Un outil pour prédire les effets d’eaux de rejets sur le vivant

Le projet Hydroscreen, que conduit l’entreprise alsacienne Lodiag en collaboration avec Tame-Water, a pour objectif : la prédiction des effets des polluants contenus dans l’eau à partir de l’analyse d’un seul échantillon.
« Pendant près de deux ans, nous allons parcourir la France et réaliser près de 1000 prélèvements d’eau de surface », présente Maïté Sarter, ingénieure d’études chez Lodiag. Ces échantillons – dont les points de prélèvements seront fournis par les agences de l’eau – subiront, d’une part, une analyse physico-chimique pour déterminer les substances qu’ils renferment, d’autre part, une mesure des impacts (effet cocktail) sur des cellules vivantes réalisée par Tame-Water (le nouveau nom de Tronico Vigicell, une entreprise vendéenne spécialisée dans les bio-essais). Ces données du terrain seront alors utilisées pour produire une cartographie des micropolluants présents dans les eaux.