Elaboration des reserves proteiques des graines a partir des photosynthetats recents ou remobilises chez deux varietes de soja. Influence d'irrigations fertilisantes azotees
Une étude de la photosynthèse et de l’utilisation des assimilats pour l’élaboration des réserves des graines est réalisée pour deux variétés de soja (Glycine max (L.) Merr.), l’une «Weber» à croissance indéterminée, l’autre «172-16» à croissance déterminée. Après des charges en 14C02 effectuées durant la phase végétative, le devenir des composés marqués est suivi durant la période de fructification. Leur utilisation pour le développement des graines est comparée à celle des photosynthétats de formation récente. Ces derniers contribuent surtout à la mise en place des réserves glucidiques et lipidiques tandis que les premiers participent, pour une large part, à l’élaboration des protéines. La physiologie des deux variétés est très comparable; seule la distribution des assimilats dans la plante varie en fonction du type de croissance. D’un point de vue agronomique, le type déterminé conviendrait mieux pour des cultures intensives. L’irrigation fertilisante durant la fructification, sans modifier fondamentalement la formation et le devenir des photosynthétats, réduit le rôle du métabolisme azoté des feuilles dans l’alimentation des graines. Elle stimule l’activité photosynthétique; elle pourrait compléter une insuffisance de réserves azotées du sol et remédier à une fixation symbiotique déficiente.
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