Indice foliaire, structure du peuplement de tiges et biomasse des repousses d'une luzerne irriguee
Des repousses de luzerne ont été observées durant 3 années entre juin et octobre, en conditions hydriques non limitantes. A sommes de températures et dates données, on observe des décalages importants de mise en place d’indice foliaire et, par la suite, de production de matière sèche (M.S.). Les retards observés ne se rattrapent pas. De même, une variabilité importante de la composition morphologique (rapport feuilles tiges f/t) s’observe à des niveaux comparables de croissance en MS. Les variations du rapport f/t sont mises en relation avec les teneurs en azote et la digestibilité in vitro du fourrage. Une approche morphogénétique (nombre et caractéristiques des tiges) au cours des repousses permet d’avancer l’hypothèse que ces variabilités sont dues aux effets des structures de peuplement en tout début de repousse. Du fait des compétitions qui s’installent très tôt entre les jeunes tiges, un nombre important de bourgeons et de petites tiges (≤ 1 cm) dans les premiers jours de la repousse ne compense pas l’avantage qui résulte d’une proportion plus importante de tiges présentant des états de croissance supérieurs, pour un nombre initial de tiges pourtant plus faible. Cette différenciation de structure du peuplement est très précoce, mais son déterminisme reste à élucider.
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