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Le drainage de la plaine du Gharb : problématique, histotrique et causes de dysfonctionnement

The plain of Gharb is about 616 000 hectares of surface and has an irrigable potential of about 250 000 hectares. It is shaped as a basin where all clayey alluvial deposits, mainly brought by the Oued Sebou and its affluents (Beht, Rdom, Tiflet, Smento), pile up. It has a very flat relief (from 4 to 25 m). The climate has a Mediterranean type with an oceanic influence. The mean annual pluviometry ranges from 470 mm (east) to 600 mm (west), characterized by weather and spatial irregularities. However, it is worth to stress that precipitation during months between November and January (from 150 to 200 mm/month) represents more than the evaporation (from 60 to 90 mm/month), what is left having to be drained by the natural or the artificial drainage. The clayey nature of Gharb's soils and stagnation/evaporation's cycles and the geologic nature of alluvial deposits also have generated, through the ages, salted sheets formation and massive structures genesis that is characterized by a very weak porosity. Serious floodings during 1960 and 1963 affected the Gharb and generated the formation of a plan aimed at developing most of the plain and bearing on irrigation and protection against floods. Thus, the study of the Sebou's project is triggered since 1963 and works began in 1968. This project forecasts an inserted developmental politic sheathing all activities sectors. That's why, and also in order to evacuate temporal water excess due to winter pluviometry and to maintain sheets' levels below proofs that are harmless for roots development of cultures, deep drainage seemed necessary before any hydraulic and agricultural development. / La plaine du Gharb couvre une superficie géographique d'environ 616.000 ha, avec un potentiel irrigable de l'ordre de 250.000 ha. Elle se présente comme une cuvette où viendraient s'accumulaient toutes les alluvions argileuses apportées essentiellement par l'Oued Sebou et ses affluents (Beht, Rdom,Tiflet, Smento). Elle se caractérise parc un relief très plat (4 a 25 m). Le climat qui sévit dans la plaine du Gharb est du type méditerranéen avec une influence océanique. La pluviométrie moyenne annuelle varie de 470 mm (est) à 600 mm (ouest), caractérisée par une irrégularité dans le temps et dans l'espace.). Toutefois, il est à noter que les précipitations durant les mois de novembre à janvier (150 à 200 mm/mois) dépasse l'évaporation (60 à 90 mm/mois), l'excédent devra être évacué par le drainage naturel ou artificiel. De même, la nature argileuse des sols du Gharb et les cycles des stagnation- évaporation et la nature géologique des alluvions ont engendré à travers l'histoire la formation de nappes salées et la genèse d'une structure massive caractérisée par une très faible porosité. Les graves inondations de 1960 et 1963 qui touchèrent le Gharb, motivèrent l'organisation d'un plan d'aménagement d'ensemble de la plaine portant sur l'irrigation et la protection contre les crues. Ainsi, l'étude du projet Sebou fût lancée dés 1963, et les travaux commencèrent 1968. Ce projet préconise une politique de développement intégré englobant tous les secteurs d'activités. Aussi, et afin d'éliminer l'excès d'eau temporaire dû à la pluviométrie hivernale et de contrôler le niveau des nappes à des profondeurs non nuisibles au développement racinaire des cultures, le drainage profond a été jugé nécessaire avant tout aménagement hydro-agricole pour permettre pratiquées sous irrigation. A cet effet, et depuis 1970, tous les secteurs équipés de la Première et la Seconde Tranche d'Irrigation, ainsi que les secteurs rénovés du Beht ont bénéficié des réseaux de drainage enterré, pour une superficie totale actuelle de l'ordre de 80.000 ha, et qui atteindra 200000 ha en fin d'aménagement. Quant au coût de drainage et d'assainissement, il varie de 7.500 à 9.000 DH/Ha, selon l'écartement adopté (30 à 120m) ; soit environ 6 à 12 % du coût d'aménagement global, ce qui représente un coût non négligeable. Le dimensionnement de ces réseaux de drainage, et en absence de références nationales, a été réalisé sur des bases théoriques issues des résultats d'expérimentations effectuées dans d'autres pays. Cette approche théorique du fonctionnement du drainage retenue (régime permanent) est d'une part et en règle générale, trop schématique pour représenter correctement le drainage, et d'autre part, inadaptée en régimes des pluies et des irrigations dans le périmètre du Gharb.

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