Chers partenaires et clients, venez découvrir notre nouveau site institutionnel

Glossary A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Bactéricide

Substance, ou propriété d'une substance, qui est capable de détruire des bactéries. Certains désinfectants et antibiotiques sont bactéricides.

Source : d'après Wikipédia.
Bactérie
Micro-organisme procaryotique unicellulaire extrêmement petit, classé soit en règne autonome, ni animal, ni végétal, soit classé avec les Champignons en tant que Schizomycetes. Leur forme est hautement variable, pouvant vivre en saprophytes (sol, eau, organisme vivant), ou comme parasite de l'homme, des animaux et des plantes.
Source : d'après Ifremer.
Baie
Concavité du littoral, généralement ouverte largement vers le large et de l'ordre de grandeur de la dizaine de kilomètres. Au-delà de cet ordre de grandeur on emploie en français le terme « golfe ».
Source : d'après Ifremer.
Baignade

Action d'aller se baigner, c'est-à-dire de s'immerger dans l'eau, même sans y nager. Les « zones de baignade » sont surveillées par les Directions départementales chargées de la santé publique. En droit communautaire (et français), elles sont considérées comme « eaux de baignade ».

Source : d'après Ifremer.
Balise
Elément sémantique des langages informatiques de balisage, elle sert à délimiter et structurer des données contenues dans un document. Le Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) produit des dictionnaires de données et des scénarios d'échanges qui reposent sur des formats balisés comme le XML.
Source : d'après Onema et OIEau.
Bancarisation

Processus permettant de conserver les données dans le cadre organisé d'une base de données d'où il est aisé de les extraire au moyen de requêtes. Les banques de données peuvent être constituées de façon centralisée au niveau national (banques de référence) ou au niveau du bassin, ou bien de façon répartie entre plusieurs sites, selon un même modèle de données.

Source : d'après Ministère chargé de l'écologie.
Bande enherbée

Bande de couvert herbacé permanent, localisée par exemple sur un versant, au fond d'un vallon ou le long d'un cours d'eau. Les bandes enherbées permettent de diminuer la pollution de l'eau d'origine agricole en interceptant les ruissellements ou les dérives de pulvérisation provenant de la zone émettrice avant qu'ils n'atteignent le cours d'eau. Elles retiennent ainsi les matières en suspension et limitent les transferts de phosphore, d'azote et de produits phytosanitaires.

Source : d'après Onema et Ministère chargé de l'agriculture.
Bandes enherbées

Bande en herbes en bord de parcelle, située principalement le long des cours d'eau, qui agit comme une zone tampon en interceptant et filtrant les écoulements de surface.

Zone tampon dite sèche, localisée sur un versant, au fond d'un vallon, le long d'un cours d'eau ou encore autour d'une bétoire. Ce sont des bandes de couvert herbacé permanent. Elle permet de diminuer la pollution de l'eau d'origine agricole en interceptant les ruissellements, ou les dérives de pulvérisation, provenant de la zone émettrice avant qu'ils n'atteignent le cours d'eau. Elle retient les matières en suspension et limite les transferts de phosphore, d'azote et de produits phytosanitaires.
Elle fait l'objet de l'article 52 du projet de loi Grenelle 2, qui prévoit l'obligation de mise en place de bandes enherbées d'au moins 5 mètres de largeur le long de certains cours d'eau, sections de cours d'eau ou plans d'eau, sélectionnés en fonction des objectifs de bon état écologique et chimique des eaux et après consultation du publique.

Source : d'après Conseil régional de Poitou-Charentes, Onema, Ministère en charge de l’agriculture.
Banque de données

Ensemble de données élémentaires issues d'un ou plusieurs dispositifs de collecte organisés par traitement informatique. Elle permet d'extraire des données et de les mettre à disposition des utilisateurs. Les données élémentaires des dispositifs de collecte peuvent être situées dans plusieurs banques de données. Dans certains cas la banque de données peut contenir des données élaborées.

Source : d'après Onema et OIEau.
Banque de référence

Banque de données nationale, centralisée ou décentralisée, gérée par un acteur identifié pour le compte des acteurs du système d'information sur l'eau (SIE) et unique source reconnue pour un type de donnée validée, un type d'usage et à un certain niveau de validation.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement.
Barrage

Ouvrage qui barre plus que le lit mineur d'un cours d'eau permanent ou intermittent ou un thalweg. On peut aussi dire qu'il barre un bassin versant. Mais un barrage peut être en dehors d'un cours d'eau. La retenue qu'il constitue à son amont est alimentée entre autre par les eaux du bassin versant, par gravité. Le corps d'un barrage peut être construit en remblai, en maçonnerie, en béton, en bois, en métal, ... Il existe plusieurs types de barrage, selon leur fonction : barrage hydro-électrique, barrage réservoir, barrage anti-pollution, barrage de navigation.

Source : d'après Onema et OIEau.
Barrage à aiguille

Barrage constitué d'une succession de fermettes (charpentes métalliques pliables) reliées par une passerelle et supportant chacune une partie mobile - l'aiguille - pouvant être levée ou baissée.

Source : d'après Voies navigables de France.
Barrage en terre

Massif de terre construit en travers du lit d'un cours d'eau pour créer une retenue d'eau. C'est le type de barrage le plus simple et le plus ancien. Ses pentes doivent être suffisamment douce pour assurer la stabilité et la terre doit être suffisamment imperméable (par exemple, de l'argile).

Source : d'après Comité français des barrages et réservoirs.
Barrage hydroélectrique

Ouvrage construit sur un cours d'eau et destiné à créer une retenue d'eau pour assurer une production constante d'électricité. L'eau accumulée dans le réservoir est acheminée par des conduites à l'usine de production électrique.

Source : d'après Comité français des barrages et réservoirs.
Barrage poids

Barrage plutôt ancien, constitué d'un bloc de matériau solide (béton ou maçonnerie) suffisamment lourd pour résister à la pression exercé par l'eau.

Source : d'après Comité français des barrages et réservoirs.
Barrage réservoir

Ouvrage permettant le stockage d'eau pour le soutien d'étiage ou l'alimentation des canaux.

Source : d'après Voies navigables de France.
Barrage souterrain

Système de retenue des eaux souterraines construits en travers des chenaux d'eau souterrains. Les barrages souterrains sont construits dans le sous-sol. Ils stockent l'eau dans des formations géologiques, retiennent l'eau souterraine et nécessitent des installations de pompage pour rendre l'eau utilisable.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement du Japon.
Barrage voute

Barrage de conception complexe, fin, résistant à la pression de l'eau en s'arc-boutant sur les flancs rocheux d'une vallée. Les barrages voute sont particulièrement adaptés aux vallées étroites.

Source : d'après Comité français des barrages et réservoirs.
Base de données

Ensemble structuré de fichiers qui regroupe des informations ayant des caractères en commun et accessibles au moyen d'un logiciel. Le Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) gère uniquement des bases de données constituées de documents de spécification et de jeux de données de référence.

Source : d'après Onema et OIEau.
Base de Données Cartographiques (BD CARTO)

Base de données cartographiques de l'Institut Géographique National (IGN) couvrant tout le territoire national. Elle est une description sous forme numérique du territoire conçue pour une échelle de base allant du 1/50 000 au 1/100 000. Sa précision décamétrique, et l'information complète et structurée qu'elle présente, lui confèrent un rôle de référentiel national homogène, adapté aux besoins des utilisateurs d'information géographique à l'échelle nationale, régionale ou départementale.

Source : Sandre.
Base de Données sur la CARtographie THématique des AGences de l'Eau (BD Carthage)

Ensemble des couches géographiques présentant, pour le territoire Français, les objets hydrographiques. Cela inclut le découpage du territoire en zones hydrographiques (bassins versants), ainsi que les cours d'eau et plans d'eau, et la codification de ces objets. La BD Carthage (Base de Données sur la CARtographie THématique des AGences de l'Eau) a été élaborée par l'IGN, les Agences de l'eau et le Ministère chargé de l'environnement en s'appuyant sur la couche hydrographie de la BD CARTO.

Ensemble des couches géographiques présentant, pour le territoire Français, les objets hydrographiques. Cela inclut le découpage du territoire en zones hydrographiques (bassins versants), ainsi que les cours d'eau et plans d'eau, et la codification de ces objets. La BD Carthage (Base de Données sur la CARtographie THématique des AGences de l'Eau) a été élaborée par l'IGN, les Agences de l'eau et le Ministère chargé de l'environnement en s'appuyant sur la couche hydrographie de la BD CARTO. Le Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) diffuse ce jeu de données de référence géographique via son catalogue de données et l'Atlas cartographique.

 

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement..
Basses eaux

Écoulement ou niveau d'eau le plus faible de l'année, mesuré par la hauteur d'eau ou le débit. Durant une période de basses eaux ou d'étiage, le cours d'eau n'occupe que son lit mineur.

Source : d’après Ministère chargé de l’environnement.
Bassin

Circonscription hydrographique française la plus grande en matière de planification et de gestion de l'eau. C'est à l'échelle du bassin ou du groupement de bassins qu'est élaboré le schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) et son programme de mesures. C'est à cette échelle qu'opèrent les grands acteurs de la gestion de l'eau que sont les comités de bassin, les préfets coordonnateurs de bassin et les délégations de bassin, ainsi que les agences de l'eau. Il existe quatorze bassins ou groupements de bassins en France.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
Bassin de pollution

Bassin d'orage destiné à retenir la pollution des premières eaux lors d'épisodes de fortes pluies.

Source : d'après FNDAE.
Bassin de retenue

Bassin d'orage permettant le stockage temporaire des eaux de ruissellement afin de protéger les habitations et infrastructures lors d'épisodes de fortes pluies.

Source : d'après Syndicat intercommunal d'assainissement de la région d'Enghien-les-Bains.
Bassin hydrogéologique
Aire de collecte considérée à partir d'un exutoire ou d'un ensemble d'exutoires, limitée par le contour à l'intérieur duquel se rassemblent les eaux qui s'écoulent en souterrain vers cette sortie. La limite est la ligne de partage des eaux souterraines.
Source : d'après BRGM.
Bassin hydrographique

D'après le référentiel BD Carthage, grand bassin versant découpé en plusieurs régions hydrographiques, elles-mêmes divisées en secteurs hydrographiques, sous-secteurs hydrographiques et zones hydrographiques.

Source : d'après Onema et OIEau.
Bassin sédimentaire

Portion de croûte terrestre sur laquelle s'est déposée, ou se déposent encore, de nombreuses couches de sédiments, produits de l'altération de roches préexistantes. Au cours du temps, l'accumulation importante de sédiments entraîne l'enfoncement de la zone de dépôt, et permet l'amoncellement de nouvelles couches formant alors un bassin sédimentaire.

Source : d’après CNRS.
Bassin versant

Surface d'alimentation d'un cours d'eau ou d'un plan d'eau. Le bassin versant se définit comme l'aire de collecte des eaux, considérée à partir d'un exutoire : elle est limitée par le contour à l'intérieur duquel toutes les eaux s'écoulent en surface et en souterrain vers cet exutoire. Ses limites sont les lignes de partage des eaux.

Source : d'après Onema.
Bassin versant de proximité

Partie terrestre de la zone côtière dont l'influence, sur la qualité de l'eau de la partie marine, est la plus forte. Cette partie est le plus petit sous-ensemble du bassin versant naturel.

Source : d'après Ifremer.
Bathymétrie
Equivalent sous-marin de la topographie, c'est-à-dire description du relief immergé grâce à l'étude de la nature des fonds d'un milieu aquatique et de leur profondeur. Les résultats de ces études sont traduits par des cartes bathymétriques.
Source : d'après Ifremer.
BD Carthage - see "Base de Données sur la CARtographie THématique des AGences de l'Eau"
BD CARTO - see "Base de Données Cartographiques"
Benthique

Adjectif qui qualifie l'interface eau-sédiment (= interface eau-lithosphère) d'un écosystème aquatique, quelle qu'en soit la profondeur (le fond des lacs ou des cours d'eau ou de la mer). Qualifie également un organisme vivant sur les fonds (macroinvertébrés, par exemple).

Source : d'après Ministère chargé de l'écologie.
Benthophage
Qualifie les espèces se nourrissant des matières organiques présentes sur le fond.
Source : d'après Ifremer.
Benthos
Ensemble des organismes présents sur ou dans le fond des eaux. Par exemple, les macro-algues sont fixées au fond, elles font partie du benthos (à l'inverse des algues unicellulaires ou micro-algues, qui flottent passivement et font donc partie du phytoplancton). Les mollusques, les crustacés et les vers font aussi partie du benthos, même si leurs œufs sont planctoniques. Il en est de même avec les échinodermes.
Source : d'après Ifremer.
Berge

Bord permanent d'un cours d'eau, situé au dessus du niveau normal de l'eau. La berge est caractérisée par sa forme transversale (berge en pente douce, berge abrupte), sa composition (sableuse, marneuse), sa végétation (herbacée, arbustive. Fréquemment soumises au débordement et à l'érosion du courant, les berges sont des habitats pour de nombreuses espèces. Elles permettent le passage d'animaux discrets comme le rat d'eau, le rat musqué, la musaraigne d'eau ou encore le desman des Pyrénées. Certaines ruptures de niveau permettent aux blocs rocheux d'apparaître et forment d'excellents perchoirs pour le cincle plongeur. Les hirondelles de rivages profitent des berges vives pour y faire leur nid. Les écrevisses, les poissons et les macro-invertébrés se servent des abris sous berges pour se cacher, se reproduire ou se nourrir.

Source : d'après Onema.
Biais

Démarche ou procédé, lors d'une enquête, qui engendre des erreurs dans les résultats d'une étude. Un échantillon non représentatif, une mauvaise formulation de question ou l'influence d'un enquêteur sont, par exemple, des sources de biais.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau.
Biais d'agrégation

Biais induit, lors d'une enquête, lorsque les nombres d'usagers de plusieurs sites sont ajoutés alors que l'amélioration générale d'une qualité d'environnement n'amènera pas des bénéfices identiques sur chaque site.

Source : d'après Kenneth McConnell (économiste).
Biais d'auto-sélection

Biais induit, lors d'une enquête, lorsque les individus qui se sentent impliqués ou dont la fréquentation d'un site est plus élevée ont une probabilité plus grande d'être interrogés (ce qui concerne notamment les enquêtes réalisées en face-à-face sur des sites récréatifs).

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau.
Biais d'échantillonnage

Biais induit, lors d'une enquête, lorsque l'échantillon n'est pas représentatif de la population qui est supposée bénéficiaire (limitation des enquêtes à des villes par exemple).

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau.
Biais d'inclusion

Biais induit, lors d'une enquête, lorsque les individus déclarent un même consentement à payer (CAP) pour un bien environnemental particulier (par exemple un tronçon de rivière) et un bien plus large (par exemple toutes les rivières du bassin versant, ou toutes les rivières du département). Cette confusion entre échelles géographiques ou entre problématiques environnementales (milieux aquatiques, diversité biologique, qualité de l'air) est le biais d'inclusion.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau.
Biais hypothétique

Biais induit, lors d'une enquête, lorsque dans une situation de marché fictif les personnes interrogées ont des difficultés à exprimer leurs préférences. En effet, dans le domaine de l'environnement, le manque de référence aura pour conséquence des réponses éloignées des choix qu'ils feraient dans une situation réelle.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau.
Biais informationnel

Biais induit, lors d'une enquête, lorsque les informations sur le bien à évaluer sont insuffisantes, la personne interrogée ne donnant pas une estimation correcte de son consentement à payer.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau.
Biais lié à l'enquêteur

Biais induit, lors d'une enquête, lorsque la personne questionnée donne une valeur supérieure à son consentement à payer réel pour faire plaisir à l'enquêteur.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau.
Biais stratégique

Biais induit, lors d'une enquête, lorsque les personnes interrogées pensent pouvoir influencer la décision finale, si bien qu'ils exagèrent leur consentement à payer. Certaines peuvent également donner une valeur plus faible en pensant que les autres vont payer pour lui (phénomène de passager clandestin). De fait, ces personnes n'ont pas intérêt à révéler leurs préférences réelles si le fait de les cacher leur donne un avantage supérieur.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et OIEau.
Bief

Tronçon d'un cours d'eau ou d'un chenal, généralement compris entre deux sections intéressantes en matière d'aménagement. À l'origine, "bief" désigne un canal d'amenée à un ouvrage hydraulique. Appliqué à un cours d'eau, il doit garder la nuance de tronçon particulier, ne comportant notamment ni chute ni rapides.

Source : d'après Marcel Roche (hydrologue).
Bien discret

Bien qui ne s'exprime naturellement qu'en unités discrètes (unités entières). Par exemple, on définit la demande d'automobiles par le nombre réel de véhicules demandés et non en termes de temps d'utilisation d'un véhicule (valeur continue).

Source : d'après Hal Ronald Varian (économiste).
Bien public

Bien ou service dont l'utilisation est non-rivale et non-exclusive. La non-rivalité signifie que la consommation du bien/service par un individu n'empêche pas sa consommation par un autre individu. La non-exclusivité signifie que tous les individus ont libre accès au bien/service.

Source : d'après Onema.
Bilan azoté

Calcul permettant de mettre en évidence les zones susceptibles d'être menacées par la pollution azotée. Le bilan azoté vise à estimer la quantité d'élément excédentaire sur une surface donnée en estimant la différence entre les apports d'azote (la fertilisation minérale, les excrétions des animaux d'élevage, les autres apports organiques d'origine urbaine et industrielle, la fixation symbiotique d'azote par les plantes légumineuses, la déposition atmosphérique) et t les exportations d'azote (la consommation en azote par les cultures et les prairies, les pertes sous forme gazeuse).

Source : d’après Ministère chargé de l’agriculture et OIEau.
Bilan demande / ressources

Bilan réalisé sur un bassin ou sous-bassin donné et pour une période déterminée entre d'une part des ressources disponibles du fait des apports ou entrées d'eau prévisibles sur cette même zone pour la période considérée compte-tenu du nécessaire bon fonctionnement des écosystèmes aquatiques, d'autre part des demandes en eau c'est-à-dire des volumes ou débits prélevés et consommés par les différents usages et nécessaires au bon fonctionnement des milieux.

Source : d'après Ministère chargé de l'écologie.
Bilan hydrique

Relation entre les flux d'eau entrants (par exemple, des précipitations, des ruissellements, des remontées capillaires) et sortants (par exemple par transpiration ou évaporation) d'un système considéré sur un intervalle de temps donné, qui donne la variation du stock d'eau. Le bilan hydrique permet de connaitre l'état de la réserve en eau du sol, potentiellement utilisable pour différents usages (agriculture ou autre).

Source : d'après Inra et Chambres d'agriculture Aquitaine.
Bilan hydrologique

Bilan d'évolution des ressources en eau (les débits des cours d'eau, le niveau de nappes, les pluies efficaces) d'un territoire (par exemple un bassin versant) basé sur des informations météorologiques, piézométriques ou encore hydrologiques.

Source : d'après Onema.
Biocénose

Ensemble des organismes vivants (animaux et végétaux dont microorganismes) qui occupent un écosystème donné. Ce groupement d'êtres vivants est caractérisé par une composition spécifique déterminée et par l'existence de phénomènes d'interdépendance. Il occupe un espace que l'on appelle biotope et constitue avec lui l'écosystème. Une biocénose se modifie au cours du temps (phase pionnière, phase intermédiaire et phase d'équilibre).

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
Biocide

Tout produit de synthèse toxique pour certains êtres vivants, ou qui est destiné à lutter contre certaines sortes de pourrissures. L'emploi des biocides est règlementé (Décret n° 2004-187 du 26 février 2004 portant transposition de la directive 98/8/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 février 1998 concernant la mise sur le marché des produits biocides ; Code de l'Environnement, Art. 522-9).

Source : d'après Code de l'Environnement.
Biodégradabilité
Capacité des substances à être décomposées par des organismes vivants en composés inorganiques.
Source : d'après Ifremer.
Biodiversité

Variété du vivant à tous ses niveaux : les gènes, les espèces et les populations, les écosystèmes et les processus naturels qui assurent la perpétuation de la vie sous toutes ses formes.

Source : d'après Conseil régional de Poitou-Charentes.
Bioindicateur

Indicateur constitué par une espèce (ou un groupe d'espèces) végétale ou animale dont la présence renseigne sur certaines caractéristiques physico-chimiques ou biologiques de l'environnement ou sur l'incidence de certaines pratiques. Les effets sont observables au niveau de l'individu et se traduisent par des altérations morphologiques, comportementales, tissulaires ou physiologiques (croissance et reproduction).

Source : d'après Wikipédia.
Biomasse
Masse totale de matière de toutes les espèces vivantes présentes dans un écosystème donné. La biomasse peut également désigner un sous ensemble de cette masse comme la masse totale de matière vivante présente à un niveau trophique donné, voire d'une famille ou d'une espèce dans un écosystème (poids total de la matière d'un individu, d'un groupe, d'une classe d'âge, d'un stock, d'une population, …).
Source : d'après Onema.
Biomasse féconde
Poids des animaux sexuellement mûrs participant effectivement à la reproduction. Il s'exprime en poids total de femelles ou parfois en poids de matière sexuelle (gonade, produits sexuels, etc.).
Source : d'après Ifremer.
Biote

Ensemble des organismes vivants (la flore, la faune et les champignons, ainsi que les micro-organismes tels que bactéries, les levures, les microchampignons...) présents dans un habitat (naturel ou semi-naturel) ou biotope particulier, ou un lieu ou une région précise. Le biote intègre la description de l'organisation des espèces et leur richesse spécifique.

Source : d'après Wikipédia.
Biotope

Espace caractérisé par des facteurs climatiques, géographiques, physiques, morphologiques et géologiques,... en équilibre constant ou cyclique et occupé par des organismes qui vivent en association spécifique (biocénose). C'est la composante non vivante (abiotique) de l'écosystème.

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
Biseau salé

Partie d'un aquifère côtier envahi par de l'eau salée (généralement marine) comprise entre la base de l'aquifère et une interface eau douce - eau salée, le coin d'eau salée étant sous l'eau douce. L'apparition d'un biseau salé, au-delà d'une position naturelle de faible pénétration, est le plus souvent la conséquence de la surexploitation de l'aquifère.

Source : d'après Ifremer.
Bivalve
Mollusque lamellibranche filtreur doté d'une coquille calcaire à deux valves (bivalve) latérales. Les mollusques bivalves sont séparés en deux catégories : les bivalves fouisseurs, qui vivent à la surface du sédiment ou enfouis dans celui-ci (palourdes, coques, tellines), et les bivalves non fouisseurs, qui vivent fixés sur un substrat dur (huîtres, moules).
Source : d'après le Ministère chargé de l'agriculture et OIEau.
Bloom algal

Phénomène de prolifération exceptionnelle d'algues.

Source : d’après Ifremer.
Bois mort
Matière rassemblant des troncs isolés, des branches, des arbres entiers ou des accumulations de débris végétaux de dimensions hétérogènes. Le bois mort est un agent essentiel de modification des formes du chenal et donc de diversification des milieux. Il joue également un rôle important de support et de substrat pour la végétation et la microfaune, mais après le passage d'une crue, il peut constituer des embâcles. Il sert de gîte au lézard vert, à l'orvet fragile, au crapaud commun au crapaud accoucheur. Parfois suspendu dans les arbres après plusieurs saisons, il peut également servir de gîtes à des carnivores comme la fouine ou la genette.
Source : d'après Onema.
Bon état

Objectif à atteindre pour l'ensemble des eaux en 2015, conformément à la directive cadre sur l'eau 2000/60/CE, sauf en cas de report de délai ou de définition d'un objectif moins strict. Le bon état d'une eau de surface est atteint lorsque son état écologique et son état chimique sont au moins "bons". Le bon état d'une eau souterraine est atteint lorsque son état quantitatif et son état chimique sont au moins "bons".

Source : d'après Ministère chargé de l'environnement et Onema.
Bouchot
Pieu cylindrique, traditionnellement en chêne, planté en ligne sur le bas de l'estran et servant à l'élevage des moules fixées sur les pieux ou sur des cordes enroulées autour.
Source : d'après Ifremer.
Boue activée

Biomasse de microorganismes destinée à épurer les eaux usées de leurs polluants (essentiellement les matières organiques). Les microorganismes sont libres, en suspension dans les eaux usées contenues dans un bassin d'aération et se nourrissent des matières polluantes. La séparation des boues activées et de l'eau se fait ensuite dans un clarificateur : une partie des boues est réinjectée dans les bassins d'aération tandis que l'autre (correspondant à l'augmentation du stock) est évacuée.

Source : d'après FNDAE.
Boue biologique

Sédiments résiduaires issus de traitement d'épuration biologique. Les boues biologiques sont principalement composées de corps et de sécrétions bactériennes.

Source : d'après Wikipédia.
Boue d'épuration

Mélange d'eau et de matières solides séparées par des procédés biologiques ou physiques résultant du traitement des eaux usées.

Source : d'après Agence de l'eau Rhône-Méditerranée et Corse et Ademe.
Boue de curage

Déchet boueux provenant du nettoyage des réseaux d'eaux usées.

Source : d'après Ademe.
Boue de potabilisation

Boue issue de traitement de potabilisation de l'eau.

Source : d'après Agence de l'eau Seine-Normandie.
Boue digérée

Boue issue d'une étape de stabilisation biologique, c'est-à-dire de dégradation de la matière organique contenue dans les déchets, par voie anaérobie (sans présence de dioxygène) dans un digesteur.

Source : d'après Wikipédia.
Boue épandable

Boue présentant des caractéristiques lui permettant de pouvoir être épandue sur les terres agricoles dans la mesure où elle présente un intérêt pour l'alimentation des cultures et où elle répond à une qualité et à des règles précises.

Source : d'après Agence de l'eau Rhin-Meuse.
Boue fraiche

Boue d'épuration issue de traitement par décantation.

Source : d'après Centre de développement des éco-entreprises.
Boue hydroxyde

Sédiment issu du traitement physico-chimique des eaux usées industrielles. Les boues hydroxydes, générées par les opérations de traitement de surface des pièces métalliques, sont considérées dangereuses.

Source : d'après Observatoire des déchets en Midi-Pyrénées.
Boue mixte

Boue constituée d'un mélange de boue primaire et de boue biologique.

Source : d'après Wikipédia.
Boue primaire

Dépôts issus de traitement de décantation simple des eaux usées. Les boues primaires sont riches en matière minérale.

Source : d'après Wikipédia.
Boue rouge

Boue issue des procédés de traitement de la bauxite dans la fabrication d'alumine et d'aluminium. Sa couleur vient des oxydes de fer qu'elle renferme. La boue rouge est très basique et contient des métaux lourds. Elle est généralement stockée dans des bassins, où elle est séchée par évaporation, ou bien rejetée en mer.

Source : d'après Wikipédia.
Bras de mer
Désigne une étendue d'eau marine étroite et longue, enserré entre les terres.
Source : d'après Ifremer.
Bras mort

Partie relictuelle d'un ancien méandre ou d'une tresse. Les bras morts sont plus ou moins déconnectés du lit principal du fait du déplacement de celui-ci au fil des temps ou des mécanismes de sédimentation. Selon leur âge, la saison et le contexte météorologique, les bras mors peuvent être en eau ou asséchés. Ces milieux évolutifs très riches sont des zones de reproduction favorables aux poissons ou à certains amphibiens.

Source : d'après Onema.
Bruit de fond
Concentration représentative ambiante en un élément, en un composé, ou en une substance dans un milieu donné. Elle tient compte des concentrations naturelles (fond géochimique naturel) et de celles provenant éventuellement de sources d'origine anthropique autres que celles du site étudié (exemple : pollution diffuse par engrais, métaux lourds, ...).
Source : d'après BRGM.
Bryophyte

Mousse végétale aquatique qui a la propriété d'accumuler les métaux et de garder en mémoire le passage des pollutions.

Source : d'après Ministère chargé de l'écologie.