Chers partenaires et clients, venez découvrir notre nouveau site institutionnel

Modification de l'espace poral des croûtes de surface sous l'action des pluies et conséquences sur l'infiltrabilité

Les croûtes de surface des sols cultivés voient leur porosité et leur infiltrabilité évoluer avec les pluies. L’objectif de ce travail est d’analyser leur porosité à différents états hydriques en utilisant les notions d’espace poral textural et structural. Les croûtes sont réalisées en appliquant à un sol limono-argileux gonflant des pluies d’énergie cinétique totale KE allant de 70 à 340 J m-2. Leur porosité est caractérisée par i) densimétrie à sec et à l’état humide à la pression h = -0,1 m, ii) rétention en eau pour h allant de -0,1 à -10 m, iii) porosimétrie au mercure à l’état sec. L’infiltrabilité est mesurée par la méthode de la tache saturée. La masse volumique de la croûte (g cm-3) croît avec KE, de 1,58 à 1,70 à sec, de 1,35 à 1,42 pour h = -0,1 m, les valeurs maximales s’approchant des valeurs limites données par la masse volumique texturale. La porosimétrie et la rétention en eau montrent conjointement que seul le volume des pores structuraux s’abaisse, de 60 % au total quand KE augmente, l’infiltrabilité se réduisant d’un facteur 10. L’équation de Kozeny permet de relier cette variation à celle de la porosité structurale des croûtes et souligne que la géométrie de l’espace poral structural varie avec son état hydrique.

Métadonnées du document