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The potentialities of a risk desagregation between vulnerability and hazard : example of the relativestability induced for flooding risk alleviation.

To overpass the present situation in natural risks, and especially where coexist areas with very exaggerated amount of risk near other ones comfortably protected, it seems compulsory to disaggregate the risk in its two basic components : the natural hazard, and the vulnerability i.e. the sensitivity to this hazard. If, in addition, these two components can be mapped, the information is better understood and the negociations, which seem to be a key of any improvement, are encouraged and can be launched on a realistic basis. This was already pre-tested in the case of flood hazards, with success, and should be generalized. A constraint is to define a concept serving a social or economical equity : the reasoned maximal acceptable level of risk. It has to be explained and negociated, and can be approached by some maximal hazard characteristic levels (for flooding waters : their acceptable frequency, duration, depth, velocity, etc...). In spite of its novelty, this concept seems already feasible. It is also observed that, despite the very large uncertainties which are present in risk, hazard and vulnerability estimations, these tools have a relative consistency. This is due to the major role of the sign (negative or positive) which appears for such risk definition, and which is relatively stable in a very large majority of cases. Once the negociations started around these sign aspects, and as the decisions are progressively taken, the absolute values of the risk can be further improved and exploited, to qualify progressively the management rules then developed (for flooding waters : their volume localization in time and space, and the eventual revision of some land uses). / Pour dépasser la situation actuelle vis à vis des risques naturels, en particulier là où cohabitent des zones à risques très forts et d'autres à grande sécurité (relative), il semble incontournable de désagréger le risque en ses deux composantes de base : l'aléa et la vulnérabilité, c'est à dire la sensibilité aux aléas. Si, en outre, ces deux composantes peuvent être cartographiées, les informations seront mieux comprises et les négociations, qui semblent être la clé de tout progrès réel, sont encouragées et peuvent être lancées sur des bases réalistes. Ceci a déjà été pré-testé en risques d'inondations, avec succès, et devrait pouvoir se généraliser. Une des contraintes est de devoir définir un concept qui serve l'équité économique et sociale : un niveau raisonné de risque acceptable. Ceci doit être expliqué, puis négocié, et peut être approché par des caractéristiques élémentaires d'aléas interfaçables avec des considérations économétriques ou psycho- sociologiques (pour les eaux inondantes : les fréquences, durées, profondeurs, vitesses, etc.. acceptables). En dépit de sa nouveauté, ce concept apparait d'ores et déjà compréhensible et exploitable. Il est également observé que, malgré les larges incertitudes présentes dans les estimations quantitatives (surtout en vulnérabilité, mais aussi en aléas), les conclusions sont robustes et stables. Ceci résulte principalement de l'importance du signe (risque positif réel, ou négatif cad non avéré au sens de l'acceptabilité d'un niveau minimal) qui est souvent suffisamment significatif (cad associé à une valeur absolue forte) pour ne pas souffrir de la plage d'incertitude. Une fois les négociations démarrées selon la valeur de ce signe (entre terrains à risques réels et terrains à marge de sécurité relative), on pourra réduire les incertitudes, autant que faire ce peut, de manière ciblée et au fur et à mesure du progrès des connaissances. Les mesures concrètes d'aménagement (localisation des volumes d'eau de crues dans l'espace et dans le temps, et évolution progressive des usages des sols concernés) pourront alors s'affirmer et se préciser au cours du temps, sans qu'il y ait à craindre de révision fondamentale perturbatrice par rapport au schéma initial.

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