The acoustic snowdrift sensor: interests, calibration and results

During a drifting snow event, it seems to be important to know the flux of blowing snow. Indeed, the height of snow accumulation in an avalanche departure zone and also snowdrift on roads depend on this quantity. In order to estimate this flux, we have developed at Cemagref, in collaboration with Hydroemac, an acoustic snowdrift sensor. It is made of a microphone located in an aluminum pole. The pole is exposed to the snow particle flux and the sound produced by particle impacts is recorded as an electrical signal. However, this signal depends not only on the particles flux, but also on the type of particles, the presence of a snowfall or not, the wind noise on the sensor, etc. Therefore we have done experiences, both in situ on our experimental site of high altitude called Col du Lac Blanc, and in a climatic wind tunnel (CSTB, France) in order to calibrate our sensor i.e to establish a relation between the signal on the sensor, and the flux of particles. Moreover, thank to this sensor, we obtained information concerning the threshold velocities of erosion and deposit, and relations between wind and drifting snow. This paper will presents our results. / Lors d'un épisode de transport de neige, il est important de connaître le flux de neige transportée. En fait, la hauteur de neige dans la zone de départ de l'avalanche et les congères sur les voies de communication dépendent de cette quantité. Afin d'estimer ce flux, nous avons développé au Cemagref en collaboration avec la société Hydroémac, un capteur acoustique de transport de neige. Il est constitué d'un micro situé dans un tube d'aluminium. Le tube est exposé au flux de particules et le son produit par les impacts de particules est enregistré en tant que signal électrique. Cependant, le signal ne dépend pas seulement du flux de particules, mais aussi du type de particules, de la présence ou non de chute de neige simultanée, du bruit induit par le vent,_ C'est pourquoi nous avons réalisé une série d'expériences sur notre site d'altitude au col du Lac Blanc, et dans la soufflerie climatique du CSTB afin de calibrer notre capteur, c'est-à-dire afin d'établir une relation entre signal issu du capteur et flux de particules. De plus, grâce à ce capteur, nous pouvons obtenir des informations concernant les vitesses de dépôt et d'érosion des particules et des relations entre vent et transport de neige. Cet article présente les récents résultats.