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Traçage isotopique d'une crue sur le bassin versant marneux du Laval

Marc, V. / Mathys, N. - 1999
The water tracing of a spring flood event was carried out within the marly Laval basin (Experimental Network of Draix). A sequential sampling of rainwater enables to point out the special feature of the hydrological behaviour of this basin, especially the contribution of pre-event waters. By using oxygen-18 as a tracer, it is shown that the stream water labelling does not only come from the last portion of the rain even though it has induced the flood event. To explain the oxygen-18 evolution in the stream water, the impact of the previous portions of the rainwater has to be considered. This behaviour implies the delayed contribution of resident waters, in a well known impermeable basin. Moreover, the significant decrease of the stream water oxygen-18 a few days after the flood underlines the late influence of the more depleted last rainwater portions. Of course, these hydrological processes have to be confirmed, in particular by locating precisely the soil zones and sampling the waters flowing through these porous layers. / Le traçage naturel des eaux à l'occasion d'une crue de printemps a été réalisé sur le bassin marneux du Laval (BVRE de Draix). Un échantillonnage sérié de la pluie permet de mettre en évidence la singularité du fonctionnement hydrologique de ce bassin, en particulier la mobilisation d'eaux préexistantes. En effet, en utilisant l'oxygène 18 comme traceur, il apparaît que le signal obtenu dans le ruisseau ne provient pas uniquement du dernier corps d'averse qui est pourtant le responsable direct de la montée des eaux. Pour expliquer l'évolution de l'oxygène traceur de l'eau du ruisseau, il faut considérer l'influence des corps d'averses précédents. Ce fonctionnement implique la mise en mouvement retardée d'eaux résidentes, sur un bassin réputé imperméable. Par ailleurs, la diminution notable l'oxygène traceur de l'eau du ruisseau quelques jours après la crue atteste de l'influence tardive des dernières fractions de pluie, plus négatives. Cette situation paradoxale doit bien sûr être confirmée, notamment en réalisant une reconnaissance des zones de sols et un échantillonnage des eaux s'écoulant à travers ces horizons.

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