Données sur l'eau
L’une des veilles informationnelles proposées par l'OIEau porte spécifiquement sur les données sur l’eau et les milieux aquatiques, éléments de base pour comprendre et gérer les ressources aquatiques. Les résultats de cette veille, réalisée avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB), ont vocation à informer sur les données disponibles, et à faciliter l’accès de tous à ces informations. Ils sont mis à disposition de tous dans cet article, via le flux RSS et via une page Scoop.it.
-> En savoir plus : charte éditoriale de la veille "Données sur l'eau"
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22/06/2021
- www.cnrs.fr
Le programme prioritaire de recherche (PPR) « Océan et climat » a été lancé le 8 juin 2021. Prévu pour une période de six ans, il bénéficiera d’un budget de 40 millions d’euros, il est placé sous la responsabilité du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et du Secrétariat général pour l’investissement. Il sera piloté conjointement par le CNRS et l’Ifremer.
Quid des enjeux et du contexte ?
L’océan recouvre 71% des 510 millions de km2 de notre planète.
Le PPR « Océan et climat » est structuré autour de quatre zones géographiques définies (outre-mer ; océan profond ; océans polaires ; écosystèmes côtiers de métropole) et de trois priorités : la prévision de la réponse de l’océan au changement climatique et les scénarios d’adaptation ; l’exploitation durable de l’océan et la préservation de sa biodiversité et de ses services écosystémiques ; et enfin la réduction de la pollution océanique.Sept défis interdisciplinaires ont été construits par le conseil scientifique du PPR. L’objectif sera pour la communauté scientifique de relever ces sept défis autour des grands enjeux du développement durable pour l’océan.
Quels sont ces défis ?
Nous avons sélectionné :
-le défi n°4 : Développer des programmes d’observation et de modélisation innovants pour mieux connaître l’océan : actuellement, seule une partie infime de l’océan a été cartographiée avec précision sur un volume total de 1 370 millions de km3 et une surface de 360 millions de km2. De même, seulement 270 000 espèces marines ont été identifiées sur un total de plusieurs millions ;
-le défin n°5 : Améliorer la protection et la résilience des milieux marins par le développement de nouvelles approches intégratives de gestion : il s’agira d’améliorer la protection et la résilience des milieux marins, au travers des Aires marines protégées (AMP) par exemple ;
-le défin n°6 : Exploiter les ressources de l’océan en s’appuyant sur la science de la durabilité : Ce défi porte notamment sur la pêche. En 2020, 60 % des 400 000 tonnes de poissons débarqués en France métropolitaine provenaient de populations exploitées durablement, mais la surpêche touche encore 21 % des populations, et 2 % sont considérées « effondrées » ;
-le défi n° 7 : Partager avec le grand public la découverte de l’océan et les enjeux sociétaux associés : Faire connaitre au plus grand nombre son état, les réponses et les solutions que la recherche propose.Pour en savoir plus :
-Consulter et ou télécharger le PPR piloté par le CNRS et l'Ifremer
-Consulter le PPR sur le site de l'Ifremer
-Voir l'engregistrement de la Conférence de presse sur Youtube
Mots-clés:Climat, Donnée et système d'information, Economie de l'environnement, Espèce, Poisson, Milieu et habitat, Littoral, Mer et océan, Gouvernance, Substance et polluant, Pêche et aquaculture -
17/06/2021
- eau.seine-et-marne.fr
L’Observatoire de l’eau actualise ses études sur les thématiques centrales de l’eau sur le territoire de la Seine-et-Marne. Ces études présentent les informations sur une année N, et permettent aussi d'observer les évolutions et les tendances présentes sur le département. Son objectif est de valoriser les données et les diffuser aux acteurs de l'eau et au grand public.
L’édition 2020 est basée sur les données de l’année 2019. Les thématiques abordées, chaque année, sont :
- Le prix de l’eau pour les usagers : En 2019, la moyenne du prix de l’eau s’élève à 4,88 € TTC/m3. Cette moyenne est en légère baisse par rapport à 2018.
- Le fonctionnement des systèmes d’assainissement collectif pour connaître et suivre la gestion des eaux usées :
- 92 % de la population départementale est en assainissement collectif ;
- 292 stations d’épuration publiques sont présentes sur le département ;
- 75 % de ces dispositifs ont un fonctionnement jugé bon à très bon.
- La performance des réseaux d’eau potable pour connaître le rendement des réseaux de distribution d’eau potable par commune et pouvoir anticiper les volumes d’eau perdus sur le territoire :
- le rendement moyen des réseaux est de 81,22 % et reste stable par rapport à 2018 ;
- 40 % des communes ont des rendements non-satisfaisants entraînant au moins 2,3 millions de m3 d’eau perdue entre le pompage et le robinet de l’usager.
- La qualité des cours d'eau pour suivre l’état des eaux superficielles du département, et notamment l’évolution espérée vers un bon état sur tout le territoire.
- Seuls 63 % des stations de mesures présentes sur les cours d’eau dont une qualité physico-chimique ;
- Les paramètres les plus impactants sont les nitrates et les pesticides.
- L'engagement des communes dans la réduction de l'utilisation des pesticides pour suivre la progression vers le ‘zéro pesticides’ sur les espaces communaux (hors espaces agricoles).
- En 2020, 329 communes du département sont au zéro pesticides.
- Les quantités de produits phytosanitaires, utilisées par les communes seine-et-marnaises, diminuent tous les ans : - 5 600 kg en 2020.
Mots-clés:Donnée et système d'information, Eau potable et assainissement, Prix de l'eau, Gestion de l'eau et des milieux, Substance et polluant, Qualité de la ressource -
14/06/2021
- especes-exotiques-envahissantes.fr
L’application mobile « INPN Espèces » propose à ses utilisateurs de participer à des quêtes naturalistes. Derrière chacune de ces quêtes se cache une question scientifique concernant un groupe ou une espèce en particulier. Les données récoltées permettront aux experts de mieux comprendre le cycle de vie des espèces ciblées.
Depuis le 25 mai 2021, deux nouvelles quêtes sont proposées sur l’application, afin de mieux connaître la répartition de deux espèces exotiques envahissantes (EEE) présentes en métropole : la Grenouille taureau (Lithobates catesbeianus) et le Xénope Lisse (Xenopus laevis). Cette quête se faiten collaboration avec la Société Herpétologique de France (SHF) qui coordonne le projet Life CROAA (Améliorer l’état de conservation des populations locales d’Amphibiens autochtones, affaiblies par la présence d’espèces d’Amphibiens exotiques envahissantes).
Les données récoltées permettront de renforcer la connaissance sur ces espèces, de détecter de manière précoce de nouveaux foyers colonisés et ainsi de mettre en place le plus rapidement possible des mesures de protection de la biodiversité locale.
Par ailleurs, les amphibiens sont d'excellents indicateurs de la dégradation de l'environnement. Leurs besoins en matière de reproduction et leur peau perméable les rendent en effet particulièrement sensibles à la pollution de leur milieu de vie.
Qu’est-ce que « INPN Espèces » et Comment participer ?
Sur son site internet, l’INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel) indique qu’en fonction des saisons, de nouvelles quêtes sont proposées régulièrement. Certaines ciblent la métropole, d’autres les territoires d’Outre-mer ; les zones de recherche peuvent être aussi bien nationales que locales.
Dans le cas des quêtes lancées par la SHF (qui travaille sur les amphibiens), et cela afin d’éviter toute confusion avec d’autres espèces d’amphibiens, l’observateur est amené à « cocher » l’observation de détails morphologiques concernant les deux espèces cibles (s’il y a présence de tympans et de sutures latérales sur les flancs pour le Xénope lisse par exemple). Ces deux quêtes sont ouvertes de mai à fin octobre 2021, lors de la période de forte activité des amphibiens ciblés.
L’application mobile « INPN Espèces » permet de découvrir l’ensemble des espèces de la faune et de la flore françaises (métropole et Outre-mer) à travers leurs caractéristiques, leur répartition, ou encore leur statut de conservation. Une application simple, ludique et gratuite. L'utilisateur peut la télécharger et l'installer sur son mobile ou sa tablette, de participer à l’inventaire des espèces en se créant un compte et en suivant ce simple protocole : prendre quelques photos de l'espèce ; les classer dans le bon groupe sur l’application « INPN Espèces » accompagnées de quelques précisions : la date et le lieu de l'observation en s'appuyant sur la fonction "géolocaliser" de l'appli ou en rentrant manuellement le nom de la commune, et le groupe du spécimen observé (mammifère, oiseau, plante…), voire l’espèce supposée. Un expert valide les observations envoyées.
L'utilisateur gagne des points et peut découvrir son classement sur l'application et ses observations validées sont dispobibles sur le site internet Déternin'obs
Cette initiative permet de faire remonter de façon ludique des observations en récompensant l’observateur : partager une observation (correcte) de Xénope lisse ou de Grenouille taureau permet à l’utilisateur de gagner 2000 points (contre une centaine de points en moyenne pour une simple observation).
Les données saisies dans l’application vont permettre aux experts de compléter les cartes de répartition des espèces, et de suivre l’évolution de ces espèces exotiques envahissantes sur le territoireQuelques chiffres clés
-Observations : 290 814
-Espèces : 13 493
-Communes : 14 453
-Contributeurs : 6 271
-Experts : 160Pour en savoir plus sur :
L'application « INPN Espèces » et comment la télécharger ?
Les nouveautés de l'application
Consulter le site Determin'Obs
La Société Herpétologique de France (SHF) qui coordonne le porjet Life CROAA
La Grenouille taureau
Le Xénope lisseMots-clés:Donnée et système d'information, Espèce, Faune, Espèce envahissante, Géolocalisation, Photographie, Inventaire des espèces, Sciences participatives -
11/06/2021
- www.inrae.fr
Les niveaux d’oxygène des lacs situés dans les zones de climat tempéré déclinent rapidement, plus vite que dans les océans. Le réchauffement climatique est la principale cause de cette tendance depuis au moins quatre décennies qui menace la biodiversité et la qualité de l’eau potable des lacs d’eau douce.
Ce sont les conclusions d’une étude internationale publiée le 2 juin 2021 dans la revue Nature, pilotée par le Rensselaer Polytechnic Institute (Etats-Unis) à laquelle a participé l'INRAE.
Plus petits que les mers et les océans, les lacs réagissent plus rapidement aux effets des changements environnementaux. Ils ne représentent que 3% de la surface des terres émergées, et contiennent une grande biodiversité. Cette baisse globale d’oxygène dissous dans les lacs impacte directement les écosystèmes, en particulier la vie d’organismes comme les poissons, et augmente les émissions potentielles de nutriments dans l’eau et de gaz à effet de serre comme le méthane vers l’atmosphère.
Quelles sont les sources des données collectées ?
Une équipe internationale du GLEON (Global Lake Ecological Observatory Network) a conduit une étude sur plus de 45 000 échantillons d’eau de 400 lacs des zones tempérées du globe, principalement en Amérique du Nord et en Europe, dont les plus anciens relevés datent de 1941 et les plus récents de 2019.
Dans le cadre de sa participation, l’INRAE a notamment contribué en fournissant les données de l’Observatoire des lacs alpins (OLA). Les scientifiques ont analysé l’oxygène dissous des eaux de surface et des eaux profondes des échantillons ainsi que les profils de température des eaux.
Quels sont les résultats de l’étude ?
Les résultats montrent que, depuis 1980, les lacs ont globalement perdu de l’oxygène. Les niveaux d’oxygène des lacs étudiés ont en moyenne baissé de 5,5% dans les eaux de surface et de 18,6% dans les eaux profondes, une perte à une vitesse 3 à 9 fois plus rapide que celle des océans.
Le principal moteur de cette perte d’oxygène dans les eaux de surface est l’augmentation globale des températures qui diminue la solubilité de l’oxygène dans l’eau.
Depuis les années 1980, avec l’augmentation des températures de l’atmosphère, la température globale des eaux de surface des lacs a augmenté de 0,38 °C par décennie et la concentration en oxygène a diminué de 0,11 mg/l par décennie.Pour les eaux profondes, la température est restée relativement stable mais l’augmentation de la température des eaux de surface a augmenté la différence de densité avec les eaux profondes, rendant plus difficile le mélange des eaux des différentes strates des lacs et donc le renouvellement de l’oxygène des eaux profondes. C’est cette augmentation de la stratification thermique, en intensité et en durée, qui a conduit à une diminution des concentrations d’oxygène dans les couches profondes des lacs.
La concentration en oxygène régule de nombreuses caractéristiques de la qualité écologique des eaux : la plupart des organismes vivants, comme les poissons, dépendent du niveau d’oxygène de l’eau, et une baisse trop importante peut mener au déclin de certaines espèces.
Dans le même temps, cette baisse d’oxygène favorise le risque d’eutrophisation et d'émission de gaz à effet de serre comme le méthane produit par des bactéries qui évoluent dans les milieux sans oxygène et par la suite font baisser la qualité chimique de l’eau.
Les changements rapides observés dans les lacs ces dernières années donnent une indication des impacts globaux du changement climatique sur les écosystèmes. A partir de ces observations, INRAE développe actuellement des modèles prédictifs de l’évolution des niveaux d’oxygène des écosystèmes lacustres de l’Observatoire OLA pour aider les gestionnaires de ces lacs.
Pour en savoir plus consulter :
- L'article scientifique publié dans la revue Nature "Widespread deoxygenation of temperate lakes"
- Le site internet de Global Lake Ecological Observatory Network (GLEON) : réseau international de chercheurs qui vise à comprendre, prédire et communiquer sur le rôle et la réponse des lacs aux changements globaux de l’environnement.
- L'actualité sur le site de l'institut américain Rensselaer Polytechnic Institute (RPI)Mots-clés:Changement climatique, Donnée et système d'information, Mer et océan, Plan d'eau, Substance et polluant, Physico-chimie -
04/06/2021
- www.eea.europa.eu
Le rapport annuel sur les eaux de baignade publié le premier juin 2021, montre qu'en 2020, près de 83 % des sites de baignade européens respectaient la norme de qualité la plus stricte de l'Union européenne (qualité «excellente») contre 84,6 % en 2019 . La dernière évaluation, réalisée par l'Agence européenne pour l'environnement (AEE) en coopération avec la Commission européenne, repose sur la surveillance exercée au cours de l'année 2020 sur 22 276 sites de baignade localisés dans les États membres de l'UE, en Albanie et en Suisse.
La qualité des eaux de baignade en Europe s'est considérablement améliorée au cours des quarante dernières années, en partie grâce à la directive de l'Union européenne sur les eaux de baignade et à d'autres instruments du droit de l'Union en matière d'environnement, comme la directive sur le traitement des eaux urbaines résiduaires (1991), qui a permis de réduire sensiblement les eaux municipales et industrielles résiduaires non traitées ou partiellement traitées qui se retrouvent dans les eaux de baignade.
Dans le cadre du plan d'action «zéro pollution» publié par la Commission européenne le 12 mai 2021, et conformément à la stratégie sur la biodiversité, la Commission a lancé, au début de l'année 2021 une révision de la directive sur les eaux de baignade. L'objectif consiste à analyser la politique menée et à évaluer si les règles actuelles sont toujours adaptées à la protection de la santé publique et à l'amélioration de la qualité de l'eau ou s'il est nécessaire de renforcer le cadre existant, notamment en envisageant de nouveaux paramètres. Dans le cadre de ce processus, la Commission lancera prochainement une consultation publique en ligne de l'ensemble des parties prenantes au second trimestre de 2021.
Pour rappel : Les eaux de baignade sont classées de qualité selon les deux paramètres microbiologiques (Escherichia coli et entérocoques intestinaux) définis dans la directive sur les eaux de baignade. En fonction des niveaux de bactéries fécales relevés, la législation précise si la qualité des eaux de baignade peut être classée comme étant «excellente», «bonne», «suffisante» ou «insuffisante».
Pour consulter les résultats de la qualité des eaux de baignade (sites côtiers et intérieurs) par pays y compris les rapports à travers une carte interactive : il suffit de sélectionner le pays et le type d'eau de baignade. Pour ce qui concerne la France : 95, 1 % des sites de baignade répondent à l'objectif de la Directive cadre d'une qualité suffisante ou bonne. Ainsi sur les 3328 sites de baignade français déclarés : 77, 7 % (2578 sites ) d'excellente qualité, 14, 2 % ( 473 sites) de bonne qualité, 3, 4 % (113 sites) de qualité suffisante, 2,3% (78 sites) de qualité insuffisante et 2,6% (86 sites) non classés.
Pour en savoir plus :
-Consulter et télécharger le rapport sur la qualité des eaux de baignade en France en 2020 et (ou de chaque pays de l'UE)Mots-clés:Donnée et système d'information, Cours d’eau, Littoral, Mer et océan, Plan d'eau, Qualité de la ressource, Santé, Cartographie, Évaluation, Directive eau de baignade, Directive eaux résiduaires urbaines, Contamination de l'eau, Indicateurs microbiologiques -
28/05/2021
- www.sedif.com
Le Syndicat des Eaux d’Île-de-France (Sedif) et son délégataire Veolia Eau d’Île-de-France ont lancé cette application mobile et deux autres nouveaux outils digitaux (un assistant vocal et un espace consommateur). Ils sont regroupés sous la marque relationnelle « Mon eau & Moi ».
Pour créer un lien interactif avec les consommateurs, ces outils indépendants mais complémentaires, sont mis à disposition du grand public depuis le 12 avril 2021. Quatre millions de franciliens consomment quotidiennement l'eau distribuée par le Sedif et Veolia Eau Île de France. 13 % d'entre eux règlent directement une facture. En Ile de France, où l'habitat collectif est répandu, l'eau est payée dans les charges et les interactions avec le fournisseur d’eau sont limitées.
A quoi servent ces outils et comment ça marche ?
L’application mobile Mon eau & Moi
Cette application est téléchargeable à partir de l’App Store ou du Google Play. Elle est dédiée à tous les consommateurs franciliens, qu’ils soient abonnés ou non au Service public de l’eau.
Elle propose notamment des informations sur la qualité de l’eau du robinet (avec dernières analyses à l'appui) et sur son origine, un simulateur de consommation, des informations en temps réel sur l’état du réseau (coupures, interventions terrain...), ainsi que des fonctionnalités attribuées aux abonnés (consommation, factures, …).200 sondes ou capteurs
L'application est alimentée par les 200 sondes multi-paramètres disposées sur le réseau de distribution qui surveillent en continu le taux de chlore, la pression, la température ou la conductivité de l'eau. Le Sedif fait réaliser 400.000 contrôles qualité par an.8.000 téléchargements
En trois semaines, le Sedif a enregistré 8.000 téléchargements de l’application dont un tiers ne provenait pas de leurs abonnés.Le deuxième outil digital innovant : une application vocale via le Google Assistant
Chaque consommateur, abonné ou non, peut désormais poser ses questions au Service public de l’eau, en demandant à parler à “Veolia Eau d’Île-de-France”.Le troisième outil : l’espace consommateur Mon eau & Moi
Les consommateurs non abonnés du territoire peuvent désormais, au même titre que les abonnés, créer leur espace personnel.Pour en savoir plus :
Quelques chiffres clés - valeurs arrondies au 31 décembre 2019, sauf mention contraire.
- 4,6 millions d'usagers
- 599 371 abonnés
- 247,9 millions de m³ consommés en 2018
- 400 000 analyses réalisées / an
- 100 % de conformité microbiologique
- 100 % de conformité physico-chimique
- 1,30 € HT / m³ prix de la part eau potable au 1er janvier 2020 soit 31% du prix complet moyen (4,21 € TTC/ m3)Mots-clés:Eau potable, Prix de l'eau, Gestion de l'eau et des milieux, Qualité de la ressource, Quantité de la ressource, Usage -
25/05/2021
- www.oieau.fr
Dans la continuité du début du printemps, la France est restée sous l’influence de conditions anticycloniques une grande partie du mois. La pluviométrie a été déficitaire de 30 à 80 % sur une grande partie de l’Hexagone. Le déficit a même parfois dépassé 80% sur la pointe bretonne ainsi que du sud des Pays de la Loire à la Touraine et à la Gironde. En moyenne sur le pays et le mois, le déficit a été proche de 50%.
Sur les trois derniers mois, les sols se sont nettement asséchés sur l’ensemble du pays hormis en région PACA.
En avril 2021, les tendances d'évolution sont à la baisse sur l’ensemble des nappes. Ce constat s’explique notamment par la sécheresse météorologique de ces dernières semaines mais est habituel cette période de l’année.
Concernant les cours d'eau, la baisse des débits s'est poursuivie sur l’ensemble du territoire.
Au 11 mai 2021, 11 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. A titre de comparaison, sur la même période l’an passé, 6 départements étaient concernés par un arrêté préfectoral de limitation des usages.
Le bulletin national de situation hydrologique (BSH) est constitué d’un ensemble de cartes et de leurs commentaires qui présentent l’évolution mensuelle des ressources en eau.
Le BSH est réalisé sous l’égide d'un comité de rédaction composé de différents contributeurs1 (producteurs et gestionnaires de données), animé par l'Office international de l’Eau (OiEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du Ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).1 Office Français de la Biodiversité (OFB), BRGM, Electricité de France (EDF), EPTB Loire, EPTB Seine Grands Lacs, Météo-France, Ministère de la Transition écologique (Direction de l'eau et de la biodiversité), Voies navigables de France (VNF).
Pour en savoir plus, consulter ou télécharger Le bulletin national de situation hydrologique au 11 mai 2021
- sur le site de l'OiEau
- sur le site d'EaufranceMots-clés:Pluie et neige, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Usage, Restriction d'usage, Hydraulicité, Indice d'humidité du sol -
Accès aux données de surveillance des eaux littorales du Système d’information Quadrige de l’Ifremer07/05/2021 - www.eaufrance.fr
Depuis le 14 avril 2021, une nouvelle API « Surveillance du littoral »en version Bêta est disponible via Hub'eau, qui diffuse des données de la banque QUADRIGE de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER). Hub'eau via cette API met à disposition les données de la thématique Contaminants chimiques et écotoxicologie du littoral.
Pourquoi Hub'eau et ses APIs ? Quel est son rôle dans le Système d'information sur la toile Eau France ?
Pour simplifier l’accès aux données sur l’eau, Hub’Eau est une plateforme de la toile eaufrance. Un service pérenne qui met à disposition des APIs favorisant l’accès aux données du service public d’information sur l’eau (SIE) dans des formats simples d’emploi et propices à la réutilisation.
Comment ça fonctionne ?
Hub'eau est fondé sur une infrastructure et des méthodes adaptées au traitement et au stockage de données massives, les APIs* (interfaces de programmation) garantissent les meilleures performances de rapidité et de disponibilité (plus de 10 requêtes par seconde). Elles favorisent l’accès aux données du service public d’information sur l’eau (SIE) dans des formats simples d’emploi et propices à la réutilisation. Les ré-utilisateurs, sont des développeurs web ou mobiles, de bureaux d'étude, de services publics, de collectivités, d'entreprises, ...
Actuellement, Hub'Eau, c'est 7 API pour accéder facilement à des données de plusieurs thématiques : Qualité des nappes d'eau souterraine - Qualité des cours d'eau - Piézométrie - Température des cours d'eau - Poissons - Indicateurs des services d'eau et d'assainissement - Hydrométrie et 3 versions bêta dont l'API Surveillance du littoral (pour diffuser les données d'observation et de surveillance de la banque Quadrige de l'Ifremer).*API : Interface de programmation qui permet à deux applications différentes de communiquer entre elles
Quid de la version Bêta ?
En 2018, Hub'Eau a inauguré une politique de bêta testing en organisant une campagne de tests ouverte (durée de 30 à 45 jours) avant la mise la mise en production de chaque nouvelle API. Ce mois-ci, une nouvelle API Surveillance des eaux littorales ouvre l’accès aux données du système d’information Quadrige dédié à l’environnement littoral
Qu’est-ce que le système d’information (SI) Quadrige de l’Ifremer et quels sont les enjeux ?
Pour gérer les données de la surveillance du littoral, l'Ifremer a développé le système d'information Quadrige, qui associe à une base de données une panoplie d'outils d'interprétation et d'élaboration de produits d'informationQuels sont les différents types de données ?
Le SI Quadrige bancarise des données élémentaires d'observation, des résultats d'analyses pour la plupart des paramètres physiques, chimiques et biologiques de description de l'environnement et diffuse toutes ces données. Il gère également d’autres données marines, principalement de surveillance et d’observation issues des réseaux de surveillance (e.g. surveillance de la croissance et de la mortalité des ressources aquacoles, Réseau de suivi des POrts Maritimes, suivis des Aires Marines Protégées, données issues de la recherche…).Quadrige est aujourd'hui désigné par le Ministère de la Transition écologique et solidaire comme le système d’information de référence pour les eaux littorales.
Pour en savoir plus, consulter :
- Quadrige sur le site d'ifremer
- Hub'eau l'outil sur le site Eaufrance
- Le Catalogue des APIs de Hub'eau
- Le site du milieu marinMots-clés:Donnée et système d'information, Littoral, Mer et océan -
03/05/2021
- unnews.univ-nantes.fr
Les chercheurs du laboratoire Mer Molécules Santé (MMS) de l’Université de Nantes ont cartographié le littoral de la baie de Bourgneuf (Loire-Atlantique), un milieu si particulier, à l’aide du satellite européen Sentinel 2 pour étudier les herbiers d’une plante marine d’intérêt écologique : la zostère Zostera noltei et mesurer la superficie de ces véritables "prairies marines". Les résultats confirment l’importance de cette plante dans la protection des zones côtières.
Ces cartographies, sont menées depuis trois ans dans le cadre d’un vaste programme de recherche européen d’observation des environnements côtiers (CoastObs).Quel est le rôle des herbiers de zostères ?
Les herbiers de zostères abritent une biodiversité remarquable qui permet de stabiliser les sédiments grâce à un réseau de racines, participe à la protection contre l’érosion côtière, et sert de zone de reproduction et de nurserie pour de nombreux poissons et crustacés.Quel lien entre données satellitaires, zostères et le bon état écologique de la baie de Bourgneuf ?
A l’aide d’une série temporelle d’images satellitales, qui couvrent quatre décennies, les chercheurs ont également pu montrer que la surface et la densité des herbiers de zostère dans cette zone avaient connu une croissance continue de 1985 à nos jours, associée à un bon à très bon état écologique ces dernières années de la baie de Bourgneuf.
Pour rappel : les zostères font partie des habitats retenus par la Directive européenne Cadre sur l’Eau (DCE) pour évaluer la qualité des eaux côtières.Quels sont les travaux du programme européen d’observation des environnements côtiers (CoastObs) ?
CoastObs, est financé par l'Union européenne (Horizon 2020). En développant des outils sur mesure basés sur la technologie des images satellites Sentinel 2, une plateforme d’intérêt pour la surveillance des herbiers marins et des macroalgues, du phytoplancton, et de la production primaire, ce programme aura permis d’autres résultats remarquables : en Italie l’impact des mesures de confinement sur la clarté de l’eau de la lagune de Venise. En Galice et aux Pays-Bas, cette technologie d’imagerie aura également été utile pour les mytiliculteurs...Pour en savoir plus, consulter :
Le laboratoire Mer Molécule Santé (MMS) à Nantes
Le site web du projet européen CoastObs
Le site herbier de zostères
La fiche des herbiers de zostères sur le site de l'Ifremer
Le site Copernicus et les imageries SentinelMots-clés:Espèce, Flore, Milieu et habitat, Littoral, Qualité de la ressource, Herbier des zostères, Cartographie, Télédétection -
30/04/2021
- www.vie-publique.fr
L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) a publié le 12 février 2021 le "Bilan 2020 de l’état des populations de poissons pêchées en France".
Chaque année, l’Ifremer dresse un panorama actualisé sur la ressource en poissons comme sur l’évolution de la filière.Comment se fait la collecte des données halieutiques ?
L’Ifremer opère le Système d’infomations halieutiques (SIH), un réseau scientifique national qui recueille des données sur les populations de poissons et sur toutes les flottilles de pêche professionnelle embarquée. Sont collectées et partagées des informations sur les caractéristiques des navires et des pêcheurs, mais aussi des caractéristiques sur les populations de poissons et l’environnement marin.A quoi servent ces données ?
Les scientifiques experts compilent ces données et produisent un bilan halieutique qui dévoile l’état des populations pêchées en France sur un total de 160 espèces évaluées. Les diagnostics établis leur permettent d'évaluer l’évolution des ressources et des écosystèmes exploités.Quelles tendances se dégagent pour 2020 ?
En 2020, 60 % des 400 000 tonnes de poissons débarqués en France métropolitaine proviennent de populations exploitées durablement, contre 15 % il y a 20 ans.Quels chiffres 2020 ?
47 % des débarquements proviennent de populations de poissons en bon état (Sardines, Baudroies, coquilles st jacques, Merlu (Mer Celtique, Golfe de Gascogne, Mer du Nord)…
13 % proviennent de populations reconstituables ou en reconstitution
17 % proviennent de populations surpêchées
4 % proviennent de populations surpêchées et dégradées
2 % proviennent de populations effondrées
5 % proviennent de populations non classifiées
12 % proviennent de populations non évaluées notamment en MéditerranéePour en savoir plus:consulter :
L'étude sur le site de l'Ifremer
Le bilan 2020 sur le site de l'Ifremer
Les chiffres 2020 (cliquer sur les images pour les agrandir et voir les espèces de poissons pêchées)
Le système d'informations halieutiques de l'Ifremer (SIH)
Le bilan en MéditerranéeMots-clés:Donnée et système d'information, Poisson, Mer et océan, Politique publique, Pêche et aquaculture, Données halieutiques, Systèmes d'informations halieutiques (SIH) -
23/04/2021
- www.services.eaufrance.fr
L’Observatoire des services publics d’eau et d’assainissement, mis en œuvre par l’Office français de la biodiversité (OFB) avec l’appui des services de l’État, publie son dixième rapport national en avril 2021, à partir des données de l’exercice 2018.
Créé en 2009, l'observatoire collecte et diffuse, au niveau national, les données sur l'organisation, la gestion, la tarification et la performance des services publics d’eau et d’assainissement. Il s'appuie sur le système d'information sur les services publics d'eau et d'assainissement (SISPEA), un des systèmes d’information «métier» du SIE (système d’information sur l’eau).
Les données produites par les collectivités et collectées au plan national sont consultables par le grand public (usagers, acteurs de l'eau, experts, etc.) sur le site SISPEA www.services.eaufrance.fr.Quelles données peut-on trouver dans ce 10ème rapport ?
Ce rapport présente un nouveau panorama sur l'organisation et la performance des services publics d'eau et d'assainissement collectif et non collectif, et prend en compte son évolution dans le contexte du transfert de compétences des communes vers l’échelon intercommunal initié par la loi NOTRe. Il diffuse les données de contexte, de prix, de performance et de qualité du service rendu par les services de ces collectivités.
Quelques indicateurs marquants :
-Evolution de la saisie des données dans l’observatoire : Entre 2015 et 2018, la proportion de services ayant publié leurs données a augmenté de 8 points pour ce qui concerne l’alimentation en eau potable, de 5 points pour ce qui concerne l’assainissement collectif et de 8 points pour ce qui concerne l’assainissement non collectif. Ceci représente une amélioration significative, en partie liée à la mise en place de la conditionnalité des aides financières des Agences de l’eau attribuées aux collectivités pour des études ou des travaux, au remplissage de plusieurs indicateurs SISPEA.- Qualité de l'eau potable : les taux de conformité microbiologique et physico-chimique sont stables, autour de 98 % pour l'année 2018.
- Prix de l’eau potable et de l’assainissement collectif : Le prix global moyen de l’eau TTC au 1er janvier 2019 (pour une consommation de 120 m³) est de 4,14 €/m³ (contre 4,08€/ m³ au 1er janvier 2018). Cela représente 2,07 €/ m³ pour l'eau potable et 2,07 €/ m³ pour l'assainissement collectif. Soit une facture de 496,80 €/an ou de 41,40 €/mois.
- Rendement des réseaux : pour la France entière, il reste stable, à hauteur de 79,9% (79,8 % en 2017, 79,9 % en 2016 et 79,7 % en 2015). Les pertes par fuite annuelles représentent près d'un milliard de mètres cubes, l’équivalent de la consommation annuelle d’environ 18,5 millions d’habitants. 18 % de services sont concernés en 2018 (comme en 2017 et 2016) par le non-respect du rendement seuil (rendement minimum à atteindre, personnalisé pour chaque service, contextualisé pour chaque service).
- Transfert des compétences eau potable et assainissement : une nette progression vers l’intercommunalité (initié par la loi NOTRe). Près de 60% des communes (contre 55,8% en 2017, 53,8 % en 2016) ont transféré toutes leurs compétences eau et assainissement aux intercommunalités. Cet indicateur, qui présentait une progression légère de 1 à 1,5 points de pourcentage chaque année jusqu’en 2017, semble marquer une accélération en 2018.
Pour en savoir plus :
Le communiqué de presse de l'OFB
Le rapport complet (Observatoire des services publics d'eau et d'assainissement – panorama des services et de leur performance)
La synthèse
Les Annexes
Les jeux de données utilisés : eau potable - assainissement collectif - assainissement non collectifMots-clés:Donnée et système d'information, Eau potable et assainissement, Prix de l'eau, Service public, Gestion de services d'eau et d'assainissement, Intercommunalité, SISPEA, Indicateur de performance -
20/04/2021
- www.oieau.fr
La France a été sous l’influence de conditions anticycloniques une grande partie du mois et les perturbations ont été souvent peu actives. Toutefois, du 13 au 19, les passages perturbés se sont accompagnés de chutes de neige abondantes sur le relief de l’Est et le Massif central avec parfois quelques flocons jusqu’en plaine sur le quart nord-est ainsi que sur la Provence.
La pluviométrie a été déficitaire de plus de 25 % sur la quasi-totalité du pays. En moyenne sur le pays et sur le mois, le déficit a été proche de 50 %. Mars 2021 est ainsi le mois de mars le plus sec depuis 2012.Au 1er avril, l’indice d’humidité des sols superficiels est déficitaire de plus de 10 % sur la majeure partie du pays. Sur l’arc méditerranéen où les pluies ont été quasi absentes, la sécheresse se poursuit.
Courant mars 2021, les tendances d'évolution des niveaux des nappes traduisent la fin progressive de la période de recharge hivernale. A partir de fin février, les nappes ont bénéficié de l’essentiel de leur recharge 2020-2021. Celle-ci a généralement été nettement supérieure à la moyenne, du fait de pluies efficaces conséquentes. La situation au mois de mars est satisfaisante sur une grande partie du territoire, avec des niveaux modérément bas à hauts.
Concernant les cours d'eau, les débits ont fortement diminué sur l’ensemble du territoire. Le pourcentage de stations de mesure présentant une forte hydraulicité (supérieure à 120%) a chuté par rapport au mois précédent, passant de 77 % à 1 %.
Au 12 avril 2021, 2 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. À titre de comparaison, sur la même période l’an passé, 3 départements étaient concernés par un arrêté préfectoral de limitation des usages, alors que 4 départements l’étaient en 2019.
Le bulletin national de situation hydrologique (BSH) est constitué d’un ensemble de cartes et de leurs commentaires qui présentent l’évolution mensuelle des ressources en eau.
Le BSH est réalisé sous l’égide d'un comité de rédaction composé de différents contributeurs1 (producteurs et gestionnaires de données), animé par l'Office international de l’Eau (OiEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du Ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).1 Office Français de la Biodiversité (OFB), BRGM, Electricité de France (EDF), EPTB Loire, EPTB Seine Grands Lacs, Météo-France, Ministère de la Transition écologique (Direction de l'eau et de la biodiversité), Voies navigables de France (VNF).
Pour en savoir plus
Consulter ou télécharger le bulletin national de situation hydrologique au 12 avril 2021Mots-clés:Pluie et neige, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Hydrologie, Sécheresse, Usage, Hydraulicité, Indice d'humidité du sol -
16/04/2021
- pole-lagunes.org
Un outil opensource ODK Collect (conçu par Get ODK), a été adapté et paramétré par pour les besoins des gestionnaires du Forum interrégional des lagunes éditerranéennes (FILMED). C'est un formulaire de saisie de données sur téléphone. Il est disponible pour smartphone ou tablette Androïd ! Il a l’avantage de pouvoir fonctionner en mode déconnecté/connecté pour que les utilisateurs téléversent leurs données vers le serveur de la base de données dès qu’ils le souhaitent.
Quelles données ?
Cet outil assure le suivi des paramètres physico-chimiques des lagunes. Il est destiné à la remontée de ces données depuis le terrain. C’est un formulaire simple d’utilisation permettant à chaque gestionnaire de bancariser ses mesures et informations directement dans la base de données du FILMED.
L’outil est paramétré pour indiquer automatiquement les stations de l’utilisateur et l’ensemble des indicateurs physico-chimiques suivis par le réseau, ainsi que des données de météo. Il est également possible de prendre une photo directement sur le terrain pour relever une observation à une station donnée.
A noter que cet outil ODK Collect est déjà adapté à de nombreux suivis (ex suivis naturalistes) et pourra également faire l’objet d’autres utilisations telles que le suivi des ouvrages hydrauliques en marais.
Pour en savoir plus
Consulter le tutoriel d’ODK CollectMots-clés:Donnée et système d'information, Physico-chimie, Application mobile, Base de données -
15/04/2021
- www.sandre.eaufrance.fr
Le Secrétariat Technique du Sandre a mis à jour les référentiels de la vigilance crues avec les données fournies par le Service central d'hydrométéorologie et d'appui à la prévision des inondations (Schapi). La mise à jour porte sur les Territoires de Compétence Crues (TCC), les territoires, stations et tronçons de vigilance crues.
Pour rappel, la France est divisée en territoires de compétences crues (TCC), surfaces géographiques sur lesquelles des intervenants (les services de prévision des crues (SPC), les cellules de veille hydrométéorologique (CVH) ou le Schapi) ont compétence en matière de vigilance crues. La gestion d'un TCC est donc assurée par un service de l'état ou un établissement public. Le cadre réglementaire d'un TCC peut être défini par des textes réglementaires.
A titre d'exemple, le territoire Adour comme le territoire Vilaine-Côtiers Bretons ou encore le territoire métropolitain, sont des territoires de vigilance crues.
L’ensemble de ces concepts (TTC, mais encore les territoires, stations et tronçons de vigilance crues...) sont définis dans le dictionnaire sandre Vigilance crues v.1.1
Pour les utilisateurs experts, cette actualisation permet de télécharger ces référentiels aux formats ESRI Shapefile et GPKG, d’y accéder via les services web du Sandre et de consulter le rapport des contrôles qualité réalisé sur ces jeux de données.
Toutes ces informations sont accessibles directement depuis les fiches de métadonnées de l'atlas-catalogue du Sandre :
-Territoires de Compétence Crues (TCC) - Métropole
-Territoires de vigilance crues - Métropole
-Tronçons hydrographiques de vigilance crues - Métropole
-Stations hydrométriques de vigilance crues - MétropoleMots-clés:Pluie et neige, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Hydrologie, Inondation -
12/04/2021
- www.gesteau.fr
La base de données nationale contenant les règles des schémas d'aménagement et de gestion de l'eau ou SAGE approuvées, est maintenant disponible sur gesteau.fr, en accès libre. Elle est issue d'un projet de recherche du laboratoire GESTE et a été complétée dans le cadre du groupe de travail national sur les SAGE, piloté par la Direction de l'eau et de la biodiversité du Ministère de la Transition écologique, et réunissant ENGEES, INRAe, agences de l’eau, services déconcentrés de l’État, animateurs de SAGE et l'OiEau.
Cette base de données rassemble toutes les règles de SAGE approuvées et mises en œuvre au niveau national, à la dernière date de mise à jour de la base (20 fevrier 2021), sous forme d’un fichier Excel. Elle est accompagnée d'une notice d'utilisation qui rappelle l'origine du projet, ses objectifs, les caractéristiques et les diverses applications d’une telle base de données
Pour rappel : Instauré par la loi sur l’eau et les milieux aquatiques de 2006, le règlement du SAGE est un document contenant des règles édictées par la commissions locales de l’eau (CLE) afin d’assurer la réalisation des objectifs prioritaires du plan d’aménagement et de gestion durable (PAGD).
Quelle est l'origine de cette base de données ?
La base de données nationale sur les règles de SAGE est une suite directe au projet ORACLE (Observatoire des règlements et de l’activité des CLE), piloté depuis 2017 par le laboratoire Gestion Territoriale de l’Eau et de l’Environnement (GESTE) de l’ENGEES/INRAE. L'objectif initial du projet ORACLE était d’analyser, 10 ans après l’entrée en vigueur des règlements, la manière dont les commissions locales de l’eau (CLE) se sont saisies de ce nouveau levier d’action. Une synthèse des travaux menés est consultable au lien suivant : http://geste.engees.eu/node/657
Pour en savoir plus :
Télécharger la base de données nationale des règles de SAGE mises en œuvre au niveau national (format Excel)
Consulter la synthèse des travaux du projet ORACLE
consulter le 4 pages du projet ORACLE
Consulter le site du Laboratoire GESTEMots-clés:Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux, Politique publique locale, Gouvernance, Réglementation -
09/04/2021
- www.inrae.fr
Le manque d’eau affecte à la fois les populations humaines et les écosystèmes. Le changement climatique impacte aussi directement les ressources en eau, avec des conséquences diverses : inondations, sécheresses et parfois les deux. Face aux défis de l’eau, INRAe développe des recherches à l’échelle à la fois locale et globale, et participe à études à l'échelle internationale dont l'état des lieux des représentations du cycle de l'eau.
L’eau est une ressource vitale et renouvelable, par les précipitations, mais pas illimitée : on estime son volume total sur Terre à 1,4 x 1021 litres, contenu à 97 % dans les océans. L’eau douce représente seulement 3 % de ce volume.
A volume total globalement constant, l’eau circule en permanence sous ses formes liquide, solide (neige, grêle, glace) et gazeuse (vapeur d’eau), entre différents compartiments reliés entre eux.
Une étude, publiée le 10 juin 2019, dans Nature Geoscience, a analysé plus de 450 des représentations, du cycle de l'eau de la Terre utilisées dans l'éducation et la recherche et a constaté d’importantes inexactitudes.Des montagnes, des arbres, la mer : voilà ce que montrent la plupart des représentations du cycle de l’eau. Un facteur crucial manque : les activités humaines.
Une équipe internationale de chercheuses et chercheurs, à laquelle des scientifiques d’INRAe (ex-Irstea et INRA) et de l'Université de Rennes ont participé, a analysé plus de 450 de ces représentations, provenant du monde entier, et a trouvé que seulement 15 % d’entre elles montrent l'interaction de l'homme avec le cycle de l'eau et seulement 2 % représentent le changement climatique ou la pollution de l'eau, deux des principales causes de la crise mondiale de l'eau.
Ils ont également compilé les dernières estimations de l'eau sur Terre à partir de plus de 80 études mondiales, qui ont montré à quel point l’influence des activités humaines sur l'eau est devenue considérable.Hormis l’activité humaine qui modifie le cycle de l'eau, d’autres importantes inexactitudes existent sur ces représentations. Les précipitations continentales, sous forme de pluie, neige, grêle, ne proviennent pas majoritairement des océans : 2/3 provient de l’évapotranspiration des sols et des plantes (cultures, forêts), contre 1/3 qui provient des océans.
Les scientifiques dressent un état des lieux actualisé de la ressource en eau, élaborent une nouvelle série de représentations pour mieux comprendre le fonctionnement du cycle de l'eau. Ils montrent une image plus complexe qui illustre les liens entre l'utilisation des terres, les précipitations, les changements dans la fonte des glaciers, la pollution et la montée du niveau de la mer.La consommation humaine mondiale d’eau par an s’élève à 24 millions de milliards de litres (24 x 1015 litres), ce qui représente plus de 50% de l’eau des rivières terrestres. Elle englobe le volume total de l'eau que nous utilisons en :
-eau verte : eau de pluie et humidité du sol utilisées pour les cultures et les pâturages ;
-eau bleue : eau pompée puis consommée par l’Homme ;
-eau grise : eau rejetée sous forme dégradée. Elle correspond au volume nécessaire pour diluer les pollutions d’origine humaineQuelques chiffres clés sur les activités humaines et les menances qui pèsent sur l'eau
-Sécheresse et désertifications : 500 millions de personnes touchées par la désertification (GIEC)
-Montée du niveau de la mer : +60 à 110 cm d'ici 2100 si on suit la tendance actuelle(GIEC)
-Baisse du niveau moyen des nappes : 160 milliards de mètres cubes d'eau de pompage annuel mondial des aquifères
-Pollution des eaux : En France, 389 pesticides différents retrouvés au moins une fois dans les rivières et 265 pesiticides différents retrouvés au moins une fois dans les eaux souterraines (données 2014)Pour en savoir plus :
Lire l'article publié sur le site de l'INRAe
Le résumé et la bibliographie de l'étude publiée dans Nature Geoscience
Télécharger les images du cycle de l'eau haute résolution sur le site de l'Université de RennesMots-clés:Changement climatique, Pluie et neige, Gestion de l'eau et des milieux, Cours d’eau, Mer et océan, Quantité de la ressource, Usage, Agriculture -
06/04/2021
- www.lesagencesdeleau.fr
Lancée en 2013 par les agences de l’eau, l’application propose d’accéder aux données sur la qualité des eaux de baignade tout en informant sur la santé des cours d’eau et les nombreuses espèces de poissons qui peuplent les rivières et sur la qualité des eaux de baignade.
Toutes les données sur la qualité des eaux des rivières peuvent être consultées depuis un smartphone, une tablette et nouveauté, depuis un ordinateur.
On découvre, à partir d’une carte interactive si le cours d’eau sélectionné est en « très bon état » (en bleu), « bon état » (en vert) ou encore en « mauvais état » (en rouge) en s’appuyant sur la vision nationale des cours d’eau en bon état .L’application donne accès à toutes les données des paramètres témoins de la santé d’une rivière : poissons, invertébrés, micro-algues, polluants chimiques, acidité…
Quelle est la source de ces données ?
Dans le cadre du système d’information sur l’eau et du schéma national des données sur l’eau, les agences de l’eau assurent le suivi de la qualité des rivières constitué d’un réseau de 5000 stations de surveillance. Elles collectent plus de 16,5 millions de données individuellessur l’état des cours d’eau, chaque année.
Depuis 2016, l’application intègre une nouvelle donnée : les espèces de poissons qui circulent dans les rivières de France. Les données (agences de l’eau et OFB) sont issues de 2500 sites de pêche sur l’ensemble du territoire.
Depuis 2019, l’application affiche pour chaque site de baignade, les données sur la qualité bactériologique des eaux. Ces données, issues du ministère de la Santé, sont régulièrement actualisées et disponibles en temps réel.
Un quizz permet à chaque utilisateur de tester et améliorer ses connaissances sur l’eau, l’impact du changement climatique, la qualité des rivières…
L’application « Qualité des rivières » est disponible gratuitement sur iPhone, iPad et sur les terminaux sous système d’exploitation Androïd : on la télécharge en flashant directement le QR code
La nouveauté : Les données sont également consultables directement sur ordinateur à cette adresse : https://qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/
Mots-clés:Donnée et système d'information, Poisson, Cours d’eau, Plan d'eau, Qualité de la ressource, Santé, Baignade, Micro-algues, Polluant chimique, Bon état, Invertébrés -
02/04/2021
- www.banquedesterritoires.fr
Le prix de l'eau en France a augmenté de 10,7% en moyenne depuis dix ans, entre 2011 et 2020, selon une enquête du magazine français 60 Millions de consommateurs publiée le 25 mars, portant sur 130 communes.
Le prix moyen du mètre cube d’eau est d’environ 4 euros avec des écarts qui vont du simple au quintuple selon les villes : de 1,45 euro/m3 à Antibes à 8 euros à Mamoudzou (Mayotte).
Les plus fortes hausses concernent des villes moyennes : Pau (+43%, à 4,27 euros), Annecy ou Bar-Le-Duc (+38%, à 4,13 et 4,54), Chartres (+34% à 4,96), 5,80 euros/m3 à Saint-Brieuc (+71% en dix ans), ou 3,42 à Paris.Globalement, la facture porte pour environ 40% sur la distribution d'eau potable, 40% sur l'assainissement et les 20% restants sont des taxes et redevances. La TVA sur l'assainissement, est passée de 5,5% à 7% en 2012 alors que celle sur la distribution de l'eau est restée à 5,5%.
Un des défis à venir sera la maîtrise de la facture d'eau, car les services publics de l'eau ont besoin de réinvestir lourdement dans les infrastructures, l'état du réseau, vieillissant, nécessiterait 9 milliards d'euros d’après Tristan Mathieu, délégué général de la Fédération des entreprises de l'eau (FP2E). De nouvelles normes environnementales se profilent, telle que la directive de l'UE sur la qualité de l'eau potable, publiée en décembre 2020 et qui enrichit la liste de polluants à surveiller.
L’étude constate que le passage en gestion publique dans plusieurs villes n'a pas fait baisser l'addition : Les prix ont augmenté comme à Paris, Rennes ou à Grenoble. La disponibilité de la ressource aquatique pèse aussi sur le prix. Environ 65% du territoire profite de nappes souterraines, bien moins coûteuses à exploiter que lorsqu'il s'agit de recourir à des eaux de rivières ou de surface, qu'il faut traiter. Mais le réchauffement du climat promet des difficultés supplémentaires.
A ce stade, la France reste toutefois un des pays européens où l'eau est la moins chère, avec ses 4 euros/m3 en moyenne contre 5,21 euros en Allemagne et 6,61 euros au Danemark, selon l'enquête Nus-consulting 2017.
Pour en savoir plus :
Les chiffres clés sur le prix moyen global de l'eau en Europe 2017
11ème édition du baromètre NUS Consulting sur les prix des services d’eau et d’assainissement en Europe
Télécharger le dossier de presse prix de services d'eau et d'assainissement de la 11ème édition du baromètre NUS ConsultingMots-clés:Donnée et système d'information, Eau potable et assainissement, Prix de l'eau -
26/03/2021
- www.eau-rhin-meuse.fr
GEORM est une application web de consultation de données géographiques relative à la gestion de l’eau des bassins Rhin et Meuse pour leur partie française. Elle donne accès à des cartographies thématiques distinctes pour chaque domaine :
- Eaux superficielles
- Eaux souterraines
- Données relatives à la directive-cadre sur l'eau (DCE)
- Données techniques métier (assainissement, hydromorphologie, biodiversité...).Cet outil fonctionne sur l’ensemble des navigateurs récents (Firefox, chrome, Edge, Opéra). Il est accessible sur PC et appareils mobiles (Android et IOS).
GeoRM est accessible depuis le site du système d’information sur l’eau du bassin Rhin-Meuse (SIERM) : https://rhin-meuse.eaufrance.fr/
Un guide de prise en main est mis à disposition sur le site : http://georm.eau-rhin-meuse.fr/georm/site/Notice_GEORM.pdf
Les données et les fonctionnalités évolueront au cours du temps pour satisfaire au mieux les utilisateurs.Pour en savoir plus :
Consulter l'application GEORMPour toute question, n’hésitez pas à contacter l’équipe dédiée à cette adresse : georm@eau-rhin-meuse.fr
Mots-clés:Donnée et système d'information, Assainissement, Gestion de l'eau et des milieux, Hydromorphologie, Eau souterraine, Zone humide, Données géographiques, Cartographie, DCE -
25/03/2021
- ofb.gouv.fr
Le jeudi 11 mars 2021, l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) et l’Office français de la biodiversité (OFB) ont signé un accord-cadre d’une durée de 4 ans pour renforcer la protection de la biodiversité marine (habitats, espèces marines), améliorer le suivi et l’évaluation de son état et évaluer les menaces qui pèsent sur les mers.
Ce partenariat s’articule ainsi autour de quatre axes d'action :
- La mise en œuvre des directives européennes (directive cadre sur l’eau, directive cadre stratégie pour le milieu marin, directive cadre pour la planification de l’espace maritime, directive habitat-faune-flore et directive oiseaux) ;
- L’observation et le suivi des écosystèmes marins, en acquérant des données de qualité sur ces milieux et la bancarisation de ces données ;
- L’appui de l’État dans la construction des politiques de préservation et de gestion de la biodiversité marine d’aujourd’hui et de demain en mobilisant la recherche ;
- La valorisation des données et résultats issus du partenariat auprès de tous les publics.Enfin Bérangère ABBA (secrétaire d'État chargée de la Biodiversité), rappelle que son combat est : « d’agir pour que la biodiversité prenne toute sa place dans nos politiques publiques, comme le climat. Notre Stratégie Aires Protégées 2021-2030 a pour objectif de protéger 30% du territoire et des eaux françaises d’ici 2022, dont 10% en protection forte. Pollution, surexploitation, espèces invasives, artificialisation et destruction des habitats : pour toutes ces pressions, des réponses existent. Les travaux de l’Ifremer et de l’OFB doivent en permettre la mise en œuvre de façon pérenne. »
Mots-clés:Donnée et système d'information, Espèce, Milieu et habitat, Mer et océan, Politique publique, Valorisation des données, Biodiversité marine