Etude de la valeur agronomique en plante entiere au stade de recolte ensilage de differentes varietes de mais grain selectionnees entre 1950 et 1980
Dans le cadre d’une expérimentation visant à évaluer le progrès génétique réalisé sur le maïs grain entre 1950 et 1980, 18 hybrides précoces ou demi-précoces ont été étudiés pour l’évolution corrélative de leur valeur en plante entière au stade de récolte ensilage (essais sur 2 ans, 3 densités de peuplement, 1 à 3 lieux). La validité des résultats obtenus est liée à la fois aux génotypes retenus et au réseau expérimental utilisé, mais ces essais doivent permettre de dégager les grands axes d’évolution. Pour les hybrides précoces, le gain en biomasse mesuré atteint 0,07 t/ha/an, similaire à ce qui a été mesuré comme progrès en grain (0,08 t/ha/an) (aux différences liées aux réseaux expérimentaux près). En revanche, pour les hybrides demi-précoces étudiés seulement dans un milieu assez favorable au maïs, l’évolution en biomasse semble négative (- 0,02 t/ha/an), alors qu’un progrès de 0,04 t/ha/an, était mesuré dans un réseau plus complet pour la productivité en grain. Dans le premier cas, l’augmentation de biomasse paraît avoir été utilisée totalement pour réaliser l’augmentation de rendement en grain. Dans le second cas, les progrès en rendement en grain ne seraient dus qu’à des augmentations d’indice de récolte, situation déjà observée, par exemple sur blé. La valeur alimentaire des génotypes récoltés au stade ensilage et approchée par un faible nombre de mesures in vitro ne semble pas liée à leur génération. De même, l’étude en valeur propre des lignées constitutives des hybrides ne met pas en évidence de différences nettes liées à leur génération. Ces essais confirment aussi que la sélection du maïs destiné à l’ensilage de la plante entière doit faire l’objet de programmes spécifiques de sélection qui se situeront plutôt en amont de la sélection grain.
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