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Etude bioclimatique d'une futaie feuillue (Fagus silvatica L. et Quercus sessiliflora Salisb.) de l'Est de la France. III. - Potentialités photosynthétiques des feuilles à différentes hauteurs dans le peuplement

Pour étudier la photosynthèse nette dans une futaie feuillue, on a prélevé des rameaux de hêtre et de chêne à 10 hauteurs différentes dans le peuplement. Les courbes de photosynthèse nette en fonction de l’éclairement ont été établies en laboratoire grâce à une enceinte d’assimilation climatisée et régulée en température, en humidité et en gaz carbonique. Pour le hêtre, la photosynthèse nette maximale par unité de surface foliaire augmente avec l’éclairement de croissance : elle est plus que doublée quand on passe des feuilles d’ombre (4 mg CO2 dm -2 h -1) aux feuilles de lumière (9 mg CO2 dm -2 h -1). Dans le même temps, le poids spécifique des feuilles est multiplié par 3,5. Comme conséquence, la photosynthèse par unité de matière sèche diminue quand l’éclairement de croissance augmente : elle est 50 p. 100 plus élevée à l’ombre (14 mg CO2 g -1 h -1) qu’à la lumière (9 mg CO2 g-1 h-1). Pour le chêne des tendances analogues sont observées. Ces résultats sont discutés en fonction des caractéristiques morphologiques, anatomiques et physiologiques des feuilles et par comparaison avec les données bibliographiques . La photosynthèse par unité de volume foliaire apparaît comme un critère stable indépendant de l’éclairement de croissance des différentes feuilles.

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