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Données sur l'eau

L’une des veilles informationnelles proposées par l'OIEau porte spécifiquement sur les données sur l’eau et les milieux aquatiques, éléments de base pour comprendre et gérer les ressources aquatiques. Les résultats de cette veille, réalisée avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB), ont vocation à informer sur les données disponibles, et à faciliter l’accès de tous à ces informations. Ils sont mis à disposition de tous dans cet article, via le flux RSS et via une page Scoop.it.

-> En savoir plus : charte éditoriale de la veille "Données sur l'eau"

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  Scoop. it!

  • 23/03/2020  - www.geoportail.gouv.fr

    La carte des sols représente l’information pédologique cartographique la plus précise actuellement, sur la quasi-totalité du territoire de France métropolitaine. Elle est disponible sur le Géoportail. Elle présente 33 types de sols les plus fréquemment rencontrés sur le territoire métropolitain, regroupés en 6 ensembles distincts : sols minéraux, sols des vallons, vallées et milieux côtiers, sols issus de matériaux calcaires, sols peu évolués, sols évolués, sols soumis à l’excès d’eau.

    Les zones présentant des caractéristiques communes en termes de paysage et de répartition des sols ont été regroupées par ensembles appelés unités cartographiques de sols (UCS). La carte permet d’accéder à 7 328 UCS.

    Chaque UCS est constituée d’un regroupement de différents types de sols : les unités typologiques de sols (UTS). La carte présentée sur le Géoportail est constituée de 14 866 UTS.
    À chaque UCS correspond un type de sol dominant. Celui-ci a été défini à partir des pourcentages d’occupation de chaque unité typologique de sol. Chaque type de sol dominant est représenté sur la carte par une couleur spécifique.

    En cliquant sur la carte on peut obtenir des informations complémentaires sur chaque zone : le type de sol dominant, la référence de l’étude, les personnes ou les structures à contacter.
    Les données sont issues  des référentiels régionaux, réalisés dans le cadre du programme Inventaire, Gestion et Conservation des Sols, coordonné par l’Institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE).

    Pour avoir plus d’information, la carte est réalisée par le Groupement d’Intérêt Scientifique sur les Sols (GIS Sol) et le Réseau Mixte Technologique Sols et Territoires

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Sol
  • 19/03/2020  - www.oieau.fr

    Depuis 2018, l’Office International de l’Eau (OIEau) met à disposition de tous une plateforme web d’Aide à la STAtistique ENVironnementale nommée ASTA-ENV, dédiée au traitement et à l’analyse de données : https://www.oieau.fr/outils/asta-env.

    ASTA-ENV a été développé pour que les utilisateurs puissent traiter leur propre jeu de données mais aussi les données d’ADES, la banque nationale d’accès aux données sur les eaux souterraines.

    En 2020, la plateforme s’enrichit de nouvelles fonctionnalités ! Elle permet désormais de traiter directement les données provenant de Naïades, la banque nationale d’accès aux données sur la qualité des eaux de surface.

    Le point fort d'ASTA-ENV est qu’elle facilite l'analyse et l'interprétation des données et présente les résultats sous forme de graphes. Elle permet de visualiser les tendances d’évolution d’un ou plusieurs paramètres sur un ou plusieurs points de prélèvements ou de détecter la présence potentielle d’une rupture ou d’une inversion significative de tendance dans la chronique étudiée.

    Ainsi le  rapport public, Evolution des surplus azotés et des concentrations en nitrates dans les aires d’alimentation de captage (AAC), réalisé en 2019, a notamment utilisé ASTA-ENV pour l’exécution et l’analyse des données.

    La plateforme ASTA-ENV a été créée par l’OIEau, avec le soutien financier de l’Office français de la biodiversité (OFB). Elle utilise le module HYPE, outil de caractérisation et d’évaluation des tendances d’évolution temporelle de la qualité des eaux souterraines, créé par le BRGM.

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Eau souterraine, Substance et polluant, Qualité de la ressource
  • 10/03/2020  - fr.boell.org

    La Fabrique écologique, le bureau de la Fondation d’Heinrich Böll, Zero Waste France et Break Free From Plastic ont publié, le 3 mars, L’Atlas du plastique 2020. Il dresse un état des lieux de la présence des polymères synthétiques dans le monde. Le plastique est abordé sous de multiples angles : les usages, les conséquences sur la santé, sa présence dans nos assiettes, nos vêtements, sur les plages, le littoral et dans les eaux.
    Au niveau mondial, le flux de production depuis 1950, s’élève à 9,2 milliards de tonnes, « soit une tonne par habitant à l’heure actuelle sur la planète ». Un chiffre qui démontre bien l’omniprésence du plastique dans nos vies. Il s’agit principalement de produits à usage unique et d’emballages.

    L’Atlas du plastique dresse également un panorama des pollutions marine et terrestre. Chaque année, quelque 10 millions de tonnes de déchets plastiques finissent dans les océans, soit l’équivalent d’un camion toutes les minutes.
    La pollution des sols par les déchets plastiques et les microplastiques pourrait quant à elle être 4 à 23 fois plus élevée que la pollution des océans.

    La pollution marine est principalement due aux déchets charriés par les cours d’eau. Le plastique ne reste pas longtemps en pleine mer, il dérive vers les eaux peu profondes, et se pose au fond ou échoue sur le rivage.

    La Méditerranée est aujourd’hui l’une des mers les plus polluées au monde. Le plastique en méditerranée est surtout une question de gestion des déchets produits en quantité, mal gérés et retrouvés en Méditerranée. Les quantités de déchets plastiques qui y sont déversées sont considérables : selon la méthodologie utilisée, entre 150 000 et 500 000 tonnes de déchets plastiques arrivent en mer chaque année (soit environ 66 000 bennes à ordures), ainsi qu’entre 70 000 et 130 000 tonnes de microplastiques. La contribution de la France à la pollution plastique est de 0,01 millions de tonnes en Méditerranée. Par ailleurs, la Méditerranée est une mer semi-fermée. Elle présente donc une concentration en plastique des plus élevées, quatre fois plus importante que dans « l’île de plastique » du Pacifique Nord, d’après un rapport du WWF publié en 2019.

    Dans la version francophone de la publication, les auteurs font le point sur la situation française où « l’économie est encore loin d’être circulaire », peut-on lire. Plusieurs thématiques ont été abordées dont la pollution des océans et des mers,  la réglementation, les alternatives zéro déchet… Avec 4,8 millions de tonnes de plastique utilisé chaque année, la France est l’un des principaux consommateurs de cette matière en Europe. Ramené au nombre d’habitants, cela représente plus de 70 kg de plastique par français et par an !

    Le taux de recyclage global des plastiques au niveau national se situe autour de 23 % contre le taux de recyclage en Europe qui plafonne à 50%. La solution pour réduire les pollutions réside sans doute avant tout dans la réduction de notre consommation.

    La France interdit progressivement plusieurs produits plastiques à usage unique, et s’est fixée, avec la nouvelle loi sur l’économie circulaire pour objectif une interdiction globale en 2040.

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Mer et océan, Sol, Plastique, Substance et polluant
  • 06/03/2020  - www.mnhn.fr

    L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) du muséum national d’Histoire naturelle, enregistre aujourd’hui plus de 50 millions de données d’observation ou de suivi sur près de 190000 espèces animales et végétales, en métropole et en outre-mer.

    Grâce à un fort réseau d’acteurs mobilisés, les connaissances sur la biodiversité française s’enrichissent encore un peu plus. La présence sur le territoire français d’une espèce sur dix connues mondialement et de plus de 20000 espèces endémiques (dont 84% en outre-mer) confère  à la France une responsabilité majeure en matière de préservation et de valorisation de ce riche patrimoine.

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Faune, Flore
  • 02/03/2020  - wwz.ifremer.fr

    L'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (l’Ifremer) a publié, le 31 janvier dernier, son diagnostic 2019 sur la durabilité des pêches débarquées par les navires français. Ce rapport souligne une nette amélioration de la situation depuis dix ans, et souligne que 60% des stocks de pêche étaient gérés, en 2018, de manière durable.

    Depuis 2000, le nombre de stocks surpêchés (dégradés ou non) a fortement diminué, passant de 54 à 28 ; dans le même temps, le nombre de stocks en bon état ou en cours de reconstitution a augmenté, passant de 11 en 2000 à 58 en 2018.

    L’importance des stocks en bon état a très fortement augmenté (en pourcentage et en volume) depuis le début des années 2010. En 2018, la part des débarquements français provenant de stocks en bon état est de 43% (contre 9% en 2000).

    Sur les presque 400 000 tonnes débarquées en France métropolitaine (provenant de l'Atlantique nord-est et de la Méditerranée), un peu moins de la moitié (49%) provient de stocks non surpêchés et près de 30% (28%) de stocks surpêchés.

    Le bilan de l’Ifremer, présente par exemple, la Méditerranée en situation préoccupante malgré la reconstitution de la population du thon rouge.

    L’Ifremer rappelle qu’un stock « est défini comme la partie exploitable d’une espèce dans une zone géographique donnée, les eaux françaises étant découpées en une dizaine de zones ».

    Les diagnostics sur l'état des ressources et de leur exploitation reposent sur deux indicateurs principaux : la mortalité par pêche, qui donne une estimation de la pression que la pêche fait subir à un stock ; et la biomasse de reproducteurs qui mesure la capacité d’un stock à se reproduire.

    Pour gérer les ressources, il est nécessaire de connaître l’état des stocks, la biomasse des reproducteurs, l’effort de pêche… mais il faut aussi fixer des limites à ne pas dépasser, et des objectifs à atteindre pour une pêche durable.

    La Politique commune des pêches européenne s'appuie en grande partie sur ces points de référence pour fixer ses objectifs de gestion en se référant au seuil de rendement maximal durable (RMD) qui est la plus grande quantité de biomasse que l’on peut en moyenne extraire continûment d’un stock. Ainsi lorsque la mortalité par pêche est inférieure au RMD, il existe une marge de gain ; si au contraire elle est supérieure au RMD, le stock est surpêché, c'est à dire exploité au-delà de ses pleines capacités productives.

    Les données sur les ressources en poissons et autres espèces vivantes sont collectées, stockées et diffusées par le Système d’information halieutique (SIH) de l’Ifremer en partenariat avec la direction des Pêches maritimes et de l’Aquaculture (ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, DPMA).

    Pour en savoir plus sur  : les grands défis de la pêche durable - engagements internationaux et européens

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Poisson, Mer et océan
  • 25/02/2020  - www.oieau.fr

    Le bulletin annuel de situation hydrologique  (BSH) est publié le 12 février 2020. Le BSH est réalisé sous l’égide d'un comité de rédaction composé des différents contributeurs (producteurs et gestionnaires de données), animé par l'Office International de l’Eau (OIEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).

    Cette année hydrologique a été marquée par la sécheresse observée dès le printemps dans le centre du pays. Les cumuls de pluie ont été inférieurs à la normale tout au long de l’année, excepté en décembre 2018. Le déficit pluviométrique annuel s’élève à 20 % en moyenne sur la France.

    Cette sécheresse a perduré et s’est étendue au Nord-Est et au pourtour méditerranéen durant l’été. La période de recharge hivernale, courte et peu arrosée, n’a pas permis de remplir les nappes d’eau souterraine.
    Tout comme les nappes, les débits des cours d’eau sont globalement inférieurs aux normales sur l’ensemble de la période et atteignent même régulièrement des niveaux très bas. Chaque été, de nombreuses rivières voient leur niveau d’eau baisser, parfois jusqu’à l’assèchement complet (dit «assec »).

    Depuis 2012, l’observatoire national des étiages (ONDE) permet de recueillir des données d’observation visuelle sur l’état d’écoulement superficiel des cours d’eau, en particulier pendant la période estivale. Les premiers assecs et ruptures d’écoulement sont observés, dès fin mai. La situation des écoulements sur la période de fin mai à fin septembre 2019 est la plus critique, avec 31 % des observations en assec et 6% en rupture d’écoulement.

    Pour en savoir plus sur :  Le bulletin annuel national de situation hydrologique (BSH) est constitué d’un ensemble de cartes et de leurs commentaires qui présentent l’évolution annuelle des ressources en eau. Sur la période du 1er septembre au 31 août, il décrit la situation quantitative des milieux aquatiques (pluies efficaces, débits des cours d’eau, niveau des nappes d’eau souterraine, état de remplissage des barrages-réservoirs) et fournit une information synthétique sur les arrêtés préfectoraux pris pour limiter les usages de l’eau durant la période d’étiage.
     

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Sol, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse, Usage
  • 20/02/2020  - www.oieau.fr

    Depuis septembre 2019, le cumul de la pluie et l’humidité des sols révèlent une situation favorable sur une grande partie de la France métropolitaine malgré un mois de janvier déficitaire en pluie.
    La pluviométrie a été déficitaire de 30% avec des cumuls très contrastés en France métropolitaine. Sur les départements Pyrénées-Atlantiques et Hautes-Pyrénées, du Bas-Rhin à la Côte d’Or, en Auvergne-Rhône-Alpes, sur l’ouest de la Corse et en Provence, le déficit a souvent dépassé 50%, voire localement 75% sur le Haut-Rhin, le Massif central, le Var et les Alpes-Maritimes.

    En janvier, moins de 43 % des stations d'hydrométrie de cours d'eau (ou station de mesure du débit des rivères) disposant de données, présentent une hydraulicité d’un rapport supérieur à 80 % contre 97 % le mois précédent. La situation s’est dégradée sur la majeure partie du pays. Seuls le pourtour méditerranéen et la Bretagne semblent moins impactés par cette dégradation.

    Au 12 février, 5 départements n’ont pas mis fin aux mesures de restrictions des usages de l’eau. À titre de comparaison, sur la même période l’an passé, aucun département n’était concerné par un arrêté préfectoral de limitation des usages.
     
    Ce bilan est réalisé chaque mois sous l’égide d'un comité de rédaction composé des différents producteurs et gestionnaires de données, animé par l'Office International de l’Eau (OIEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).

    Mots-clés:
    Pluie et neige, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Quantité de la ressource, Hydrologie, Sécheresse
  • 17/02/2020  - www.gesteau.fr

    Chaque année, l'OIEau, avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB) et l’appui du Ministère de la Transition écologique et solidaire, diffuse, sous forme de graphiques interactifs sur le site gesteau.fr, des chiffres clés qui donne un aperçu de la situation des SAGE (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux) et des contrats de milieu en France.

    Ainsi en 2020, on dénombre 191 SAGE qui recouvrent 51 % du territoire français et 278 contrats de milieu qui recouvrent 26 % du territoire. On découvre également que si le bassin Loire-Bretagne recense le plus de SAGE avec 56, pour les contrats de milieu, le bassin Rhône-méditerranée se démarque avec 174 contrats.

    Depuis 2017, une infographie permet également de découvrir les SAGE, leur situation et leurs enjeux de manière synthétique (disponible également en anglais et en espagnol).

    Toutes Les données sont disponibles et téléchargeables sur le site de gesteau.fr.
    Pour être informés des dernières mises à jour effectuées sur gesteau.fr, vous pouvez consulter également la page de la carte de situation interactive des SAGE ou des contrats de milieu.

     

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Eau potable et assainissement, Eau potable, Gestion de l'eau et des milieux, Préservation, Continuité écologique, Politique publique, Gouvernance, Réglementation, Substance et polluant, Agriculture, Industrie
  • 12/02/2020  - www.sandre.eaufrance.fr

    Le Secrétariat Technique du Sandre vient de diffuser, le 4 février, le référentiel des ouvrages de prélèvement avec les données extraites de la Banque nationale des prélèvements quantitatifs en eau (BNPE).

    La France entière compte 124 413 ouvrages contre 123 782 en Métropole (soit 99% des ouvrages) et le reste est réparti entre les Départements et les Territoires d’Outre-Mer de la France.

    Un ouvrage de prélèvement désigne un ensemble de dispositifs techniques de captage, de stockage et de canalisation d’eau, provenant d’une ressource et à destination d’un usage principal.
    Il est élaboré et entretenu par l’homme, en vue de réaliser des prélèvements d’eau de quantité non négligeable. Il peut être composé de plusieurs points de prélèvement (point de connexion physique entre la ressource en eau et le dispositif d’extraction de l’eau en question).

    L’exploitation d’un ouvrage de prélèvement peut s’appuyer sur un ou plusieurs modes d’extraction physique de l’eau (gravitaire ou dérivation, pompage,..) : Il est connecté à une seule ressource en eau, par l’intermédiaire d’un ou plusieurs points de prélèvement géographiquement individualisés, dès lors qu’il existe autant de dispositifs techniques de captage d’eau connectés à la même ressource à des endroits différents. Ainsi, les eaux captées au niveau de ces points sont généralement mélangées en amont ou en aval du ou des dispositifs de comptage (compteurs d’eau), et contribuent  à l’obtention du volume global prélevé sur la ressource, ceci à l’échelle de l’ouvrage de prélèvement. Chaque ouvrage est localisé sur une et une seule commune principale identifiée par son code INSEE.
    Pour les experts, les ouvrages et points de prélèvement sont téléchargeables aux formats ESRI shapefile, OGC® GeoPackage et CSV *.

    Toutes ces informations sont accessibles directement en consultant les fiches suivantes :

     Pour en savoir plus, n'hésitez pas à contacter le Secrétariat Technique du Sandre à l'adresse sandre@sandre.eaufrance.fr

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Gestion de l'eau et des milieux, Cours d’eau, Eau souterraine, Littoral, Prélèvement
  • 05/02/2020  - www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr

    Différents aléas naturels exposent la population et les territoires français à des événements potentiellement dommageables : inondations ou submersions marines, tempêtes ou cyclones, mouvements de terrain, érosion côtière, feux de forêt, avalanches, séismes, éruptions volcaniques. Entre 1900 et 2017, 180 événements naturels dommageables ont affecté la France. Neuf événements sur dix sont liés aux conditions climatiques.
    Depuis 1982, année de mise en place de la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle en France, la fréquence des accidents très graves liés aux inondations (deux tiers des phénomènes), surclasse celle des autres événements. Cette recrudescence s’explique par l’accroissement de l’urbanisation dans les zones inondables et, par le fait même, des enjeux socio-économiques susceptibles d’être affectés lors d’un événement.
    Avec plus de 23 000 communes déclarées à risque inondation par les préfets, plus de la moitié de la surface de la France se trouve ainsi exposée à cet aléa. Pour la zone littorale, la pression touristique (démographie, artificialisation) accroît la vulnérabilité de ces territoires à la submersion marine et à l’érosion côtière.

    En 2016, quatre cinquièmes des communes françaises (28 657 communes) sont concernées par au moins un aléa naturel de type climatique (hors vague de chaleur). Les inondations et mouvements de terrain, concernent respectivement 64% et 55% des communes françaises. Suivent les feux de forêts (19%) et les avalanches (2%). De nombreuses communes cumulent par ailleurs plusieurs de ces aléas sur leur territoire. L'indice d'expostion des personnes se décline suivant des critères : très fort (15% de la population), fort (47%), moyen (6,5%), faible (20%) et très faible (6%), et nulle (5,5%). Les risques climatiques concernent plus de six français sur dix. Ils se concentrent sur environ 15% des communes. La localisation des populations les villes le long des cours d'eau ou des territoires littoraux, confrontés à une urbanisation toujours croissante, en lien avec la pression touristique.

    L’exposition des territoires aux risques climatiques est contrastée. Les communes peuvent être classées en 6 catégories de territoire homogènes en termes d’exposition aux risques climatiques : inondations, mouvement de terrain, feu de forêt, phénomène atmosphérique, avalanche, ou absence de risque. L'ampleur des risques encourus dans ces six types de territoires est tributaire des choix réalisés en matière de développement et d’aménagement notamment au niveau local, au regard de la vulnérabilité de ces zones et des enjeux exposés (population, industrie, commerce, patrimoine...).

    La catégorie vulnérabilité aux inondations et mouvements de terrain impacte les communes urbaines et périurbaines, ainsi que des communes rurales proches des villes qui sont surreprésentées dans cette catégorie. Ces territoires sont confrontés aux inondations par débordement de cours d’eau, à savoir les abords des cinq grands fleuves (Garonne, Loire, Rhin, Rhône, Seine) et de leurs affluents, ou aux submersions marines comme les littoraux de la Charente-Maritime aux Hauts-de-France. Sept communes de Guyane, traversées par de grands fleuves à l’est, à l’ouest et au sud dans le parc amazonien, figurent également dans cet ensemble.

     Ils rassemblent deux tiers de la population française (soit 44millions d’habitants) et près de la moitié des communes françaises (soit 17527) ; et par la suite concentrent en moyenne plus de population, d’habitations ou d’équipements. La vitalité dont bénéficient ces zones peut être de nature à accentuer leur vulnérabilité aux inondations ou à fragiliser leur résilience face à un événement extrême.
     

    Mots-clés:
    Changement climatique, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Littoral, Mer et océan, Risque, Erosion, Inondation
  • 05/02/2020  - fp2e.org

    L’étude 2019 de BIPE et la Fédération Professionnelle des Entreprises de l’Eau (FP2E) dresse un panorama complet pour faire comprendre les services publics d’eau et d’assainissement : état des ressources, qualité de l’eau prélevée et distribuée, ressource circulaire, valorisation des eaux usées, conséquences du changement climatique, évolutions en matière de gouvernance, de performances des services et de prix, d’investissements, éléments chiffrés sur l’économie et sur les acteurs du secteur de l’eau, données sociales .
    L’essentiel des informations, en consultant le rapport, vous permettra de comprendre le fonctionnement du modèle français. L’étude s’appuie sur un exercice d’agrégation de données et d’analyses objectives des données collectées de 2009 à 2016 auprès des services de l’Observatoire national SISPEA et sur les principales sources publiques.

    Depuis 2012, le rendement du réseau d’eau potable a progressé, indiquant un taux de fuite constant, de l’ordre de 20%. L’amélioration du rendement des réseaux a permis d’économiser un milliard de m3 de prélèvement d’eau par an alors même que la population en France augmentait de 4,5 millions d’habitants. La question de la gestion patrimoniale des infrastructures et de mise en conformité des usines de traitement d’eaux usées, est posée depuis des années. Les besoins d’investissement pour faire face au changement climatique sont importants, or les budgets sont en baisse.

    Au cours de la même période, les compteurs “intelligents” favorisant la maîtrise de la consommation d’eau ont doublé en 4 ans. Sur les 16,1millions de compteurs gérés par les entreprises de l’eau, plus d’un tiers sont des compteurs “intelligents”. Ces compteurs télé-relevés favorisant la maîtrise de la consommation d’eau et alertant les abonnés ont doublé en 4 ans. Ils sont 60% installés dans les services urbains, contre 40% dans les services ruraux.

    Les enjeux pour le secteur sont nombreux. Celui de l’investissement pour la préservation de la ressource est en première ligne. Le secteur innove sous l’impulsion des collectivités, et l’apport des entreprises : les efforts de R&D contre les pollutions diffuses sont conséquents avec un budget de 140 millions d’euros par an, en augmentation de 17% depuis 2013.

    Il ressort également que le rendement épuratoire des stations d’épuration est élevé dans les services gérés par les entreprises de l’eau. Sur les 2,25 milliards de m3 d’eaux usées traitées en 2017, les stations supérieures à 2000 équivalents habitants affichent un rendement épuratoire de 96,9% et les très grandes stations un taux de 96,6%. Ces progrès technologiques ont été réalisés au cours des quinze dernières années notamment au niveau du traitement des boues. Par ailleurs en France et en Europe on va vers davantage de réutilisation des eaux usées traitées (La REUT) notamment pour les usages en irrigation.

    En France 88% des eaux de la REUT sont rejetées dans les eaux de surface. Le taux de la REUT  est estimé à moins de 1% en France (contre 9% en Italie, et 13% en Espagne).
    Les industriels, rappellent que cette solution constitue non seulement une réponse aux enjeux économiques actuels des stations d’épuration mais aussi un atout important pour affronter les épisodes de sécheresse et s’adapter aux aléas climatiques.
    Enfin cette étude, qui met en perspective la politique française de l’eau, confirme l’indispensable adaptation des modèles environnementaux et économiques aux effets du changement climatique
     

    Mots-clés:
    Eau potable et assainissement, Service public, Gestion de l'eau et des milieux, Politique publique, Gouvernance, Substance et polluant
  • 23/01/2020  - www.oieau.fr

    Au mois de décembre, les pluies ont été abondantes le long des Pyrénées, sur le Limousin, l’ouest et le sud du Massif central, la Corse-du-Sud ainsi qu’à l’est du Rhône. Le Var et les Alpes-Maritimes ont été particulièrement affectés par deux épisodes méditerranéens intenses les 1er et 20 décembre avec des pluies diluviennes qui ont provoqué des inondations. En moyenne, sur l’ensemble du pays, la pluviométrie a été excédentaire, souvent de plus de 25 %.

    L’humidification des sols qui a débuté en octobre sur l’ensemble du pays s’est poursuivie durant les mois de novembre et décembre suite aux fortes précipitations avec des sols saturés. L’humidité des sols est ainsi redevenue conforme à la normale sur la totalité du pays.

    La recharge des nappes d’eau souterraine a débuté précocement, dès octobre, et s’est généralisée à l’ensemble des nappes en novembre. Les pluies efficaces ont été particulièrement importantes durant l’automne et le mois de décembre se caractérise par une forte remontée des niveaux.

    Au 13 janvier, 6 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. À titre de comparaison, sur la même période l’an passé, 1 département était concerné par au moins un arrêté préfectoral de limitation des usages. Ce chiffre était de 5 en 2018. Il n’y en avait pas en 2017 à la même date.

    Ce bilan est réalisé chaque mois sous l’égide d'un comité de rédaction composé des différents producteurs et gestionnaires de données, animé par l'Office International de l’Eau (OIEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Office français de la biodiversité (OFB).

    Mots-clés:
    Pluie et neige, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Quantité de la ressource, Hydrologie, Piézométrie, Sécheresse, Usage
  • 06/12/2019  - www.eaufrance.fr

    Initié dès la fin des années 1990, Ades est le portail national d'accès aux données sur les eaux souterraines pour la métropole et les départements ultramarins : ades.eaufrance.fr. Il stocke et met à disposition la description des réseaux de suivi et des points d’eau, les mesures piézométriques et les analyses chimiques.

    L'objectif de ce dispositif est d'enrichir la connaissance des ressources en eau souterraine. Il contient plus de 72 millions de résultats d'analyses et 14 millions niveaux de nappes. Ce projet partenarial, mis en oeuvre par le BRGM, rassemblent les données produites par les ministères chargés de l'environnement et de la santé et leurs services régionaux, les agences et offices de l'eau, les directions régionales du BRGM, les conseils régionaux et départementaux, les collectivités locales, les syndicats des eaux, les industriels, etc. La fiche technique proposée sur le site Eaufrance en précise les objectifs et le fonctionnement.

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Eau souterraine, Qualité de la ressource, Quantité de la ressource
  • 05/12/2019  - www.anses.fr

    L’étude scientifique Pesti’home, réalisée par l'Agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement et travail (ANSES), dresse un bilan sur les usages des pesticides à domicile au quotidien. Ces informations ont permis d'orienter les campagnes de mesures dans l'environnement et les études d’imprégnation des populations, afin de mieux évaluer les expositions et les risques potentiels.

    L'enquête a été réalisée en France métropolitaine entre le 5 juillet et le 12 novembre 2014 auprès d’un échantillon de 1507 ménages répartis sur l’ensemble du territoire, et sur 5408 produits inventoriés dans les domiciles. Il ressort que 75% des ménages ont utilisé au moins un produit pesticide dans les 12 mois précédant la date de l’enquête. Les insecticides (84%) sont les produits les plus souvent stockés.

    Fin 2019, l’ensemble des données Pesti’home seront accessibles via une plateforme open data. Les résultats concernant l'outre-mer seront publiés en 2020.

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Substance et polluant, Usage
  • 02/12/2019  - www.applisat.fr

    Les données et applications spatiales sont de plus en plus mobilisées pour apporter une aide à la décision, comme par exemple dans le domaine de la gestion des risques (inondation, érosion). Applisat, lancé en novembre 2019, a pour vocation de mettre en lumière des retours d’expérience sur la mobilisation de la donnée spatiale et de mettre en relation les utilisateurs avec les concepteurs de données.

    Le Plan d'applications satellitaires 2018-2022 du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire (MTES) proposait d’organiser une communauté du satellitaire afin de favoriser le partage d'expériences et le développement des applications satellitaires au service des territoires. Ainsi est né le site Applisat, créé par le Cerema pour accompagner cette communauté. A destination des services de l’état, des collectivités et des professionnels du spatial (recherche, bureaux d’études, industriels), il s’articule autour de deux rubriques : un espace "Ressources" pour mutualiser la connaissance et un espace "Communauté" dédié à l’échange et au partage pour les groupes thématiques d’utilisateurs et les acteurs du spatial.

    Applisat a fait l'objet d'une présentation lors du colloque national AppSpace en novembre à Marseille. Cet évènement vise à à fédérer l’écosystème du spatial, promouvoir les outils et techniques qui y sont rattachés, poursuivre son développement au sein des territoires et auprès des acteurs régionaux.

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information
  • 28/11/2019  - www.anses.fr

    L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié en octobre 2019 une synthèse des données de surveillance relatives à la substance glyphosate. Ce document dresse un état des connaissances disponibles en France concernant sa présence dans les eaux, les aliments ainsi que les niveaux d’imprégnation chez l’humain.

    Les analyses réalisées en 2017 montrent la présence fréquente de cet herbicide et de ses résidus dans les rivières et les lacs : il a été décelé dans 50% des prélèvements (74% pour son métabolite  l’AMPA). Les concentrations observées sont généralement inférieures aux valeurs toxicologiques de référence en vigueur pour les environnements aquatiques, avec un dépassement en onze ans de surveillance. Dans les eaux souterraines, le glyphosate et l’AMPA sont présents dans 3 à 4% des prélèvements en 2017, avec des dépassements annuels de la norme de qualité de l’eau pour moins de 1% des points de prélèvements.
    Dans les eaux destinées à la consommation humaine, la surveillance sur ces dix dernières années montre des dépassements du seuil de 0,1 µg/L pour un nombre très limité d’échantillons : 3 prélèvements sur 7596 en 2017.

    Mots-clés:
    Eau potable, Cours d’eau, Eau souterraine, Substance et polluant, Pesticide, Santé
  • 25/11/2019  - www.oieau.fr

    Les passages pluvieux ont été très fréquents sur la moitié nord du pays ainsi que sur la majeure partie de la Nouvelle-Aquitaine et d’Auvergne-Rhône-Alpes. Des Pyrénées-Orientales aux Cévennes et sur la région PACA, plusieurs épisodes méditerranéens intenses se sont accompagnés de pluies diluviennes, notamment sur l’Hérault les 22 et 23 octobre avec des cumuls dépassant parfois 200 mm en moins de 48 heures. La pluviométrie a été excédentaire de plus de 25% sur une grande partie du pays.

    Après une sécheresse sévère qui a persisté depuis le début de l’été, les précipitations d’octobre ont atténué la sécheresse des sols sur les trois derniers mois sur l’ensemble de l’Hexagone. Les précipitations annoncées par Météo-France pour novembre 2019 devraient permettre de poursuivre l’inversion des tendances durant les prochaines semaines. L’amorce de la recharge devrait se généraliser et la situation devrait s’améliorer sur l’ensemble des nappes.

    Concernant le débit des cours d'eau, la situation s'est également améliorée, avec 19% de stations présentent des débits de base inférieurs au décennal sec contre 35% le mois précédent. Au 1er novembre, les niveaux des retenues sont relativement stables sur l'ensemble du territoire.

    Au 14 novembre, 25 départements ont mis en œuvre des mesures de restrictions des usages de l’eau. À titre de comparaison, sur la même période l’an passé, 32 départements étaient concernés par au moins un arrêté préfectoral de limitation des usages;

    Ce bilan est réalisé chaque mois sous l’égide d'un comité de rédaction composé des différents producteurs et gestionnaires de données, animé par l'Office International de l’Eau (OIEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Agence française pour la biodiversité (AFB).

    Mots-clés:
    Pluie et neige, Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Quantité de la ressource, Hydrologie, Piézométrie, Sécheresse, Usage
  • 11/11/2019  - inpn.mnhn.fr

    Le Conservatoire du littoral a pour la première fois transmis ses données de suivi des espaces naturels littoraux ou lacustres dans la base de l'Inventaire national du patrimoine naturel (INPN). Cela représente un peu plus de 408 000 données, simples ou protocolées, issues de l'activité de 769 contributeurs (agents, gardes du littoral ou personnels de ses gestionnaires ou des prestataires sur le réseau de sites du Conservatoire). 

    Le jeu de données apporte de la connaissance sur 4 369 taxons. Les relevés concernent principalement les espaces naturels relevant du domaine de compétence du Conservatoire dont la mission est d'acquérir des parcelles du littoral menacées par l’urbanisation ou dégradées pour en faire des sites restaurés, aménagés, accueillants dans le respect des équilibres naturels. Les données sont recueillies et gérées dans l'outil Visiolittoral.

    Le site de l'INPN permet de rechercher les données par espèce et propose des statistiques telles que la distribution temporelle par année et par mois, ainsi que la répartition des données par groupes taxonomiques.

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Espèce, Faune, Flore, Littoral
  • 04/11/2019  - ree.developpement-durable.gouv.fr

    Depuis 1994, le commissariat général au développement durable (CGDD), publie tous les 4 ans, le rapport sur l’état de l’environnement (REE). L’édition 2019, dévoilée en octobre, dresse un panorama complet de l'état de l'environnement et de son évolution, les pressions subies et les réponses apportées par la société.

    Le constat général est que l’état de l’environnement continue de s’améliorer en France sous l’effet de la réglementation et des initiatives nationales et locales. Il est cependant difficile d’apporter une réponse synthétique pour qualifier l’évolution globale, tant la diversité des problématiques couvertes est large et nécessite un examen différencié. Concernant les milieux aquatiques, le rapport relève que la qualité des eaux de surface s'améliore en partie, notamment avec une diminution de 12% et 37% des concentrations en nitrates et orthophosphates dans les cours d’eau de France métropolitaine sur la période 1998-2017. Ces progrès sont expliqués par une réglementation plus contraignante sur les teneurs en phosphates dans les détergents, par l'évolution des pratiques agricoles et un moindre recours aux engrais phosphorés, et par l’amélioration des performances des stations d’épuration. Concernant les pesticides, de nombreuses substances sont toujours détectées dans la plupart des cours d’eau, mais leur présence globale a diminué de 19% en métropole et de 21% en outre-mer sur la période 2008-2017. Si la situation semble s’améliorer lentement pour ces polluants, ces tendances positives ne sont en revanche pas observées pour les eaux souterraines, et les techniques de surveillance mettent en avant de "nouvelles" substances aux effets néfastes sur les écosystèmes aquatiques et sur la santé humaine comme les perturbateurs endocriniens et médicaments.

    Le rapport est disponible sur un site dédié, avec l'ensemble des ressources et données rassemblées ou élaborées, et des focus thématiques.

    Mots-clés:
    Changement climatique, Economie de l'environnement, Milieu et habitat, Cours d’eau, Eau souterraine, Mer et océan, Plan d'eau, Pression, Déchet, Substance et polluant, Qualité de la ressource
  • 23/10/2019  - www.oieau.fr

    Le bulletin national de situation hydrologique (BSH) du mois de septembre a été publié le 14 octobre 2019.
    Les passages pluvieux ont été peu fréquents excepté sur les régions bordant la Manche et le plus souvent peu actifs. Les régions méditerranéennes ont été peu arrosées, hormis un épisode pluvio-orageux localement intense sur le Languedoc-Roussillon et la Corse le 21 septembre. En moyenne, sur l’ensemble du pays et sur le mois, le déficit pluviométrique a été de 40 %.
    Les températures ont été quasi estivales en journée sur une grande partie du pays en milieu de mois. Associées à une pluviométrie déficitaire de plus de 50 % du Grand-Est au Massif central, au Gard et à l’intérieur de la Provence, elles ont contribué à renforcer l’assèchement des sols superficiels du Gard au sud de l’Ardèche et de la Drôme, de l’ouest de l’Auvergne au Berry et à la Bourgogne ainsi que des Ardennes aux Vosges et au Bas-Rhin.
    Les pluies de septembre ont eu un effet uniquement sur les nappes réactives du littoral méditerranéen. La baisse des niveaux s’est fortement accélérée en fin d’été sur les secteurs ayant connu un déficit pluviométrique associé à une forte sollicitation du fait des prélèvements d'eau. L’étiage 2019 s’annonce comparable à plus sévère que les basses eaux 2017.
    Le taux de remplissage des retenues est à la baisse, en particulier sur les bassins versants du Rhin, de l'Adour et de la Neste.
    Concernant les débits, la situation se dégrade par rapport au mois précédent et 63% des stations de suivi du réseau ONDE sont en rupture d'écoulement ou en assec.
    Au 14 octobre, 84 départements ont mis en oeuvre des mesures de restriction des usages de l’eau. À titre de comparaison, sur la même période l’an passé, 62 départements étaient concernés par au moins un arrêté préfectoral de limitation des usages. Ce chiffre était de 55 en 2017, 30 en 2016 et 25 en 2015 à la même date.
    Ce bilan est réalisé chaque mois sous l’égide d'un comité de rédaction composé des différents producteurs et gestionnaires de données, animé par l'Office International de l’Eau (OIEau), en lien avec la direction de l’eau et de la biodiversité du ministère de la transition écologique et solidaire, et avec le soutien financier de l'Agence française pour la biodiversité (AFB).

    Mots-clés:
    Donnée et système d'information, Cours d’eau, Eau souterraine, Quantité de la ressource, Hydrologie, Piézométrie, Sécheresse