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Comparaison fonctionnelle de différents types de plantes sur les interactions arbre - végétation herbacée : application aux plantations forestières

/ Les plants forestiers et les semis subissent dans leur jeune âge une forte compétition pour les ressources du milieu de la part de la végétation herbacée. Cette dernière est couramment contrôlée à l'aide de moyens mécaniques ou de traitements chimiques. Ces interventions peuvent représenter un coût et un impact environnemental non négligeables. Des techniques de gestion de la végétation utilisant le semis de plantes de couverture sont utilisées depuis plusieurs années en Allemagne et réduisent les interventions. Le principe est que la végétation semée doit contrôler le développement des plantes les plus envahissantes tout en étant peu compétitrice pour favoriser l'installation des jeunes arbres. Des études menées en Allemagne ont montré des résultats positifs en conditions opérationnelles. Cependant, l'utilisation de cette technique soulève plusieurs questions : comment réagissent les arbres à la végétation semée en terme de croissance et de mortalité ? Quels sont les mélanges d'espèces semées qui permettent de limiter la compétition arbre-végétation ? Quelle est la dynamique de disparition des plantes introduites ? D'un point de vue fonctionnel, quels sont les principaux facteurs de compétition entre arbres et herbacées ? Afin de répondre à ces questions, une plantation expérimentale de hêtres a été mise en place à Charensat (Auvergne) afin de comparer l'effet de plusieurs types de mélange de plantes de couverture. Le mélange couramment utilisé se compose d'espèces fourragères annuelles et pérennes et les deux principaux " types morphologiques " de plantes sont des légumineuses et des graminées. On cherchera à caractériser l'effet sur l'arbre de chacune de ces composantes du mélange en semant trois types différents : graminées seulement, légumineuses seulement et un mélange des deux. Ces modalités seront comparées à la compétition de la végétation spontanée. On cherchera par ailleurs à séparer le rôle fonctionnel des différentes espèces du mélange dans ses effets compétitifs et dans sa dynamique à l'aide de mesures écophysiologiques (teneur en eau du sol, éléments minéraux et lumière disponibles).

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