Contribution des reserves profondes du sol au bilan hydrique des cultures. Determination et importance
En associant aux mesures de variations du stock d’eau du sol ΔQ et de pluie P, un suivi continu de l’évapotranspiration réelle ETR (par la méthode du rapport de BOWEN), il est possible d’estimer les flux profonds D de drainage ou de remontée d’eau en appliquant l’équation du bilan hydrique : ( formule, voir document attaché ). La méthode a été appliquée pendant 4 années sur blé d’hiver (Triticum aestivum) et luzerne (Medicago sativa) cultivés sur sol limoneux profond. Les résultats (fig. 1, 2, 3, 4 et tabl. 5) indiquent que l’importance des flux observés à 170 cm de profondeur varie essentiellement en fonction de la climatologie de l’année considérée. En période pluvieuse, le ruissellement peut conduire à une mauvaise estimation du flux de drainage. En période sèche, d’importantes quantités d’eau (100 mm) proviennent des couches plus profondes que 170 cm, aussi bien pour le blé que pour la luzerne. Différents mécanismes pouvant expliquer ces remontées d’eau sont envisagés. Par ailleurs, le mode d’utilisation de l’eau du sol par ces 2 cultures est comparé.
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