46
Les nouvelles N° 27 - Février 2017
MÉDITERRANÉE
Tunisie
Appui aux politiques publiques de gestion des ressources en eau
pour le développement rural et agricole (PAPS-Eau)
L’OIEauparticipeauProgrammed’Appui
aux Politiques Sectorielles pour la ges-
tiondes ressources eneaupour ledéve-
loppement rural et agricole (PAPS-Eau)
en Tunisie, financé par l’Union Euro-
péenne,
dans le cadre du groupement d’en-
treprises Louis Berger/OIEau/SCET/ CCM
Consulting, mené par Louis Berger.
L’
OIEau
est intervenu en 2015 et 2016 sur le
thème du renforcement des capacités des
acteurs tunisiens dans le domaine de la GIRE
qui concerne tous les Organismes sous la res-
ponsabilité des Ministères de l’Environne-
ment et de l’Agriculture. Son rôleaétéd’orga-
niser et de coordonner les actions de forma-
tion et de communication menées dans le
cadre du projet et à mobiliser de nombreux
experts court-terme intervenant dans des
domaines différents en fonction des besoins
exprimés.
D’un continent à l’autre
Algérie
SystèmeNational
d’Information
Environnementale
Le jumelage Institutionnel entre la France,
l’Autriche et l’Algérie pour l’amélioration
des capacités opérationnelles et la mise
en œuvre d’un Système National d’Infor-
mation Environnementale par l’
Observa-
toireNational de l’Environnement et
duDéveloppementDurable (ONEDD),
s’est achevé enmars 2016, après 18mois
de travaux.
L’
OIEau
a contribué à ce jumelage en ce
qui concerne le choix des indicateurs rela-
tifs au secteur de l’eau, l’architecture du
système d’information et enfin lamise en
place d’un géo-catalogue pour l’inven-
taire et lamise àdispositiondes données.
4
Evaluation du Programme National
d’Economie d’Eau en Irrigation
- PNEEI
En 1995, le Ministère de l’Agriculture et des
Ressources Hydrauliques tunisien a lancé le
premier Programme National d’Economie
d’Eau en Irrigation (PNEEI).
L’
OIEau
en groupement avec la SCET Tunisie
et Louis Berger a été retenu aux termes d’un
appel d’offres international pour
évaluer
le PNEEI dans le cadre du Programme
d’Appui auxPolitiques Sectorielles - Eau
pour le développement rural et agricole
(PAPS-Eau), financé par l’Union Euro-
péenne.
L’étude comportedeux volumes :
l
le diagnostic technico-financier à l’échelle
nationale et régionale (partie1),
l
l’analyseagro-économiquedes résultatsau
niveaudes cultures principales, des exploi-
tations agricoles-types et des périmètres
irrigués, complétée par des recommanda-
tions détaillées pour une meilleure valori-
sationde l’eau.
Une synthèse est également disponible à l’at-
tentiondes décideurs.
4
Vers la mise en place de mécanismes de participation
et d’arbitrage pour le secteur de l’eau tunisien
Le projet AGIRE,
porté par la
GIZ
depuis
2013dans leCentrede la Tunisie, répondaux
besoins duBureau de Planification des Equili-
bres Hydrauliques du Ministère de l’Agricul-
ture et des Ressources Hydrauliques pour
mettreenplacedesmécanismespartici-
patifs et de nouveaux instruments de
planification et de suivi des ressources
en eaudans les zones pilotes.
L’
OIEau
a été retenu pour réaliser l’étude
bibliographique des bonnes pratiques inter-
nationales enmatière de participation et d’ar-
bitrage dans le secteur de l’eau en Espagne,
auMaroc, auMexique et au Portugal, qui se
conclut sur des recommandations adaptées
au contexte tunisien.
4
Visite d’étude dans le Sud-Ouest de la France
A la demande duMinistère de l’Agriculture et
des Ressources Hydrauliques (MARH) tuni-
sien, l’
OIEau
a organisé du 21 au 26 mars
2016
une visite d’étude sur l’allocation
des ressources en eau en situation de
déficit,
la gestion des nappes et du système
complexede réservoirs interconnectés dans le
Sud-Ouest de la France.
La Délégation comprenait 13 fonctionnaires
tunisiens duMARH, de CRDA, de la SONEDE
et de la SECADENOR et des experts de laGIZ,
et a été reçue par l’ensemble des Autorités,
gestionnaires et usagers des ressources en
eau dans la Région.
Cette visited’étude s’est inscritedans le cadre
du processus d’arbitrage du système Nebhana
(Gouvernorat de Kairouan) initié et financé
par la
GIZ.
4
L’économie d’eau en irrigation, une nécessité
pour réduire lapression sur les ressources
Visite d’étude en France
