Orientations actuelles de la sélection de variétés résistantes aux maladies chez les plantes maraîchères
L’introduction de caractères de résistance aux maladies chez les plantes maraîchères a surtout été fondée, dans le passé, sur l’utilisation de gènes majeurs de résistance absolue. La sélection prenait alors en compte, essentiellement, le niveau de la résistance. Les diverses situations auxquelles elle a abouti sont examinées (succès et échecs). Les tendances actuelles des sélectionneurs ont, par rapport au passé, l’originalité de prendre davantage en compte le problème de la durabilité des résistances et l’intérêt des résistances partielles (moindre sensibilité). Les travaux effectués au Centre I.N.R.A. d’Avignon-Montfavet, par les sélectionneurs et les pathologistes, servent à illustrer ces deux notions : - La mise en évidence de « gènes forts » de résistance et la mise au point de variétés possédant plusieurs mécanismes de résistance fondamentalement différents, afin d’améliorer la durabilité des résistances, sont des aspects particulièrement développés (utilisation de résistances polygéniques, cumul de gènes induisant des mécanismes de défense différents). - Le problème de l’exploitation des caractères de résistance partielle est principalement abordé sous l’angle d’une intégration de la résistance variétale à d’autres méthodes de lutte (chimiques ou biologiques).
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