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Données sur l'eau

L’une des veilles informationnelles proposées par l'OIEau porte spécifiquement sur les données sur l’eau et les milieux aquatiques, éléments de base pour comprendre et gérer les ressources aquatiques. Les résultats de cette veille, réalisée avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB), ont vocation à informer sur les données disponibles, et à faciliter l’accès de tous à ces informations. Ils sont mis à disposition de tous dans cet article, via le flux RSS et via une page Scoop.it.

-> En savoir plus : charte éditoriale de la veille "Données sur l'eau"

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  Scoop. it!

  • 09/11/2022  - wwz.ifremer.fr

    L’Ifremer publie son rapport actualisé « Données économiques maritimes françaises 2021 » faisant suite à la dernière édition en 2016.
    Cette mise en perspective réalisée par les économistes maritimes de l’Ifremer s’appuie sur les données suivantes : chiffre d’affaires, valeur ajoutée, emplois, nombres d’entreprises, exportations, budgets publics, effectifs et coûts des personnels…et couvre la période 2013-2019. Ces éléments contribuent à construire une évaluation du poids des activités maritimes françaises, de leur rôle dans l’économie nationale, de leur place dans la concurrence internationale.
     
    Ainsi, les activités maritimes représentent 525 000 emplois et une valeur ajoutée de 43,3 milliards d’euros à l’échelle nationale. Elles pèsent environ 1,5 % du produit intérieur brut et emploient 1,7 % de la population active. Leur poids en France est comparable à celui d’autres pays, comme l’Allemagne et les États-Unis.
    Découvrez la répartition par secteur des emplois et de la valeur ajoutée mais aussi les impacts que peuvent avoir la conjoncture internationale ou des politiques publiques.
     
    Pour en savoir plus : https://archimer.ifremer.fr/doc/00770/88225/
     

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Emploi, Financement, Mer et océan
  • 26/10/2022  - www.eaufrance.fr

    Après un été peu arrosé, ce mois de septembre a été marqué par le retour de la pluie sur une grande partie du territoire. Les passages pluvieux ont été plus fréquents que la normale de la Bretagne aux frontières du Nord et à un large quart nord-est avec généralement 10 à 15 jours de pluie. Ils ont été plus conformes à la saison sur les régions méridionales, voire moins nombreux que la normale par endroits, notamment de la Gironde à la Corrèze ainsi que sur le nord de l’île de Beauté. Des épisodes pluvio-orageux intenses se sont produits du Languedoc aux Cévennes du 6 au 7, du 13 au 14 et du 23 au 24. Des précipitations remarquablement abondantes ont également concerné l’extrême nord le 23 puis le Pays basque en fin de mois. Les cumuls mensuels, généralement excédentaires sur la moitié nord du pays, ont été plus hétérogènes au Sud, supérieurs à la normale par endroits mais souvent proches des valeurs de saison, voire localement déficitaires de plus de 25 %. En moyenne sur le pays et sur le mois, la pluviométrie a été excédentaire* de près de 15 %.

    Les températures ont été très contrastées. Encore très chaudes durant la première quinzaine avec un pic de chaleur du 12 au 14, elles ont ensuite nettement fraîchi sur l’ensemble du pays, notamment du 17 au 21 ainsi qu’en toute fin de mois avec quelques chutes de neige à haute altitude sur le relief des Alpes et des Pyrénées.

    Suite aux nombreux passages pluvieux et à la baisse des températures de la deuxième quinzaine, la sécheresse des sols superficiels s’est atténuée sur une grande partie du pays mais est restée sévère par endroits au nord de la Seine, sur la façade atlantique, le pourtour méditerranéen ainsi que le nord et l’est de la Corse.

    En septembre, les tendances sont contrastées selon la pluviométrie et la réactivité des nappes. Même si elle ralentit, la vidange se poursuit sur une grande partie du territoire, avec une majorité de nappes en baisse. Les niveaux sont en hausse ou stables uniquement sur les secteurs arrosés abritant des nappes réactives, notamment au sud et à l’est de la France. De nombreuses nappes affichent toujours des niveaux peu satisfaisants, de bas à localement très bas. La situation est particulièrement préoccupante sur les calcaires karstiques de la Provence. L’étiage y est très marqué, avec des niveaux très bas et plusieurs points en assec. Les pluies infiltrées en profondeur ont eu un impact positif principalement sur les nappes du littoral méditerranéen.

    Concernant les débits des cours d’eau, bien que la situation ait pu s’améliorer localement, plus de 80 % des stations présentent toujours des débits d’étiage inférieurs à la médiane. À l’image du mois précédent, les situations les moins favorables sont localisées le long du couloir Rhodanien ainsi qu’en Bretagne et Pays-de-la-Loire.

    Au 12 octobre, 86 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau au-delà de la vigilance. À titre de comparaison, 38 départements étaient concernés en 2021 et 55 départements étaient concernés en 2020.

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Hydrologie
  • 18/10/2022  - wwz.ifremer.fr

    Utilisant la technologie de la télémétrie acoustique pour mieux connaître et comprendre les relations qu’entretiennent les poissons avec leur environnement, le projet européen Fish Intel réunit des équipes françaises, anglaises et belges. Dans ce cadre, assisté des pêcheurs locaux, l’Ifremer a réalisé le marquage de 300 lieus jaunes et bars européens et bientôt de 50 langoustes sur les côtes bretonnes et normandes. Un réseau de 60 récepteurs acoustiques pour suivre les déplacements de ces 3 espèces d’importance et identifier leurs habitats préférés est maintenant déployé.

    Les données de télémétrie recueillies, depuis 2021 et jusqu’en 2023, serviront à définir des modèles de trajectoires des poissons ainsi qu’à quantifier la connectivité entre le parc naturel marin d’Iroise et la réserve naturelle des Sept-Iles et savoir dans quelle mesure ces espèces fréquentent les installations d’énergies marines renouvelables.

    Elles seront mises en commun avec les partenaires européens du projet Fish Intel, financé par le Fonds européen de développement régional (FEDER) via le programme Interreg France (Manche) Angleterre.

     

    Pour en savoir plus :

    https://wwz.ifremer.fr/Actualites-et-Agenda/Toutes-les-actualites/Mieux-connaitre-les-habitats-marins-plus-de-300-poissons-suivis-a-la-trace-par-acoustique

    https://wwz.ifremer.fr/content/download/164091/file/CP-FishIntel.pdf

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Poisson, Littoral, Mer et océan
  • 12/10/2022  - www.spc.int

    Créée à l’occasion de la COP23, la Plateforme des contributions déterminées au niveau national dans le Pacifique (Plateforme des CDN) vise à aider les pays insulaires océaniens à revoir, améliorer et mettre en œuvre leurs engagements climatiques.
    Destinée aux décideurs océaniens ayant besoin de données fiables pour faire des choix éclairés, cette plateforme peut aider à planifier et mettre en œuvre les activités d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses effets. Ces choix peuvent porter sur la conception d’infrastructures de services d’eau, la qualification des eaux non facturées ou encore les infrastructures de distribution d’eau à l’avenir.
    Enfin, la Plateforme des CDN est mise en œuvre avec le soutien de la Communauté du Pacifique (CPS), du Programme régional océanien de l’environnement (PROE), du Global Green Growth Institute (GGGI) et de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ). Elle offre l’opportunité aux pays insulaires océaniens de documenter une grande quantité de données et de statistiques provenant d’enquêtes, de questionnaires et de rapports, et s’appuyer sur des tableaux de bord de projets efficaces.
     
    Pour en savoir plus : https://www.spc.int/fr/actualite/actus-web/2022/10/plateforme-des-contributions-determinees-au-niveau-national-dans-le
    Plateforme des CDN: https://www.spc.int/fr/decc/regional-pacific-ndc-hub
     

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux, Gouvernance
  • 07/10/2022  - bretagne-environnement.fr

    A travers une datavisualisation interactive, l'observatoire de l'eau en Bretagne propose des représentations de l'évolution journalière des niveaux piézométriques des systèmes aquifères de la région Bretagne, à un rythme mensuel et depuis 1980.

    Les différents éléments graphiques offrent des informations complémentaires lors de survol avec la souris (info bulle) ou des zones cliquables qui permettent d'affiner les résultats proposés. Ainsi, en choisissant un département, il est possible, par exemple, d'observer les variations des niveaux des nappes, leur niveau par rapport aux normales ou encore les analyses par piézomètres.

    Ainsi 52 piézomètres sont actifs sur la région Bretagne et leurs premières mesures ont commencé en février 1980. Ce réseau suit l'évolution journalière des niveaux piézométriques des systèmes aquifères de la région.

    Ces mesures sont réalisées dans le cadre du projet SILURES (Système d'information pour la localisation et l'utilisation des ressources en eaux souterraines) mené en collaboration avec l'Office Français de la Biodiversité, le Ministère en charge de l'environnement (direction de l'eau), la Direction régionale de l'environnement Bretagne (Dreal) et le Conseil régional de Bretagne, le BRGM Bretagne.

     

    Pour en savoir plus :

    https://bretagne-environnement.fr/variation-niveaux-nappes-eau-souterraine-bretagne-datavisualisation
    Quelques termes issus du glossaire eau, milieu marin et biodiversité pour accompagner votre expérience : Chronique piézométrique, Niveau piézométrique, Piézomètre, Alimentation d'une nappe

    Mots-clés:
    Documentation, Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux
  • 30/09/2022  - wwz.ifremer.fr

    C’est par des campagnes ayant débuté au milieu des années 1960 (campagnes COSB, Coquilles Saint-Brieuc) et 1970 (campagnes COMOR, Coquilles Manche orientale) que les premières estimations de biomasse exploitable (volume, distribution géographique, structure de la population) de coquilles Saint-Jacques Pecten maximus ont été collectées en baie de Seine et en baie de Saint-Brieuc

    Ainsi Deux campagnes d’évaluation des populations de coquilles Saint-Jacques sont menées par l’Ifremer chaque année sur les deux principaux gisements français. La première, en baie de Seine, a eu lieu du 2 au 18 juillet 2022. La seconde, en baie de Saint-Brieuc, s’est déroulée du 16 au 31 août 2022.

    Les premières conclusions sont présentées par l’Ifremer rapportant des records d’abondance et un bon état de la population de coquilles Saint-Jacques dans ces deux zones. La saison est estimée à plus de 105 000 t (dont 85 000 t dans la seule baie de Seine sensu stricto). Seul bémol : les coquilles sont plus petites suite à un retard de croissance. A l’ouverture de la saison, l’ensemble de la population n’aura pas encore atteint la taille minimale réglementaire de 110 mm pour être commercialisée, on peut estimer que seuls 61 % (soit 64 425 tonnes) seront immédiatement exploitables.

    Néanmoins, la biomasse totale tous âges confondus dépasse cette année 87 700 t, en augmentation de 19 % par rapport à 2021 qui était pourtant l’année record depuis 61 ans.

    La saison de pêche commencera officiellement le 1er octobre 2022 !

     

    Pour en savoir plus :

    Coquilles Saint-Jacques : encore un nouveau record en baie de Seine et en baie de Saint-Brieuc

    Atlas des zones de production et de reparcage de coquillages

    Quelques définitions en complément : coquillage ; aquaculture ; Classement sanitaire ; Zone de production ou de reparcage conchylicole ; conchyliculture ; Zone conchylicole.

    Quelques données chiffrées sur le thème de la pêche : https://chiffrecle.oieau.fr/

    Mots-clés:
    Faune, Mer et océan, Pêche et aquaculture
  • 28/09/2022  - www.eaufrance.fr

    Ce mois d’août a connu la troisième vague de chaleur de l’été qui a concerné l’ensemble du pays du 31 juillet au 13 août et a encore été marqué par un déficit pluviométrique. Les précipitations ont été généralement peu fréquentes avec moins de dix jours de pluie sur la quasi-totalité du territoire mais très hétérogènes avec des orages parfois accompagnés de pluies diluviennes provoquant des inondations. Elles ont été excédentaires sur un petit quart sud-est et en Corse mais généralement déficitaires sur le reste du pays. Les cumuls mensuels ont souvent atteint une fois et demie à trois fois la normale des Cévennes à l’est de l’Hérault et au Gard ainsi que sur une grande partie de la région PACA et de l’île de Beauté, voire très localement trois à cinq fois sur les Bouches-du-Rhône, le Var et la Corse. En revanche, le déficit a dépassé 70 % de la Haute-Normandie aux Hauts-de-France et au nord de la Lorraine ainsi que des Charentes à la plaine du Roussillon. En moyenne sur le pays et sur le mois, la pluviométrie a été déficitaire de plus de 30 %.

    Ce mois d’août se classe au 2ème rang des mois d’août les plus chauds depuis le début du XXe siècle avec une température moyenne de 23.7 °C, soit 2.6 °C au-dessus de la normale*. Les maximales ont été particulièrement chaudes, atteignant en moyenne 30.1 °C soit 3.5 °C de plus que la normale. Lors de la vague de chaleur du 31 juillet au 13 août, les températures maximales ont été très chaudes, dépassant de plus de 7 °C la normale les 3, 11 et 12 avec 35 °C en moyenne le 3.

    Malgré des épisodes pluvieux très localement abondants mi-août, la sécheresse extrême des sols superficiels perdure sur la quasi-totalité du territoire. Très ponctuellement, les sols se sont nettement humidifiés dans le Poitou et l’Allier ainsi que sur le relief des Pyrénées orientales et le sud de la Corse. À l’échelle de la France, l’humidité des sols se situe à un niveau record pour la saison au 1er septembre (sous les niveaux de 1976 et 2003).

    L’état de remplissage des nappes demeure peu satisfaisant sur une majeure partir du territoire, voire inquiétant avec des niveaux bas à très bas observés sur près de la moitié du territoire. La situation est particulièrement préoccupante au sud-est, sur le Bas-Dauphiné, la Provence et la Côte-d’Azur. Les nappes des calcaires karstiques du Vaucluse et du centre Var sont en phase de tarissement, laissant présager un étiage très marqué.

    Concernant les débits des cours d’eau, le manque de précipitations n’a pas permis d’améliorer la situation observée le mois dernier. Près de la moitié des stations présentent toujours un débit moyen inférieur à 40 % de la moyenne interannuelle observée au mois d’août, la situation étant particulièrement critique en Pays-de-la-Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, PACA, Bretagne, Lorraine et Bourgogne-Franche-Comté.

    Au 09 septembre, 93 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau au-delà de la vigilance. À titre de comparaison, 41 départements étaient concernés en 2021 et 75 départements étaient concernés en 2020.

     

    Mots-clés:
    Changement climatique, Pluie et neige, Gestion de l'eau et des milieux, Milieu et habitat, Politique publique, Pression, Qualité de la ressource, Quantité de la ressource, Sécheresse
  • 12/09/2022  - www.fao.org
    Produit et exploité par la FAO, le portail WaPOR permet de traiter des données satellitaires pour fournir aux agriculteurs des informations qui leur seront utiles pour obtenir des rendements agricoles plus élevés et plus stables et optimiser leurs systèmes d’irrigation.
    Présenté lors de la conférence internationale organisée sur le thème «Intelligence artificielle, nourriture pour tous» en 2020, il fournit des données pratiquement en temps réel qui peuvent servir à diverses applications. À l’heure actuelle, le portail donne accès à des données qui, à leur niveau de résolution le plus large, couvrent l’Afrique et le Moyen-Orient.
    La FAO travaille ainsi en étroite collaboration avec 10 pays partenaires dans le but de les aider à acquérir les capacités nécessaires pour exploiter les données en vue de répondre au mieux à leurs besoins en ce qui concerne la gestion de l’eau et l’élaboration de politiques en la matière.
    La nouvelle aide financière de 4,95 millions d’USD, annoncée à l’occasion de la Semaine mondiale de l’eau à Stockholm, permettra de donner une portée mondiale au portail et d’ajouter deux pays partenaires au projet, l’un en Asie et l’autre en Amérique latine.

    En savoir plus : Gestion durable de l’eau: une impulsion mondiale pour un outil numérique novateur 
    Découvrez le portail WaPOR 

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux, Agriculture
  • 12/09/2022  - wwz.ifremer.fr

    Une équipe internationale de 20 scientifiques, dont des chercheurs du CNRS, de l'Ifremer, de l’IRD et d'organisations internationales, a développé un nouvel outil permettant d’obtenir le degré de changement de la diversité fonctionnelle, c'est-à-dire la biodiversité et les fonctions associées des écosystèmes, lorsqu'elle est exposée à des pressions multiples.
    Cet outil a été développé dans le cadre de deux projets financés par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) au sein de son Centre de synthèse et d'analyse de la biodiversité (Cesab) et avec le soutien d'Électricité de France (EDF) et de France Filière Pêche (FFP). Pour évaluer la vulnérabilité des écosystèmes, les chercheurs ont utilisé des simulations répétées par ordinateur de perturbations sur des communautés d'espèces. Ces perturbations peuvent s’agir du changement climatique, de changement d’usage des terres, de pollution ou de surexploitation des ressources. Elles simulent les impacts d'un large éventail de menaces potentielles sur les communautés d'espèces. Cet outil peut être applicable à tous les écosystèmes, qu’ils soient marins, terrestres ou d’eau douce
    Cette approche donne la possibilité aux décideurs de classer plusieurs sites en fonction de leur vulnérabilité, et ainsi de permettre une gestion adaptative de la biodiversité.

    Cette nouvelle méthode est en libre-accès et peut être utilisé pour prédire la vulnérabilité des écosystèmes en utilisant par exemple les scénarios de changement climatique ou pour comparer différents écosystèmes

    Pour aller plus loin :
     
    A functional vulnerability framework for biodiversity conservation | Nature Communications
    https://www.fondationbiodiversite.fr/communique/nouvelle-methode-pour-evaluer-la-vulnerabilite-des-ecosystemes/ 
     

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Milieu et habitat, Ecosystème, Espèces
  • 22/08/2022  - bassinversant.org

    L’INRAE coordonne un outil opérationnel de prévision des débits des rivières qui aide les services de l’État en France à anticiper les sécheresses sévères, de manière à prendre les mesures de restriction de consommation d’eau adaptées.  PREMHYCE (Prévision des Étiages par des Modèles Hydrologiques, Comparaison et Évaluation) est un projet de recherche coordonné par l'INRAE, en partenariat avec l’OFB et du Ministère de la Transition Ecologique. Il réunit des équipes du BRGM, d’EDF, de Météo France et de l’Université de Lorraine.  Cet outil  permet, à partir des données  de la base de données nationale (HYDRO) et grâce à la modélisation, d’anticiper l’évolution des débits de rivières à court et à moyen terme (entre 15 à 90 jours).
    Cet outil se présente sous un format web et s’appuie sur plusieurs modèles de prévisions. Il a permis notamment de comparer les données de débits de rivières entre 1976 et 2022 montrant ainsi que ces deux années de sécheresses sont comparables et de grande ampleur.

    Pour aller plus loin : 

    https://www.inrae.fr/actualites/prevoir-lintensite-secheresses-partir-du-debit-rivieres

    PREMHYCE – Équipe Hydrologie des bassins versants (inrae.fr)

    premhyce (inrae.fr)

    Full article: PREMHYCE: an operational tool for low-flow forecasting (tandfonline.com)

    Mots-clés:
    Changement climatique, Donnée et système d'information, Milieu et habitat, Quantité de la ressource, Hydrologie
  • 22/08/2022  - www.eaufrance.fr

    Le mois de juillet a été marqué par une vague de chaleur particulièrement intense du 12 au 25 avec des températures qui ont dépassé par endroits 40 °C sur la façade atlantique et les côtes de la Manche les 18 et 19. Cela correspond à une seconde vague de chaleur de l’été après celle du 15 au 19 juin.
    Le bulletin national de situation hydrologique (BSH) a montré que la pluviométrie a été nettement déficitaire* sur tout le pays, généralement de plus de 80 %, voire très souvent de plus de 90 %. En moyenne sur le pays et sur le mois, avec un cumul moyen de 9.7 mm, la pluviométrie a été déficitaire de près de 85 %. Juillet 2022 est le mois de juillet le plus sec sur la période 1959-2022 à l’échelle nationale.
    L’indice d’humidité des sols superficiels est déficitaire sur la totalité du pays. Les sols se sont nettement asséchés et sont devenus souvent très secs notamment sur le Nord-Ouest et les régions méditerranéennes. À compter du 17 juillet, cette sécheresse des sols est la plus sévère jamais enregistrée en France, battant celle de 1976. Combinée à des températures caniculaires, elle a favorisé la propagation des feux de forêts sur la façade atlantique, particulièrement nombreux en Gironde et dans les Landes ainsi que sur le pourtour méditerranéen.
    En juillet, l’ensemble des nappes phréatiques observent des niveaux en baisse. L’intensité de la vidange est cependant ralentie sur de nombreuses nappes, conséquences probables des pluies de fin juin et de la limitation des prélèvements. L’état des nappes se maintient et reste globalement proche de celui de juin. Les nappes inertielles et les nappes les moins sollicitées résistent le mieux à la sécheresse. La situation demeure préoccupante pour un grand nombre de nappes qui affichent des niveaux bas à très bas.
    L’absence de pluie n’a pas permis d’améliorer la situation observée le mois dernier sur les débits des cours d’eau. Près de la moitié des stations présentent un débit moyen inférieur à 40 % de la moyenne interannuelle observée au mois de juillet.
    Au 11 août, 93 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. À titre de comparaison, 25 départements étaient concernés en 2021 et 75 départements étaient concernés en 2020.

    Le BSH est réalisé sous l’égide d'un comité de rédaction composé de différents contributeurs* (Office Français de la Biodiversité (OFB), Association pour la protection de la nappe phréatique de la plaine d’Alsace (Aprona), BRGM, Electricité de France (EDF), EPTB Seine Grands Lacs, Météo-France, Ministère de la Transition écologique (Direction de l'eau et de la biodiversité), Voies navigables de France (VNF), EPTB Loire), animé par l'Office International de l’Eau (OiEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du Ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux, Hydrologie
  • 11/08/2022  - inpn.mnhn.fr

    Dans le contexte du changement climatique et de l'élévation du niveau de la mer, le réalignement côtier consiste à rouvrir les polders aux eaux marines pour favoriser des mesures d'atténuation "basées sur la nature". Des opérations de dépoldérisation sont menées, permettant un retour d'eau salée ou saumâtre sur des terres historiquement soumises au balancement des marées et qui ont ensuite été endiguées, généralement pour des raisons agricoles.
    Ces opérations ont des conséquences sur la biodiversité, qui varient en fonction des paramètres étudiés et des caractéristiques des sites. Dans le cadre du programme Life Adapto, un indicateur multimétrique visant à évaluer et à prédire la qualité écologique potentielle des sites subissant une opération de réalignement a été développé. Cet indicateur est basé sur la combinaison de deux outils :

    - Une matrice de capacité biologique permettant d'évaluer l'importance des différents habitats d'une typologie définie pour des paramètres taxonomiques, patrimoniaux et fonctionnels

    Cartes d'habitats obtenues par photointerprétation pour les habitats passés, par apprentissage automatique à partir d'images spatiales pour les habitats actuels et par prévision à partir de modèles de submersion pour les habitats futurs.

    L'indicateur se présente sous la forme d'un graphique radar, dont chaque axe correspond à un paramètre de la matrice de capacité biologique et met en évidence ses différentes valeurs pour différents scénarios de réalignement côtier ou différents horizons temporels.

    Pour aller plus :

    Assessing and forecasting the effects of submersion on biodiversity. A method to implement an ecological-quality indicator in a context of coastal realignment and rising sea levels - ScienceDirect
    adapto, un projet Life initié par le Conservatoire du Littoral (lifeadapto.eu)

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Espèce, Gestion de l'eau et des milieux, Milieu et habitat, Littoral
  • 21/07/2022  - www.sauvonsleau.fr

    Les Agences de l’eau mettent à disposition des données concernant la qualité de l’eau des rivières de France sur l’application gratuite « Qualité rivière » s’adressant à tous les publics. Cette application est disponible sur Android, iPhone, iPad et sur tablette et PC.

    Chaque année, elles collectent plus de 16,5 millions de données sur l’état des milieux aquatiques. Les données concernant les paramètres témoins de la santé d’une rivière : poissons, invertébrés, micro-algues, polluants chimiques, acidité sont disponibles sur l’application et ont été mises à jour pour l’année 2022. Grâce à une carte interactive, il est possible d’aller chercher l’information visuellement sur l’état des cours d’eau en tapant le nom de la commune. Un code couleur (bleu : très bon état, vert : bon état, jaune : en état moyen, orange : en état « médiocre et rouge mauvais état) permet d’identifier rapidement la qualité de la rivière.

    Les sites de baignades sont également répertoriés informant sur la qualité bactériologie des eaux par l'intermédiaire des données recueillies (issues du ministère de la Santé). Un code couleur, du bleu au rouge, indique la qualité sanitaire des eaux surveillées. Les données sont actualisées et disponibles en temps réel.

    Cette application, s’adressant à tous les publics, se veut aussi un support d’information et de sensibilisation à travers une approche ludique tel qu’un quiz pour tester ses connaissances sur l’eau ou encore une partie « le Saviez-vous ». 

    Pour aller plus loin :
    https://qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr 
    https://www.eaufrance.fr/
    https://naiades.eaufrance.fr/ 

     

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cartographie, Cours d’eau, Qualité de la ressource
  • 18/07/2022  - www.challengeia-biodiv.fr

     
    L’Agence nationale de la recherche (ANR), en cofinancement avec l’Agence française de développement (AFD), organisent un challenge scientifique ayant pour ambition de répondre aux enjeux de la biodiversité marine en s’appuyant sur l’intelligence artificielle (IA).

    Le challenge IA-Biodiv, lancé en 2022 pour quatre ans, vise à prédire les évolutions de la biodiversité et à élaborer des indicateurs fiables. Il permettra d’améliorer la structuration des données du milieu marin côtier en mer Méditerranée et dans l’océan Pacifique. Trois équipes de chercheurs spécialisés dans le domaine de l’IA et de la biodiversité participent à ce challenge. Elles vont travailler à l’élaboration et au développement de leur projet de manière collaborative. À partir de jeux de données communs, les équipes répondront chacune à des enjeux spécifiques et complémentaires sur la biodiversité marine.

    Les équipes vont créer un environnement virtuel de recherche « IA-BiodivNet » qui sera complété de manière collaborative pendant toute la durée du challenge. A la fin de celui-ci, la plateforme sera accessible à tout scientifique ou chercheur et contribuera à la diffusion de jeux de données pérennes pour les futurs travaux scientifiques en IA et dans le champ de la biodiversité.

    Pour en savoir plus :
    https://www.challengeia-biodiv.fr/e-lab/
    https://www.challengeia-biodiv.fr/challenge/
    https://www.challengeia-biodiv.fr/projet/smart-biodiv/
     

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Espèce, Mer et océan, intelligence artificielle, indicateurs, biodiversité marine
  • 01/07/2022  - www.ofb.gouv.fr
    Le 12ème rapport annuel de l’observatoire de services publics d’eau et d’assainissement de l’OFB vient d'être publié et porte sur l’année 2020. Il a été réalisé à partir des données disponibles dans la base SISPEA au mois de Janvier 2022. Ce document vise à faire un panorama de l’organisation et de la performance des services publics d’eau, d’assainissement collectif et non collectif.
    Ce rapport présente plusieurs chiffres-clés sur les services publics d’eau et d’assainissement sur :
     
    - L' accélération du regroupement des communes en intercommunalité : 14 211 collectivités, 16% de moins qu’en 2019, avec au total 26 176 services comprenant 10 975 services d’eau potable, 12 623 d’assainissement collectif et 2 578 d’assainissement non collectif. 
     
    - Le prix de l’eau potable et de l’assainissement collectif : prix global moyen de l’eau TTC au 1er janvier 2021 (pour une consommation de 120 m³) de 4,3 €/m3 dont 2,11 €/m3 pour l'eau potable et 2,19 €/m3 pour l'assainissement collectif. 
     
    - Le Maintien d’une très bonne qualité de l’eau : taux de conformité microbiologique et physico-chimique stables, autour de 98 % pour l'année 2020 et ces 10 dernières années 
     
    - Le Rendement du réseau de distribution d’eau potable : en 2020, il est de 80%. 

    Pour aller plus loin :

    https://www.services.eaufrance.fr/docs/synthese/rapports/Rapport_Sispea_2020_VF.pdf
    https://www.services.eaufrance.fr/docs/synthese/rapports/Infographie_Sispea_2020_VF.pdf
    Fiche de métadonnées du jeu Services publics d'eau potable - jeux de données exploités pour les rapports nationaux SISPEA | data.eaufrance.fr

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Eau potable et assainissement, Qualité de la ressource
  • 30/06/2022  - www.theia-land.fr

    Fin 2022, le satellite SWOT appartenant à la NASA et au Centre national d'études spatiales (CNES) permettra le suivi global de ressources en eau des surfaces continentales. Le satellite est composé de deux antennes radar avec des capacités de traitement interférométrique donnant la capacité de mesurer des variations de surface et de hauteur sur un même instrument. Il sera possible alors d’estimer des débits de rivières et la variation des volumes d’eau des lacs et réservoirs dans le monde entier. Ces données permettront d’améliorer les connaissances en temps réel  sur les stocks d’eau à l’échelle nationale et international fournissant des informations rapides aux gestionnaires de l’eau en période de crise.
    Pour accompagner cette mission, le CNES a développé une chaîne de détection de surfaces en eau basée sur les mesures des satellites Copernicus Sentinel-1 et 2. Cette chaîne s’appelle Surfwater.
    Surfwater montre la présence ou l’absence d’eau libre sur les surfaces continentales. De nouvelles cartes sont produites tous les cinq jours en l’absence de nuages pour les observations optiques et tous les trois jours en moyenne en Europe pour les observations radar. Des synthèses mensuelles et annuelles sont aussi proposées pour des études saisonnières et climatiques.

    Pour aller plus loin :

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux, Milieu et habitat, Cours d’eau, Pression
  • 23/06/2022  - www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
    Le service des données et études statistiques (SDES) a réalisé une étude sur les évolutions de la ressource en eau renouvelable (cours d’eau et précipitations ne retournant pas à l’atmosphère) en mobilisant des données météorologiques et hydrologiques sur la France métropolitaine de 1990 à 2018. Ce rapport montre que la ressource en eau renouvelable a diminué de 14 % passant de 229 milliards de m3 (moyenne annuelle) sur la période de 1990-2001 à 197 milliards de m3 sur le pas de temps de 2002-2018. L’analyse des données a mis en avant qu’il y a moins de pluie en automne sur 49 % du territoire, sur la période 1990-2018, ainsi qu’une hausse de l’évapotranspiration sur l’ensemble des saisons. Plus d’un tiers du territoire est touché chaque année par des restrictions d’usages de l’eau entre 2017 et 2020. Cette étude constate que les territoires les plus fragiles vis-à-vis de l’accès à l’eau pour ses différents usages se situent majoritairement dans l’ouest de la France.

    Cette publication met en avant les tendances qui se dégagent en matière d’évolution des flux d’eau douce renouvelable. Elle présente des outils d’aide à la décision dans un contexte de risque de raréfaction de cette ressource stratégique. 

    Les données mobilisées dans le cadre de cette publication sont téléchargeables sous forme de fichiers Excel. 
     

    Pour aller plus loin :
    Évolutions de la ressource en eau renouvelable en France métropolitaine de 1990 à 2018 | Données et études statistiques (developpement-durable.gouv.fr)
    Évolutions de la ressource en eau renouvelable en France métropolitaine de 1990 à 2018 (developpement-durable.gouv.fr)
    Donnees_cles_EAU2 (developpement-durable.gouv.fr)
     

    Mots-clés:
    Changement climatique, Donnée et système d'information, Quantité de la ressource
  • 15/06/2022  - www.oieau.fr

    Un temps estival anormalement chaud, sec et très ensoleillé s’est établi sur la France durant le mois de mai. Moins de dix jours de pluie sur l’ensemble du territoire ont été enregistrés. En moyenne sur le pays et sur le mois, la pluviométrie a été déficitaire de 65 %. Mai 2022 est ainsi le mois de mai le plus sec depuis 1959 devant mai 1989 et mai 2011, déficitaires de près de 60 %.

    Ce mois de mai se classe également au 1er rang des mois de mai les plus chauds depuis le début du XXe siècle avec une température moyenne de 17.8 °C, soit 2.7 °C au-dessus de la normale.

    Le déficit de précipitations associé aux températures très élevées a contribué à la poursuite et à l’accentuation de la sécheresse des sols superficiels déjà présente fin avril sur une grande partie du territoire.

    Les pluies insuffisantes durant l’hiver ont fortement impacté l’état des nappes phréatiques. En mai 2022, la vidange des nappes s'est poursuivie et l’ensemble des nappes observent des niveaux en baisse. La situation est préoccupante, avec des niveaux bas à très bas sur les nappes entre Périgord, Vendée, Maine et Touraine ainsi que sur les nappes de la Côte d’Azur, de Provence et du Bas-Dauphiné.

    La situation des cours d’eau s’est dégradée par rapport au mois précédent : plus de la moitié des stations présentent une hydraulicité inférieure à 40 % de la moyenne interannuelle observée au mois de mai.

    Au 13 juin, 35 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. À titre de comparaison, 14 départements étaient concernés en 2021 et 14 départements étaient concernés en 2020. »

    Le bulletin national de situation hydrologique (BSH) est constitué d’un ensemble de cartes et de leurs commentaires qui présentent l’évolution mensuelle des ressources en eau.

    Le BSH est réalisé sous l’égide d'un comité de rédaction composé de différents contributeurs* (producteurs et gestionnaires de données), animé par l'Office international de l’Eau (OiEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du Ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).

    * Office Français de la Biodiversité (OFB), Association pour la protection de la nappe phréatique de la plaine d’Alsace (Aprona), BRGM, Electricité de France (EDF), EPTB Loire, EPTB Seine Grands Lacs, Météo-France, Ministère de la Transition écologique (Direction de l'eau et de la biodiversité), Voies navigables de France (VNF).

     

    Pour en savoir plus :

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Usage, Pluviométrie, Recharge de nappe,
  • 15/06/2022  - www.milieumarinfrance.fr

    La BD TOPAGE® est le nouveau référentiel hydrographique français, remplaçant ainsi la BD CARTHAGE ® (Base de Données sur la CARtographie THématique des AGences de l'eau et du ministère chargé de l'environnement). La BD TOPAGE® comprend des jeux de données des cours d'eau, plans d'eau, tronçons hydrographiques, surfaces élémentaires, nœuds hydrographiques (sources et exutoires), limites terre-mer, bassins hydrographiques et bassins versant topographiques. Il provient d’un partenariat entre l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) et l'Office français de la biodiversité (OFB).

    Ce nouveau référentiel remplace la BD CARTHAGE ®pour mieux prendre en compte l’évolution des technologies et des enjeux de connaissance et de gestion locale. En effet, la BD TOPAGE® se veut plus précise (précision métrique), plus exhaustive, conforme à la directive européenne INSPIRE et compatible avec le référentiel à grande échelle de l'IGN (RGE®). Ce référentiel permettra de faciliter l’opérationnalité avec les acteurs publics qui utilisent le RGE® et de servir de socle commun pour tous les référentiels métiers de l’eau.

    Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible sur l'atlas-catalogue du Sandre. Il est ainsi possible de télécharger librement ces référentiels aux formats ESRI Shapefile, GeoJSON et GeoPackage, d'y accéder via les services web WMS et WFS du Sandre ainsi que de consulter les rapports de contrôle qualité réalisés sur ces jeux de données. Toutes les données sont mises à disposition sous licence ouverte.

    Toutes ces informations sont accessibles directement depuis les fiches de métadonnées de l'atlas-catalogue du Sandre.

    Pour aller plus loin :
    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Système d'information géographique, Gestion de l'eau et des milieux, Milieu et habitat, Hydrologie
  • 19/05/2022  - www.oieau.fr

     

    Les passages perturbés ont été assez rares pour la saison avec généralement moins de dix jours de pluie. Les perturbations ont été peu actives hormis les 7 et 8 avril sur le nord et le centre de l’Hexagone au passage de la tempête « Diego » puis du 19 au 24 principalement sur la moitié sud et la Corse avec par endroits de fortes pluies orageuses. Les cumuls de pluie ont été déficitaires de plus de 20 % sur une grande partie du territoire. En moyenne sur le pays et le mois d'avril, la pluviométrie a été déficitaire de 25 %.

    Les sols superficiels restent secs pour la saison. Ils se sont asséchés sur le quart sud-est tandis que sur le Sud-Ouest, ils restent conformes aux valeurs de saison. Au 1er mai, l'équivalent en eau du manteau neigeux est conforme à la saison sur les Pyrénées mais très déficitaire sur les Alpes et la montagne corse.

    La période de vidange des nappes a débuté dès janvier-février avec deux à trois mois d’avance. En avril, les niveaux des nappes sont généralement en baisse.

    Concernant les débits des cours d’eau, la situation reste défavorable sur le pourtour méditerranéen et l’Auvergne avec des débits souvent inférieurs à 40 % du débit moyen interannuel.

    Au 11 mai, 15 départements ont mis en œuvre de mesures de restrictions des usages de l’eau contre 12 départements sur la même période en 2021.

    Le bulletin national de situation hydrologique (BSH) est constitué d’un ensemble de cartes et de leurs commentaires qui présentent l’évolution mensuelle des ressources en eau.
    Le BSH est réalisé sous l’égide d'un comité de rédaction composé de différents contributeurs* (producteurs et gestionnaires de données), animé par l'Office International de l’Eau (OiEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du Ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).

    * Office Français de la Biodiversité (OFB), BRGM, Electricité de France (EDF), EPTB Loire, EPTB Seine Grands Lacs, Météo-France, Ministère de la Transition écologique (Direction de l'eau et de la biodiversité), Voies navigables de France (VNF).

    Pour en savoir plus :
    - Consulter ou télécharger le bulletin national de situation hydrologique au 11 mai 2022
    - Consulter l’ensemble des bulletins nationaux de situation hydrologique sur le site Eaufrance
     

    Mots-clés:
    Pluie et neige, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Usage, Pluviométrie, Recharge de nappe, Indice d'humidité du Sol