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Estimation du progres genetique realise chez le mais grain en France entre 1950 et 1985

Trente-trois hybrides inscrits au catalogue entre 1950 et 1985 ont été étudiés pendant 3 ans (1982, 1983 et 1984) à trois densités de peuplement. Les hybrides ont été répartis en 3 zones d’expérimentation en fonction de leur précocité (10 à 12 essais par zone). Au cours de chaque décennie apparaissent des hybrides de plus en plus précoces. La liaison négative productivité x précocité impose une comparaison des rendements au même niveau de précocité. Pour cette raison chaque groupe de précocité a fait l’objet d’une séparation en 2 ou 3 séries de précocité différente. Le progrès génétique moyen est de 0,8 q/ha/an à comparer à un progrès agricole national moyen de 1,44 q/ha/an. Le progrès génétique représente donc 50 p. 100 du progrès global. Le progrès est de 1 q/ha/an pour les très précoces et les précoces, 0,6 pour les demi-précoces, 0,8 pour les tardifs. L’amélioration de la résistance à la verse est très importante : le pourcentage de verse passe de 20 p. 100 à 3,5 p. 100. De plus, la résistance à la verse facilite l’augmentation des densités de peuplement qui explique une partie du progrès sur le rendement. Le coefficient de régression du rendement sur la densité évolue de 0,08 pour les hybrides des années 1950 à 0,59 pour les hybrides des années 1980. Pour les hybrides très précoces, précoces et demi-précoces, l’amélioration porte sur la régularité du rendement et sur l’augmentation de la productivité. Cela signifie que les hybrides modernes sont mieux adaptés aux conditions difficiles (températures basses, verse, sécheresse, par exemple). L’évolution des techniques culturales (densité de peuplement, fertilisation, irrigation, travail du sol) devrait contribuer à mieux utiliser le potentiel de production des cultivars.

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