Chers partenaires et clients, venez découvrir notre nouveau site institutionnel

Pertes alimentaires dans la filière protéagineuse

La filière française des protéagineux (espèces pois, féverole et lupins), développée dans les années 1980 à 1990, avait pour premier objectif de répondre aux besoins de l’alimentation animale. A partir des années 2000, un marché significatif vers l’alimentation humaine s’est aussi développé. Sur la base d’une estimation à 370 000 t de protéagineux actuellement destinées à l’alimentation humaine (export + marché intérieur), les pertes sont surtout situées à la récolte et représenteraient 22 000 t (soit 6% de la production), auxquelles s’ajoutent 1000 t de glucides solubles issues du fractionnement par voie liquide. De la récolte à la distribution, de nombreux coproduits ou déchets sont orientés vers l’alimentation animale et ne constituent pas des pertes. Un progrès génétique et agronomique portant sur une architecture maîtrisée des couverts végétaux, coadapté au progrès du machinisme de récolte, constitue le moyen principal pour réduire les pertes. Le poids d’impact de ces leviers de progrès sera positivement corrélé à l’augmentation des surfaces et volumes de ces productions pour un débouché en alimentation humaine. Au-delà des actions qui pourront améliorer la compétitivité de ces cultures en augmentant et stabilisant les rendements et améliorant la qualité sanitaire des graines, (i) une amélioration génétique et agronomique de la valeur nutritionnelle et santé (protéines, fibres, composés bioactifs,…adaptés), (ii) de nouvelles technologies de fractionnement et transformation apportant de la digestibilité et de la valeur ajoutée, (iii) une information des consommateurs, (iv) une organisation de filière, pourront amplifier les volumes et l’efficience nutritionnelle de ces produits dans les débouchés de l’alimentation humaine.

Métadonnées du document