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Les facteurs de mortalité des oeufs de Tortrix viridana L. (Lep., Tortricidae). III. Action régulatrice de chacun des facteurs et examen de la mortalité totale

Du Merle, P. - 1983
Le taux de mortalité des oeufs de la tordeuse verte du chêne, Tortrix viridana L., a été mesuré sur des échantillons provenant de taillis ou de futaies de chênes (Quercus suber, Q. ilex, Q. pubescens, Q. petraea, Q. robur) du sud-est, de l’est et du centre de la France. Le taux global de mortalité, élevé dans toutes les localités, se situe presque partout aux environs de 50 p. 100. Les chrysopes jouent un rôle important. L’action régulatrice des prédateurs broyeurs, du trichogramme et de la « maladie rouge », beaucoup plus irrégulière, peut être également importante. La fréquence de la « maladie blanche » semble être toujours négligeable. Le taux de survie des oeufs commence à décroître pendant la période de ponte. Il se stabilise définitivement au cours de l’automne, du moins là où ne s’exercent pas d’autres facteurs de mortalité que ceux observés au cours de l’étude. Il convient donc d’attendre le milieu de novembre pour mesurer la mortalité embryonnaire finale. La tordeuse dépose presque toujours ses oeufs par groupes de 2, composés d’un oeuf « inférieur » surmonté d’un oeuf « supérieur ». Le taux de survie des oeufs inférieurs est considérablement plus élevé que celui des oeufs supérieurs. Le mode de ponte de l’insecte assure donc à près de la moitié des oeufs déposés une protection efficace. Dans les régions de climat sec, il est souvent difficile de distinguer parmi les oeufs détruits ceux appartenant à la génération en cours de ceux appartenant aux générations passées.

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