Simulating the effect of vegetation cover on the sediment yield of mediterranean catchments using SHETRAN

The sediment yield of two catchments in southern France was modelled using the newly developed sediment code of SHETRAN. A fire in August 1990 denuded the Rimbaud catchment, providing an opportunity to study the effect of vegetation cover on sediment yield by running the model for both pre- and post-fire cases. Model output is in the form of upper and lower bounds on sediment discharge, reflecting uncertainty in the erodibility of the soil. The results are encouraging since measured sediment discharge falls largely between the predicted bounds, and simulated sediment yield is dramatically lower for the catchment before the fire which matches observation. SHETRAN is also applied to the Laval catchment, which is subject to badlands gulley erosion. Again using the principle of generating the bulk sediment discharge over periods of months. To simulate the effect of reforestation, the model is run with vegetation cover equivalent to a neighbouring fully forested basin. The results obtained indicate that SHETRAN provides a powerful tool for predicting the impact of environmental change and land management on sediment yield. / La production d'érosion de deux bassins du sud de la France a été modélisée avec le module de transport solide de SHETRAN, récemment développé. Un incendie a détruit en août 1990 la végétation du bassin du Rimbaud, permettant d'étudier l'effet du couvert végétal sur la production d'érosion, par l'utilisation du modèle dans les deux cas : avant et après incendie. Les résultats du modèle fournissent les bornes inférieures et supérieures du débit solide, reflétant l'incertitude sur l'érodiblité des sols. Les résultats sont encourageants, dans la mesure où les débits solides mesurés sont largement à l'intérieur des limites calculées et la production de sédiments est considérablement plus faible avant incendie, ce qui confirme les observations. SHETRAN est aussi appliqué au bassin versant du Laval, qui est sujet à une érosion de type "badlands". Toujours en utilisant le principe de génération de limites inférieure et supérieure du débit solide, le modèle se montre capable de reconstituer la production cumulée sur plusieurs mois. Pour simuler les effets du reboisement, le modèle est utilisé avec un taux de couverture végétale équivalent à celui d'un bassin boisé voisin. Les résultats montrent que SHETRAN est un outil puissant pour prévoir l'impact de changements de l'environnement ou de travaux d'aménagement sur la production d'érosion.