Marne. Il permettra de diviser par deux le nombre de déversements d'eaux usées en Seine.
    - les investissements relatifs aux réseaux d’assainissement avec près de  28 M€ d’engagements (soit 22% des subventions octroyées) et contribuent à la mise en œuvre des objectifs des Assises nationales de l’eau du ministère de la Transition écologique.
    - le premier contrat projet de territoire pour la gestion des eaux (PTGE) sur la nappe de Beauce (45) et des projets d’économie d’eau, aides pour les entreprises  (Entreprise Tereos, SEDIF)…

    En quelques chiffres, les résultats attendus de la commission des aides :
    - 155 km de réseaux d’assainissement créés ou modernisés ;
    - +10 116 habitants raccordés aux réseaux d’assainissement ;
    - 252 km de rivières restaurées & renaturées ;
    - 72 ouvrages effacés ou équipés pour rétablir la continuité écologique des cours d'eau ;
    - 373 ha de zones humides protégées ou restaurées.

    Pour en savoir plus :
    - Le communiqué de presse
    - Le 11ème programme d'intervention 2019-2024 de l'agence de l'eau Seine-Normandie (plaquette générale des aides)
    - Le programme "Eau & Climat" de l'agence de l'eau Seine-Normandie
    - Bilan des Assises de l’eau du Comité national de l’eau du 16 juillet 2020

    Mots-clés:
    Climat, Donnée et système d'information, Assainissement, Gestion de l'eau et des milieux, Restauration, Continuité écologique, Qualité de la ressource
  • 05/10/2020  - www.cerema.fr

    Les plages sont des milieux sensibles qui évoluent dans le temps de manière naturelle ou anthropique, en particulier avec le changement climatique.

    Conçue par le Cerema, l'application RIVAGES a été lancée pour encourager les sciences participatives et alimenter la base de données sur l'évolution du trait de côte, la limite -généralement mouvante- entre la terre et la mer.

    C’est une application smartphone Android. Elle est téléchargeable gratuitement sur Google Play Store. L’application permet d’effectuer des relevés sur tous les types de plages, qu’elles soient à faible ou à forte marée, sur une plage à faible marée comme en Méditerranée, ou sur une plage à forte marée, comme on en trouve en Bretagne. L’application est simple à utiliser : le bouton Play pour démarrer ou arrêter l’enregistrement, le bouton envoi pour envoyer le fichier.

    Le suivi de trait de côte par smartphone représente un projet innovant qui mêle sciences participatives et surveillance du littoral. Il permet ainsi de sensibiliser la population aux problématiques liées au littoral telles que l’érosion du littoral et la protection de cet espace naturel qui lie la terre à la mer.

    En marchant au bord de la mer ou au pied des dunes, tous les citoyens peuvent participer à ce projet : effectuer des tracés du trait de côte grâce aux GPS des smartphones et les accompagner de photographies. Les données apportées par les utilisateurs de RIVAGES permettent une approche plus complète de l'évolution du trait de côte que les méthodes habituelles, en tenant compte des évolutions saisonnières.

    Les données effectuées via RIVAGES vont alimenter la base de données de relevés du trait de côte à grande échelle, utilisée afin de déterminer si le littoral avance, recule ou reste stable.
    Ces données sont envoyées au Cerema qui les traite à l'aide du logiciel MobiTC qui va combiner différentes sources de données. 

    Les données Rivages mélangées avec les données historiques ou des données provenant d’images satellite sont mixées et permettent d’analyser la tendance d’évolution des plages et la tendance de la tendance, comme par exemple "est-ce que ma plage recule plus vite ou moins vite qu’avant"..

    Où retrouver les données?
    La mise à disposition des données est  effective de différentes manières:
    - une visualisation sur le site Géolittoral
    - un téléchargement des données brutes (licence ouverte Etalab)
    - l’accès en serveur WMS/WFS sur l’espace CDATA du Cerema.

    Pour en savoir plus 
    Le suivi du trait de côte par smartphone sur le portail géolittoral-le portail de la mer et du littoral
    L'utilisation de l'application RIVAGES

    L'analyse des données

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Littoral, Données satellite, Photographie, Trait de côte, Plage, Cartographie, Analyse de la donnée, Sciences participatives
  • 28/09/2020  - adour-garonne.eaufrance.fr

    Le Système d’information sur l’eau (SIE) du bassin Adour Garonne réalise une mise à à jour continue des données sur l’eau du bassin. Le 25 septembre 2020, les acteurs de la surveillance du bassin, ont mis à disposition du public les données « hydrobiologie » manquantes dans le cadre des données qualité des cours d’eau pour la campagne de mesures 2019. Les évaluations de l'état écologique ont été calculées selon les règles d'évaluation en vigueur, présentées sur les fiches « stations de mesure ».

    Ainsi dans le cas des eaux superficielles et la qualité des rivières du bassin : l’accès aux fiches « stations de mesure de la qualité des eaux de surface" localise l'ensemble des stations appartenant à des réseaux de mesure de la qualité des eaux de surface : réseaux nationaux RNB (Réseau National de Bassin) et RCA (Réseau Complémentaire Agence), Réseau Hydrobiologique et Piscicole, Réseau de baignade eau douce, mais aussi réseaux départementaux et locaux.  

    L’accès aux données peut se faire par accès thématique : Etat des eaux superficielles  - Qualité des cours d'eau ; ou par l'accès rapide aux différentes fiches.

    La qualité de l'eau des principales rivières du bassin Adour-Garonne est régulièrement mesurée dans le cadre de réseaux mis en place depuis 1971. Ce dispositif de mesure est basé sur : Des contrôles de surveillance de l’état chimique et biologique pour s’assurer du bon état des cours d’eau ;  ou des contrôles de surveillance pour assurer un suivi spécifique aux zones protégées comme les captages pour l’eau potable ou les baignades ;  Enfin des contrôles opérationnels pour identifier les pollutions.

    Toutes ces données sont  disponibles et peuvent être visualisées ou téléchargées aux formats CSV, texte, et autres formats à consulter sur le SIE - Portail des données sur l’eau du bassin Adour-Garonne.

    Pour en savoir plus :
    -Qualité des cours d’eau
    -Le catalogue des données qui sont également diffusées sous forme d'archives
    -L’accès cartographique
    -Les sites partenaires du bassin
    -Les sites du Système d'Information sur l'Eau

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Espèce, Cours d’eau, Qualité de la ressource, Hydrobiologie, Cartographie
  • 21/09/2020  - www.maine-et-loire.fr

    La politique de l’eau en France fait intervenir plusieurs acteurs : intercommunalités, services de l’État, départements, agences de l’eau. Face à un enjeu de transparence pour les citoyens et usagers qui sont nombreux à se poser des questions sur leur eau, à s’interroger sur leur santé et leur environnement, le Département de Maine-et-Loire s’est doté d’un Observatoire de l’eau en 2011.

    Le site de l’Observatoire dédié à la ressource en eau en Anjou fait peau neuve, afin d’améliorer la qualité de l’information apportée aux usagers à travers le site. Parmi les nouveautés, on notera :
    - 177 fiches communes permettant à chacun de découvrir les données essentielles sur l’eau près de chez lui ;
    - Un recours à de la datavisualisation et à des cartographies interactives.

    Les données et infos pratiques accessibles à tous sont organisées sous forme de rubriques :
    - « L’eau en Anjou », qui  donne des données essentielles sur les cours d’eau du territoire, leur faune, leur flore, et explore de manière détaillée la question de leur qualité et de son évolution ;
    - « Usages de l’eau » qui apporte des réponses aux questions fréquentes autour de la pêche, des baignades, de l’assainissement, de l’eau potable ou de la navigation ;
    - « Annuaire des acteurs de l’eau »;
    - « Surveiller et Protéger » qui regroupe Les actions menées par le Département pour améliorer la qualité des cours d'eau et des milieux ;
    - « Ça coule de source » : une nouvelle rubrique participative pour expliquer en schéma et avec des mots simples des questions parfois complexes. Elle permet à tous de poser des questions : Quelle est la qualité de votre eau du robinet ? Quels sont les plans d’eau où l’on peut se baigner ? Qui est en charge de l’assainissement dans votre commune ? Qu’est-ce que le petit cycle de l’eau ? …

    Le Département de Maine-et-Loire est propriétaire du domaine public fluvial (250km de rivières) et entretient ces cours d’eau. Il surveille la qualité de certains cours d’eau (77 points de contrôle), déploie un réseau d’éclusiers sur le territoire, pour accompagner les plaisanciers et accompagne les communes, notamment sur les questions d’assainissement.

    Pour en savoir plus :

    Découvrir le site eau-maine-et-loire.fr et Observatoire de l'eau

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Eau potable et assainissement, Prix de l'eau, Gestion de l'eau et des milieux, Cours d’eau, Plan d'eau, Politique publique, Gouvernance, Qualité de la ressource, Quantité de la ressource, Sécheresse, Santé, Usage
  • 18/09/2020  - www.oieau.fr

    La pluviométrie a été géographiquement très contrastée durant le mois d’août 2020. Les passages perturbés ont été fréquents des Hauts-de-France à la Bretagne et au nord de la Nouvelle-Aquitaine avec des précipitations qui ont atteint une fois et demie à deux fois et demie la normale. Sur le reste du pays, les épisodes pluvieux ont été plus rares. Les cumuls pluviométriques sont restés très déficitaires de l’est des Hauts-de-France à la Lorraine, du Berry à la Franche-Comté ainsi que sur la région PACA et l’est de la Corse.

    La sécheresse des sols superficiels conserve sur les trois derniers mois, un caractère sévère, avec des sols superficiels très secs à extrêmement secs.

    Concernant les eaux souterraines, la vidange se poursuit et l’ensemble des niveaux de nappes d’eau souterraine sont en baisse. La situation au mois d’août reste satisfaisante sur une grande partie ouest du territoire. Néanmoins elle continue de se dégrader sur les nappes réactives du Bassin parisien, de Lorraine et du Massif Central, du fait de l’absence de pluviométrie. Enfin, la situation est peu favorable dans les secteurs accusant des recharges déficitaires depuis plusieurs hivers : nappes de la plaine d’Alsace, des couloirs de la Saône et du Rhône et de l’est du Massif Central.

    Concernant les cours d’eau, les valeurs de débits sont globalement stables sur l’ensemble du pays.  Les stations de mesure présentant des débits de base les plus faibles, ont fortement augmenté (182 stations en août contre 168 stations en juillet).
     
    Le taux de remplissage des retenues a baissé par rapport au mois précédent sur l’ensemble du territoire, à l’exception du Sud-Est du territoire où les niveaux restent supérieurs à 80%.

    Au 10 septembre 2020, 78 départements ont mis en œuvre des mesures de restriction des usages de l’eau contre 81 départements sur la même période l’an passé.

    Ce bilan est réalisé chaque mois sous l’égide d'un comité de rédaction composé des différents producteurs et gestionnaires de données, animé par l'Office International de l’Eau (OIEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Usage
  • 18/09/2020  - fr.euronews.com

    La sécheresse des rivières affecte de plus en plus fréquemment les ressources en eau du continent : les populations et les économies doivent trouver de nouveaux moyens de s'adapter.

    Au 1er juin 2018, 4,5 % des rivières et fleuves européens contre 35,9 % le 20 octobre de la même année, affichaient un niveau d’eau anormalement bas, le plus bas depuis au moins 1991.
    Cette année, la sécheresse est apparue dans de nombreuses régions de l’Europe dès le mois d’avril, selon les données du Service Copernicus concernant le changement climatique (C3S), faisant de 2020 la troisième année consécutive à présenter des conditions de sécheresse inattendues, d’après le Service Copernicus de gestion des urgences.

    À l'avenir, les sécheresses extrêmes risquent de s’aggraver. Les chercheurs (Université d’Utrecht –Pays-Bas) estiment que 11 millions d’individus et 4,5 millions d'hectares supplémentaires pourraient être confrontés chaque année à des sécheresses qui ne se produisaient auparavant qu'une fois tous les 10 ans.

    Ces sécheresses impactent l'approvisionnement en eau, en énergie, le transport fluvial, l'agriculture ... :
    - En Allemagne, les bas niveaux du Rhin ont des répercussions économiques plus importantes que par le passé. Selon un rapport récent, l'industrie du transport maritime aurait perdu aux alentours de 2,4 milliards d'euros
    - Aux Pays-Bas, la sécheresse record de 2018 a causé l’abaissement du niveau des nappes phréatiques, exposant un million de logements à un risque d'affaissement des sols.
    - Au Royaume-Uni, les experts de MaRIUS estiment qu'au cours des 40 dernières années, les faibles débits ont empêché environ 4,6 TWh de production électrique, entraînant des pertes de 45 millions de livres par an pour les entreprises.

    Selon une étude récente du Centre commun de recherche (CCR), la mise en place de mesures d'atténuation, l'amélioration de la planification et de la gestion de l'eau dépendent de plus en plus des données climatiques, celles-ci aident à prévoir quand des périodes de sécheresse pourraient survenir.

    Quels services et outils développent les experts en Europe ?

    Les experts du C3S et de l’Institut suédois de météorologie et d’hydrologie (SMHI) développent actuellement un service qui se base sur des modèles hydrologiques et climatiques régionaux pour prévoir les débits d'eau sur plusieurs mois…

    En Espagne, la Confédération hydrographique du Bassin du Júcar, qui approvisionne en eau d'irrigation environ 150 000 hectares de terres, des villes, centrales hydroélectriques et industries, se base sur les informations climatiques fournies par le C3S pour adapter son allocation d’eau aux conditions météorologiques et aux apports en eau.  Il en est de même de la société de distribution de l’eau à Madrid (fournit de l’eau à 6 millions de personnes). Cette activité vise à relier les données climatiques et hydrologiques européennes aux données locales

    En Italie, on a développé, pour une meilleure gestion de l'eau, le service SmartRIVER qui utilise des données climatiques de C3S et d’autres fournisseurs, et des données spécifiques à chaque site (par ex., des stations météorologiques), pour réaliser des prévisions de débit et de disponibilité des ressources en eau adaptées aux besoins des utilisateurs. SmartRIVER  évalue, deux fois par mois, les volumes d'eau entrants pour le réservoir du Ridracoli qui renferme 30 millions de m3 d'eau et approvisionne plus d'un million de personnes en eau potable, sur quatre provinces…

    Les experts disent que pour prédire avec précision le débit d’un cours d’eau, il est nécessaire de simuler l'ensemble du cycle de l'eau. Aujourd’hui, les satellites permettent de réaliser des prévisions hydrologiques dans des régions du monde où ils ont que peu ou pas d'observations au sol… Des incertitudes persistent. Mais les innovations en matière de télédétection sont très prometteuses…

     

    Pour en savoir plus :
    Consortium de recherche MaRIUS
    Service Copernicus concernant le changement climatique (C3S)
    Service Copernicus de gestion des urgences.

    Mots-clés:
    Changement climatique, Donnée et système d'information, Eau potable, Espèce, Gestion de l'eau et des milieux, Milieu et habitat, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Substance et polluant, Hydrologie, Sécheresse, Données climatiques, Données satellitaires, Modèle hydrologique, Données météorologiques, Télédétection, Gestion quantitative, Ressource en eau
  • 15/09/2020  - www.insu.cnrs.fr

    Les phénomènes extrêmes et particulièrement la sécheresse sont de plus en plus fréquents en France. La détection, la quantification et le suivi de ces phénomènes sont essentiels pour les gestionnaires des ressources en eau et de l’agriculture.

    De nombreuses séries temporelles de données satellitaires dont certaines dépassent trente ans, sont disponibles. Elles permettent de réaliser des analyses statistiques des anomalies de propriétés de surface tel que le contenu en eau du sol ou le développement du couvert végétal et de proposer des indicateurs décrivant notamment la sécheresse agronomique.

    Deux chercheurs du Centre d’études spatiales de la biosphère (CESBIO/OMP, CNRS / Université Paul Sabatier / IRD / CNES) ont décrit le potentiel de ces indices basés sur des mesures multi-capteurs multi-spectrales pour la quantification et l’identification des phénomènes de sécheresse. Il s’agit particulièrement des indices MAI (Moisture anomaly index) et VAI (Vegetation anomaly index) estimés respectivement à partir des mesures satellitaires micro-ondes et optiques.

    Afin de faciliter l’accès à ces informations, la plateforme web FREDI  a été créée. Elle décrit ces indices en France métropolitaine à l’échelle de la région ou du département. On peut cliquer sur la carte pour sélectionner une région et ou zoomer sur un département. Elle illustre la situation de la sécheresse des vingt dernières années à l’échelle mensuelle. Elle montre notamment le caractère exceptionnel de la sécheresse de l’été 2019, assez généralisée sur la France, ainsi que le contexte de manque d’eau de l’été 2020, particulièrement sur les régions du Nord de la France au début de l’été.

    Pour en savoir plus :
    Consuter la plateforme FREDI

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Milieu et habitat, Sol, Sécheresse, Agriculture, Données satellitaire, Données micro-ondes, Données optiques
  • 03/09/2020  - www.sandre.eaufrance.fr

    Le Sandre a publié la fiche des métadonnées « Limites relatives aux usages de pêche » sur l’Atlas-Catalogue. Ce produit contient les limites maritimes liées aux usages de pêche et issues des réglementations française et européenne. Ces limites sont gérées par la Direction des pêches maritimes et de l'aquaculture (DPMA) du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation.

    Ces limites sont réparties en trois catégories :

    -Limite intérieure de la bande côtière de pêche (6 milles marins) : France métropolitaine.

    -Limite des 3 milles marins: France métropolitaine ; Mayotte; La Réunion; Guyane; Martinique; Guadeloupe; Saint-Martin; Saint-Pierre-et-Miquelon.

    -Limite de pêche en Outre-mer (100 milles marins) : Mayotte ; La Réunion ; Guyane ; Martinique; Guadeloupe.

    Le produit « Limites relatives aux usages de pêche » est à utiliser complémentairement au produit numérique « Délimitations maritimes » du Shom (Service hydrographique et océanographique de la marine nationale) qui représente les limites des espaces maritimes de souveraineté ou de juridiction de la France dans le monde.

    Le produit « Délimitations maritimes » est visualisable sur data.shom.fr (catégorie Limites maritimes) et téléchargeable sur le portail national des limites maritimes (https://limitesmaritimes.gouv.fr). On retrouve une carte interactive pour consulter, visualiser et télécharger les données.

    Quid des délimitations maritimes et de data.shom.fr

    Les espaces maritimes de la France, d’une surface totale d’environ 10,7 millions de km², représentent le deuxième espace maritime mondial derrière celui des États-Unis. L’outre-mer génère 97% de ces espaces. La France est ainsi un État côtier riverain de presque tous les océans.

    Les espaces maritimes États côtiers sont régis par le droit international notamment le droit de la mer qui regroupe l’ensemble des règles relatives à la définition et à l’usage des espaces maritimes.

    Dans un souci de diffusion des éléments officiels qui servent à la délimitation des espaces maritimes relevant de la souveraineté de la République française, notamment les références légales et données numériques, le portail national des limites maritimes, a été créé par l’Article 16 de l’ordonnance n° 2016-1687 du 8 décembre 2016.

    Le décret n° 2017-821 du 5 mai 2017 a confié la conception du portail et la mise en œuvre au Shom (Service hydrographique et océanique de la marine national).

    Le portail data.shom.fr est la plate-forme de l’information géographique maritime et littorale de référence conforme aux exigences de la directive INSPIRE (2007/2/CE) du 14 mars 2007.

    Les délimitations maritimes sont présentées, mais le portail data.shom.fr permet également de rechercher, de consulter (visualiser) et d’accéder aux données géolocalisées du Shom.

     

    Pour en savoir plus :

    - Consulter le  document sur l’Atlas du Sandre

    - Le portail national des limites maritimes

    - La plateforme géographique du Shom

    - Les formats de fichiers et leurs attributs et ou télécharger toute la fiche de métadonnées

     

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Littoral, Mer et océan, Usage, Pêche et aquaculture, Limites maritimes, Données ouvertes, Limites relatives aux usages de pêche, Restriction, Régulation, Zones Cartographie, Directive INSPIRE
  • 19/08/2020  - www.oieau.org

    Les passages perturbés ont été rares et peu actifs et les orages, peu fréquents, ont principalement concerné le relief. La pluviométrie a été exceptionnellement faible, déficitaire de plus de 70 % en moyenne sur la France. À l’échelle régionale, juillet 2020 a été le mois de juillet le moins pluvieux depuis 1959 dans les Pays de la Loire, le Centre-Val de Loire, l’Île-de-France, le Grand Est ainsi qu’en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie.

    Les sols superficiels se sont nettement asséchés durant le mois de juillet du fait de l’important déficit pluviométrique et de températures plus élevées que la normale en seconde partie de mois. Sur les trois derniers mois, la sécheresse des sols conserve un caractère sévère de la Normandie aux Hauts-de-France jusqu’au Grand Est, à la Bourgogne-Franche-Comté et au nord de la région Auvergne- Rhône-Alpes, avec des sols superficiels très secs (en moyenne une fois tous les 10 ans) à extrêmement secs (en moyenne une fois tous les 25 ans).

    Concernant les eaux souterraines, la vidange s’est poursuivie et l’ensemble des niveaux de nappes sont en baisse en juillet. Ce constat est habituel à cette période de l’année : les pluies estivales arrivant à s’infiltrer dans les sols sont absorbées par la végétation et n’atteignent que rarement les nappes.
    Comme les mois précédents, la situation est contrastée sur le territoire. Le bénéfice de la recharge abondante de l’hiver dernier se poursuit et la situation au mois de juillet reste satisfaisante sur une grande partie du territoire. Toutefois, la situation reste moins favorable dans les secteurs où la recharge hivernale n’a été suffisante : nappes de la plaine d’Alsace, des couloirs de la Saône et du Rhône et de l’est du Massif Central. Par ailleurs, la situation s’est dégradée durant le mois de juillet sur certaines nappes réactives, sensibles à l’absence de pluviométrie : les nappes de la craie champenoise, des calcaires jurassiques de Lorraine et du Berry, du socle du Limousin et des formations complexes de la Côte d’Azur affichent des niveaux modérément bas. A noter que les niveaux sont globalement au-dessus, voire très au-dessus dans le bassin aquitain, de ceux constatés l’année précédente à cette même époque.

    Concernant les cours d’eau, les valeurs de débits ont globalement diminué sur l’ensemble du pays avec une augmentation des stations présentant des valeurs inférieures au médian de 72%, contre 56,5 % en juin. Les stations présentant des débits de base les plus faibles, inférieurs au décennal sec, ont fortement augmenté en juillet (168 stations contre 46 stations en juin).

    Le taux de remplissage des retenues a légèrement baissé par rapport au mois précédent, à l’exception du quart Sud-Est du territoire où les niveaux restent supérieurs à 80 %.

    Au 12 août, 75 départements ont mis en oeuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. À titre de comparaison, sur la même période l’an passé, 84 départements étaient concernés par un arrêté préfectoral de limitation des usages. Ce chiffre était de 49 en 2018.

    Mots-clés:
    Pluie et neige, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse
  • 10/08/2020  - www.meteofrance.fr

    Climat HD de Météo-France est une application simple pour visualiser les évolutions du climat et ses impacts. C'est un outil numérique unique en France qui synthétise les travaux des climatologues et intègre les données issues des travaux du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), auxquels Météo-France contribue activement.

    Météo-France collecte, contrôle et archive les données climatiques (température, les précipitations, humidité, pression atmosphérique, vent et rayonnement) dans une base nationale couvrant la métropole, les outremers et les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).

    Climat HD est accessible à tous, donnant accès à des messages clés et des graphiques simples pour mieux appréhender le changement climatique et ses impacts depuis le début des mesures et jusqu’à l’horizon 2100, à l’échelle du pays et de ses régions. Toutes ces données sont notamment utilisées pour constituer de longues séries de référence, sur 100 à 150 ans. Elles permettent de replacer les événements climatiques extrêmes dans un contexte à long terme, de fournir de meilleures données pour évaluer et calibrer les modèles numériques globaux et régionaux du climat.

    On peut consulter les tendances des évolutions du climat au XXIe siècle à travers une carte interactive : en France métropolitaine, dans une région ou un département comme le Limousin (87) par exemple (voir l'accentuation du réchauffement depuis les années 1980, le réchauffement plus marqué au printemps et en été, peu ou pas d’évolution des précipitations mais des sécheresses en progression ; pour le climat futur : peu d’évolution des précipitations annuelles au XXIe siècle, poursuite de la diminution du nombre de jours de gel et de l’augmentation du nombre de journées chaudes, quel que soit le scénario, et assèchement des sols de plus en plus marqué au cours du XXIe siècle en toute saison...).

    L'outil s’appuie notamment sur plus de 200 séries mensuelles homogénéisées de températures minimales et maximales et environ 1100 séries mensuelles homogénéisées de précipitations.

    Récemment, il a été enrichi d'une rubrique dédiée à l'évolution du climat sur l’île de La Réunion.

    Pour en savoir plus :
    Consulter le communiqué de presse de Météo-France

    Mots-clés:
    Climat, Pluie et neige, Donnée et système d'information, Sol, Sécheresse, Usage, Agriculture, Industrie, Température, Modélisation, Données climatiques, Cartographie, Simulation, Station météorologique
  • 07/08/2020  - solidarites-sante.gouv.fr

    Le ministère de la santé a publie le bilan des analyses microbiologiques menées au cours de la saison balnéaire 2019 sur 3 348 sites de baignades (1 304 en eau douce et 2 044 en eau de mer) montre que près de 93% des sites sont d’excellente ou de bonne qualité.

    La qualité des eaux est en amélioration depuis 2013. La part des eaux d'excellente qualité est passée de 76,5% à 79,1% pour les eaux intérieures, et de 85,2% à 87,4% pour les sites côtiers.
    Chaque année, plus de 34 000 prélèvements d’échantillons d’eau sont réalisés à des fins d’analyse par des laboratoires agréés par le ministère chargé de la santé.

    A la fin de la saison balnéaire 2019, les Agences régionales de santé (ARS) ont établi le classement des eaux de baignade en fonction des valeurs seuils fixées par la directive 2006/7/CE pour les paramètres Escherichia coli et entérocoques intestinaux. Leur présence dans l’eau indique une contamination d’origine fécale plus ou moins forte en fonction des concentrations relevées.
    Les résultats des analyses microbiologiques sont publiés en temps réel durant toute la saison balnéaire sur le site dédié aux sites de baignades http://baignades.sante.gouv.fr .

    Une carte des eaux de baignade est mise à disposition du public. Les vacanciers sont ainsi informés : Quelle est la plage la plus proche de chez eux ou de leur lieu de vacances ? Quelle était la qualité de l'eau la saison dernière ? Où peux t’on se baigner sans risque ? Le dernier résultat d'analyses disponible est-il bon ou mauvais ? On peut choisir à travers un menu le département, la commune et le site afin de localiser la zone de baignade, zoomer et obtenir le classement et tous les résultats.

    Pour la saison balnéaire 2020, dans le contexte particulier de l’épidémie de COVID-19, les recommandations sanitaires en matière de baignade portent avant tout sur l’existence d’un profil de baignade au titre du Code de la santé publique. Le profil de baignade est un outil de gestion préventive qui évalue la vulnérabilité du site à travers l’inventaire et l’analyse des sources de pollution de la baignade (contamination bactériologique, chimique, développement algal et de cyanobactéries, présence de méduses, rejets d’eaux usées, etc.), et définit des mesures de gestion pour réduire ces risques de pollution.

    Pour en savoir plus :
    - Consulter ou télécharger la synthèse 2019 de la qualité de l’eau de baignade en France et le classement des zones de baignade
    - Consulter ou télécharger le bilan national de 2019
    - Consulter l’ARS de chaque région : celle de la Nouvelle-Aquitaine par exemple

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Littoral, Plan d'eau, Réglementation, Prélèvement, Qualité de la ressource, Santé, Cartographie, Eau de baignade, Données microbiologiques, Directive 2006/7/CE, Profil de baignade
  • 06/08/2020  - www.brgm.fr

    En France, les périodes de sécheresse sont de plus en plus fréquentes et plus intenses. Une forte sollicitation estivale des nappes souterraines – liée à la fréquentation touristique et à l’irrigation – peut aggraver ce phénomène et contraindre les particuliers à un usage restreint de l’eau . Au 13 août 2020 (sur le site propluvia), 77 départements se trouvent en situation de restrictions d’usage (au-delà de vigilance) et on compte 170 le nombre total d'arrêtés en cours.

    Le mois de juillet 2020 s’est distingué par une sécheresse météorologique, caractérisée par un déficit prolongé de pluies et une sécheresse des sols, marquée par un déficit en eau des sols,  importantes. La vidange des nappes s'est poursuivie sur l’ensemble des nappes du territoire. Ce phénomène est habituel en cette période. Les précipitations estivales génèrent rarement des pluies efficaces permettant de recharger les nappes, l’eau réussissant à s’infiltrer dans les sols étant entièrement reprise par la végétation.

    Le suivi de la situation hydrogéologique fait l’objet d'un bulletin national, réalisé chaque début de mois par le brgm. Il comprend la carte de l’état des nappes d’eau souterraine (BRGM) indiquant les grands ensembles hydrogéologiques et le niveau de l’eau dans le sous-sol. Près de 3000 forages équipés permettent le suivi régulier des niveaux d’eau souterraine, diffusé sur le portail Ades (portail d’accès aux données sur les eaux souterraines) et rendent possible la cartographie des niveaux.

    Toutes ces informations sont consultables dans le détail sur le site du BRGM (Etat des nappes d’eau, tendances d’évolution) et dans les prochains jours du nouveau bulletin national de situation hydrologique (BSH) sur le site Eaufrance.

    Les régions françaises ne sont pas « égales » face au risque de sécheresse notamment en fonction des réserves d’eau souterraine dont elles disposent.

    Parmi les 6500 aquifères que compte la France, 200 sont d’importance régionale et possèdent une superficie comprise entre 1000 et 100 000 km2. Le plus important est celui de la Craie, dans le Bassin parisien, il s’étend de la Normandie et des Hauts-de-France à la région Centre-Val de Loire. Les plus petits se situent dans les massifs granitiques (Bretagne, Auvergne) et ne font que quelques dizaines de kilomètres carrés.
    Les différents types d'aquifères ont des comportements très différents en cas de sécheresse ou de période de fortes précipitations. Le processus d’infiltration de l’eau dépend de la perméabilité du sol. Les eaux souterraines qui s’écoulent dans ces aquifères occupent les vides laissés par la roche (pores, fissures, fractures). La « recharge saisonnière » qui s’étend en général d’octobre à avril, fait augmenter le niveau de la nappe.
    On distingue :
    - Les nappes inertielles, comme les grands bassins sédimentaires (les Bassins parisien et aquitain), comportent des roches comme la craie, le calcaire non karstique et le grès. Leur réaction face à la sécheresse (vidange) ou aux précipitations (recharge) est lente ;
    - Les nappes réactives répondent à un manque de pluies par un déstockage de l’aquifère en quelques semaines et, se rechargent plus rapidement en cas de fortes pluies.

    Pour en savoir plus :
    -Le bulletin de situation hydrogéologique au 1er août 2020
    -Télécharger la carte de France de la situation des nappes au 1er août 2020
    -Le site Propluvia : carte des arrêtés des mesures de restriction d’eau
    -Le bulletin national mensuel de la situation hydrologique en France
    -Bdlisa - Eaufrance (Base de données des limites des systèmes aquifères) : un référentiel cartographique du Système d'Information sur l'Eau
    -Ades – Eaufrance (Accès aux données des eaux souterraines)
    -La vidéo du cycle de l’eau souterraine (BRGM TV/Youtube, 2012).
    -Le BRGM
    -Article de presse sur les nappes d’eau
     

    Mots-clés:
    Climat, Pluie et neige, Donnée et système d'information, Eau potable, Cours d’eau, Eau souterraine, Réglementation, Hydrologie, Sécheresse, Usage, Agriculture
  • 05/08/2020  - outremers360.com

    La mangrove est un écosystème remarquable présent dans tous les territoires tropicaux d’outre-mer à l’exception de La Réunion, et sur 70% des côtes tropicales du monde. Les mangroves fournissent de nombreux services : protection des côtes contre la houle et l’érosion, purification de l’eau, nurserie pour les poissons, habitat essentiel pour l’avifaune et les crustacés ou encore stockage de carbone.

    Le 26 juillet 2020, à l'occasion de la journée internationale des mangroves, le comité français de l’UICN, le Conservatoire du littoral, et l’Initiative française pour les récifs coralliens (IFRECOR) ont publié une nouvelle cartographie des mangroves.

    Grâce aux dernières technologiques – le cloud computing proposé par Google Earth Engine d’une part, et le lancement de la série de capteurs optiques Sentinel 2  dans le cadre du programme Copernicus de l’Agence Spatiale Européenne (ESA – European Space Agency) d’autres part, il a été possible de produire des images très récentes (2019-2020). Ces images satellites ont permis de délimiter avec une grande précision les zones de mangroves végétalisées, de Guadeloupe, Martinique, Guyane, Mayotte, Europa (Iles Eparses) et Nouvelle-Calédonie, soit 99 % des mangroves d’outre-mer , dont la surface totalise 87 773 hectares.

    Le projet  CARNAMA (Cartographie nationale des mangroves), réalisé pour le compte de l‘IFRECOR (Initiative française pour les récifs coralliens) en 2020, a permis de cartographier à une précision jamais encore atteinte les mangroves françaises.

    Les fichiers .kml (format de données XML utilisé pour afficher des informations dans un contexte géographique) sont lus avec le navigateur Google Earth, de chaque territoire concerné par CARNAMA sont disponibles en téléchargement :

    -Guyane
    -Nouvelle-Calédonie
    -Guadeloupe
    -Martinique
    -Mayotte
    -Europa (îles éparses)
    -Couche nationale 2020 (tous territoires inclus)

    Cette cartographie est une première étape qui sera complétée par la validation terrain et réalisée grâce aux membres du Réseau d’Observation et d’aide à la gestion des Mangroves (ROM). Les nouveaux chiffres surfaciques de mangroves vont donc permettre à la France et aux collectivités de mieux évaluer l’efficacité des actions de protection en suivant l’évolution des surfaces de mangroves, que ce soit par des mises à jour régulières de la cartographie ou des remontées de terrain par le biais du ROM.

    Pour en savoir plus :
    -Le projet CARNAMA
    -La journée internationale des mangroves
    -Les objectifs du réseau d’observation des mangroves et l’application mobile ROM
    -La Carte des observations sur le terrain
    -Le Pôle-Relais Zones Humides Tropicales
    -D’autres informations sur le site de l’IUCN
    -
    Article de Wikipédia sur Sentinel 2

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Service écosystémique, Flore, Préservation, Zone humide, Données satellites, Cartographie, Mangrove, Application mobile
  • 30/07/2020  - info-secheresse.fr

    La sécheresse s'installe en France en cette fin de Juillet 2020.  
     
    Au 29 juillet, 30% stations de mesure de débit des cours d’eau et 43% des stations de suivi des niveaux des nappes affichent des valeurs modérément basses à très basses sur le territoire métropolitain.
     
    Au 30 juillet, ce sont 130 arrêtés de restriction d’eau qui ont été pris par les Préfets à ce jour, couvrant un total de 68 départements, une situation qui illustre l’étendue de cette problématique dans nos territoires.

    Face aux situations de sécheresse et stress hydrique récurrentes, la start-up imaGeau du groupe Saur lance en juin 2020, la plateforme  info-secheresse.fr. C’est  une application web, qui met à disposition des acteurs de l’eau et du grand public un accès gratuit et continu, aux données sécheresse qualifiées et spatialisées des départements : une approche multifactorielle, croisant en particulier les indicateurs météorologie, hydrologie et hydrogéologie.

    Quelles sont les données disponibles ?
    Grâce aux données publiques, la plateforme info-secheresse.fr rassemble sur un seul site et interprète en continu les données pluviométriques, hydrologiques et hydrogéologiques et permet ainsi de surveiller en temps réel l’évolution de la ressource en eau des territoires.
    Au quotidien, l’application web recueille des données issues de capteurs installés dans les ouvrages de production d’eau souterraine ou du côté des cours d’eau, mais également des données relatives aux précipitations ou d’autres, historiques et statistiques, disponibles sur les serveurs de l’État.
    Info-secheresse.fr valorise plus de 100 millions de données publiques liées à la pluviométrie, au niveau des nappes phréatiques et au débit des cours d’eau afin de caractériser le risque sécheresse en France.

    Actuellement, les données issues de 4492 stations sont affichées:

    - 1022 stations météorologiques fournissent des données pluviométriques journalières (pour 39 années issues du projet ERA 5 de l'ECMWF, centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme) ;
    - 1 480 stations de mesure de débit des cours d’eau mises à jour quotidiennement (Plus de 30 ans de données provenant d’Eaufrance) ;
    - 1991 stations de surveillance du niveau des nappes dont la fréquence de mise à jour varie de journalière à mensuelle (Données sur une quinzaine d’années provenant d’Eaufrance).

    Cela représente une intégration de plus de 180 000 nouvelles données brutes/jour. Ces différentes données sont validées et valorisées en indicateur de sécheresse selon des règles de calculs conformes aux standards internationaux (près de 30 000 indicateurs calculés quotidiennement). De quoi assurer une vision claire de l’évolution de la ressource en eau d’un territoire et prendre les mesures qui s’imposent. Ces indicateurs bénéficient ensuite d’une représentation cartographique ergonomique et intuitive.
     
    Pour utiliser Info Sécheresse, la création d’un compte gratuit est nécessaire.

    Pour en savoir plus :
    - Le site Propluvia : le site dédié aux arrêtés de restriction d'eau
    - Le site Eaufrance : pour consulter le bulletin national de situation hydrologique
     - Un peu d’histoire de la start up ImaGeau : Hydrogéologues du CNRS - Laboratoire Géosciences de Montpellier
    - La dernière vidéo des  coulisses Info-secheresse.fr
    - Actualité du 29 juillet sur Info-secheresse.fr
     

    Mots-clés:
    Changement climatique, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Réglementation, Prélèvement, Hydrologie, Sécheresse, Usage
  • 27/07/2020  - www.sandre.eaufrance.fr

    La BD TOPAGE® est le nouveau référentiel  hydrographique français. Issue d'un partenariat entre l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) et l'Office français de la biodiversité (OFB), elle remplace la BD CARTHAGE  ® (Base de Données  sur la CARtographie THématique des AGences de l'eau et du ministère chargé de l'environnement) pour faire face à l'évolution des technologies et des enjeux de connaissance et de gestion locale.

    La BD TOPAGE® est donc plus précise (précision métrique), plus exhaustive, conforme à la directive européenne INSPIRE et compatible avec le référentiel  à grande échelle de l'IGN (RGE®).
    Sa vocation est donc de permettre l'interopérabilité avec les acteurs publics qui utilisent le RGE® et de servir de socle commun pour tous les référentiels  métiers de l'eau.

    La BD TOPAGE® se compose des jeux de données des cours d'eau, plans d'eau, tronçons hydrographiques, surfaces élémentaires, noeuds hydrographiques (sources et exutoires), limites terre-mer, bassins hydrographiques et bassins versants topographiques.
    La première version de la BD TOPAGE® métropole est désormais disponible sur l'atlas-catalogue du Sandre. Toutes les données sont mises à disposition sous licence ouverte.

    Toutes ces informations sont accessibles directement depuis les fiches de métadonnées  de l'atlas-catalogue du Sandre :

     - Cours d'eau - Métropole 2019 - BD Topage®

    - Tronçons hydrographiques - Métropole 2019 - BD Topage®

    - Plans d'eau - Métropole 2019 - BD Topage®

    - Surfaces élémentaires - Métropole 2019 - BD Topage®

    - Bassins hydrographiques - Métropole 2019 - BD Topage®

    - Bassins versant topographiques - Métropole 2019 - BD Topage®

    - Limites terre-mer - Métropole 2019 - BD Topage®

    - Noeuds hydrographiques - Métropole 2019 - BD Topage®

     La mise à jour de la BD TOPAGE® sera collaborative, un groupe de travail réfléchit actuellement à la définition  d'un dispositif de mise à jour pour ce référentiel national.

    Pour en savoir plus, n'hésitez pas à contacter le Secrétariat Technique du Sandre à l'adresse sandre@sandre.eaufrance.fr
     

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Plan d'eau, Hydrologie, Bassin hydrographique, Directive inspire, Référentiel RGE®, Cartographie, Bassin versant topographique, Milieux humides, Base de données, Référentiel métiers de l'eau, Interopérabilité
  • 24/07/2020  - www.sandre.eaufrance.fr

    En application de la directive‑cadre sur l’eau (DCE), tous les 6 ans, les agences de l'eau réalisent un état des lieux basé sur la qualité des eaux, définie grâce à l'exploitation des données sur les milieux aquatiques (inventaires biologiques et analyses physico-chimiques) ; et l'identification des activités anthropiques à l'origine de la dégradation de ces milieux.

    Pour faire suite à l’état des lieux 2019 (données sur les pressions, état, caractérisation des masses d'eau), le Sandre vient de publier en juillet 2020 la version 1.1 du scénario d’échanges de données du référentiel des masses d'eau aux formats géographiques.

    Le référentiel des masses d'eau est le découpage territorial élémentaire des milieux aquatiques destiné à être l'unité d'évaluation de la Directive cadre sur l'eau (DCE). Au sein de ce référentiel, on distingue par exemple les masses d'eau superficielles (cours d'eau, plans d’eau, littoral, ...) et les masses d'eau souterraine, etc.

    Le scénario d’échanges aux formats géographiques s’inscrit dans le cadre d’une harmonisation nationale des données ayant trait au référentiel des masses d'eau. Il répond à un objectif d'échange des données entre les différents acteurs impliqués dans l'utilisation du référentiel des masses d'eau selon un format Sandre simplifié. Ce document détaille : la sémantique, le caractère obligatoire et facultatif, la syntaxe, des données échangées et les modalités techniques et organisationnelles de l'échange. Ainsi le scénario d'échanges repose sur un ou plusieurs dictionnaires de données et se matérialise par des fichiers aux formats XML et PDF.

    Pour en savoir plus sur la thématique des masses d’eau :

    - Dictionnaire de données, Référentiel Masses d'eau – version 1.4

    - Dictionnaire de données, Référentiel hydrographique – version 2

    - Dictionnaire de données, Ressources de l’environnement – version 3.1

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Littoral, Plan d'eau, Pression, Qualité de la ressource, Quantité de la ressource
  • 17/07/2020  - www.eaurmc.fr

    Lancée en 2013 par les agences de l’eau, l’application mobile « Qualité rivière » permet d’informer sur l’état écologique des cours d’eau et les poissons qui vivent dans les rivières. Elle fait peau neuve en 2020 et s’enrichit des données sur les sites de baignades.

    Avec les mises à jour des données 2019, l’édition 2020 propose désormais d’accéder aux données sur la qualité bactériologique des eaux de baignade issues du ministère de la Santé. Elles sont actualisées régulièrement et disponibles en temps réel.

    Les lieux de baignade sont classés selon un pictogramme et un code couleur indiquant la qualité sanitaire des eaux surveillées pour se baigner sans risque pour la santé. De qualité excellente en bleu, de bonne qualité en vert, de qualité suffisante en jaune et insuffisante en rouge. Par exemple, actuellement, les sites de baignade du Pont d’Anduze dans le Gard ou l’étang de Malague en Maine-et-Loire sont indiqués de qualité « excellente ».

    Les vacanciers ou les pêcheurs peuvent accéder via smartphones et tablettes aux données de la rivière la plus proche ou d’une rivière de leur choix en tapant un code postal ou le nom de la commune. Grâce à un code couleur défini, une carte interactive permet de savoir si le cours d’eau sélectionné est en « très bon état » (bleu), « bon état » (vert) ou encore en « mauvais état » (rouge).

    Le picto « poissons »  apprend aux utilisateurs que par exemple la truite circule dans la Drôme, l’Apron dans la Durance, l’Anguille dans la Marne...

    L’application "Qualité des rivières" est gratuite et téléchargeable sur les smartphones et les tablettes (iPhone, iPad sous App store, et ceux qui sont sous système Androîd – Google play).
    Elle propose également des jeux et quiz pour tester les connaissances sur l’eau.

    16,5 millions de données sont accessibles au grand public

    Pour en savoir plus :
    - http://www.eau-seine-normandie.fr/sites/public_file/inline-files/CP_Appl...
    - https://enimmersion-eau.fr/application-qualite-riviere/

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Poisson, Milieu et habitat, Cours d’eau, Littoral, Qualité de la ressource, Quantité de la ressource, Santé
  • 16/07/2020  - www.oieau.fr

    La pluviométrie de juin, excédentaire de près de 30 % en moyenne sur la France, a toutefois été assez contrastée. Les pluies, souvent orageuses, ont été abondantes sur la façade ouest, le Massif central ainsi que sur les Vosges, le Jura et les Alpes. En revanche, les précipitations ont été déficitaires, de plus de 25 %, de la Haute-Normandie à la Bourgogne et à la frontière belge, sur le nord de l'Alsace, le long du couloir rhodanien, autour du golfe du Lion et du nord-ouest à l'est de la Corse.

    Sur les trois derniers mois, les sols se sont nettement asséchés sur une large moitié nord et est du pays.

    Concernant les eaux souterraines, la situation au mois de juin reste satisfaisante sur la majeure partie du territoire avec des niveaux autour de la moyenne voire supérieurs à celle-ci. Néanmoins, les nappes de la plaine d’Alsace, des couloirs de la Saône et du Rhône et de l’est du Massif Centre, affichent toujours des niveaux modérément bas à bas, comme les calcaires jurassiques du Berry pour ce mois de juin.

    Concernant les cours d’eau, les débits se sont globalement améliorés sur l’ensemble du pays avec une diminution des stations présentant des valeurs inférieures au médian, 56,5% contre 78 % en mai.

    La situation des retenues d'eau a peu évolué par rapport au mois précédent. Les taux de remplissage sont élevés sur l’ensemble du territoire, à l’exception de quelques barrages dans le Grand Est.

    Au 9 juillet, 21 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. À titre de comparaison, sur la même période l’an passé, 49 départements étaient concernés par un arrêté préfectoral de limitation des usages. Ce chiffre était de 9 en 2018.

    Ce bilan est réalisé chaque mois sous l’égide d'un comité de rédaction composé des différents producteurs et gestionnaires de données, animé par l'Office International de l’Eau (OIEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).
     

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Précipitation mensuelle
  • 16/07/2020  - humbert19.wixsite.com

    En été, certaines zones des cours d’eau, et des plans d’eau changent de couleur : des micro-organismes bleus-verts, les cyanobactéries (ou algues bleues) prolifèrent, s’accumulent en surface et teintent les milieux aquatiques. Ce phénomène appelé bloom ou efflorescence, est lié à l’excès de phosphore et d’azote et à l’augmentation de la température de l’eau.
    Ces cyanobactéries peuvent être toxiques pour l’homme et leur prolifération perturbe la production d’eau potable, l’irrigation et des activités telles que la pêche ou la baignade.
    L'équipe du projet GESTERR OU GESTER-RANCE assure la Gestion territoriale des plans d'eau du bassin de la Rance. Ce projet vise à atteindre une meilleure adéquation entre les usages et la qualité sanitaire et écologique des plans d’eau.
    Dans le contexte de ce projet, l’équipe lance une application participative innovante afin de signaler la prolifération des cyanobactéries durant l’été sur le territoire du bassin de la Rance. L’idée est d'impliquer la population locale, les touristes et les vacanciers - en renfort des « sentinelles » qui travaillent près des plans d’eau : éclusiers, techniciens, centres nautiques…-  pour signaler ces blooms. Les institutions n’ont en effet pas les moyens d’assurer la surveillance de l’ensemble des masses d’eau et souhaitent s’appuyer sur les citoyens.
    Les données collectées permettront de sensibiliser acteurs locaux et usagers à la question de la qualité des milieux aquatiques de surface. A plus long terme, il s’agit de mettre en adéquation usages des écosystèmes et qualité des eaux dans le bassin de la Rance.

    Comment y contribuer ? 
    L’application Epicollect 5 est une application mobile & web pour de la collecte de données, facile et gratuite. Elle est téléchargeable sur Google Play ou Apple Store. Une fois téléchargée et installée sur le smartphone, y ajouter le projet « Cyanobactéries du bassin de la Rance ».  Après avoir rempli le questionnaire, ellle permet de signaler, photo à l’appui, en deux minutes, une prolifération verdâtre de cyanobactéries dans le secteur. Les réponses collectées seront visibles sur https://five.epicollect.net/project/cyanobacteries-dans-le-bassin-de-la-rance
    Avec cette appli, le projet GESTERR, soutenu financièrement par la Région Bretagne et l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, en collaboration avec la Commission locale de l’eau, se dote d’un outil supplémentaire. Les données récupérées permettront de mieux informer les populations sur les précautions à prendre en cas de proliférations.

    Pour en savoir plus :

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Algue, Qualité de la ressource