Méthode d'inventaire et de cartographie des accrus forestiers
A better knowledge of forest extensions is becoming more and more urgent whether for economical, environmental or social reasons. This is shown by a demand for information, notably in the form of maps. We propose to look over the data and the processing methods available for listing and mapping spontaneous forest extensions. The dynamics of the vegetation related to the natural reforestation of abandoned agricultural land often comprises an intermediate phase corresponding to the invasion by low ligneous vegetation of the species originally cultivated. A first study performed in Cantal shows that the various classes of fallow land are generally too variable and show too much radiometric confusion to allow reliable identification using Spot satellite images taken at any given moment. However a diachronic approach by comparison of images allows identifying the areas which show radiometric changes and then characterise the changes. As for aerial photography, it seems the most suitable medium and its stereoscopic analysis is the best method for identifying the phenomena. However, the digital processing of photographs is fast developing. A second example presents the results obtained by Swiss software automatically classifying digitised aerial photographs in forest formations from isolated trees to closed forest. This type of application, made possible by recent progress in data processing, should develop further. It should be favoured by the development of the market for digital aerial photographs as well as by the arrival on the market in 1999 of new satellite data with a resolution of 1 or 2 m. / Une meilleure connaissance des accrus forestiers se fait de jour en jour plus pressante, que ce soit pour des raisons économiques, environnementales ou sociales. Ces demandes se traduisent par un besoin en informations, notamment sous forme cartographique. Nous nous proposons de passer en revue les données et les traitements disponibles pour procéder à l'inventaire et à la cartographie des boisements naturels. La dynamique de la végétation liée au boisement naturel des terres agricoles comprend souvent une phase intermédiaire correspondant à l'envahissement par les ligneux bas des espaces anciennement cultivés. Une première étude menée dans le Cantal permet de se rendre compte que les différentes classes de friches sont en général trop variables et présentent trop de confusions sur le plan radiométrique pour pouvoir être identifiées d'une manière fiable avec des données satellitales Spot monotemporelles. Par contre, une approche diachronique par comparaison d'images permettrait de repérer les zones ayant subi des évolutions radiométriques, qu'il s'agirait ensuite de caractériser. Quant à la photographie aérienne, elle semble être le support le plus adapté et son analyse stéréoscopique le traitement le plus performant pour appréhender le phénomène. Cependant le traitement numérique de photos progresse. Un second exemple présente les résultats obtenus par un logiciel suisse de classification automatisée de photos aériennes numérisées, dans le repérage de formations forestières, depuis l'arbre isolé jusqu'à la forêt fermée. Rendu possible par les progrès de l'informatique, ce type d'application devrait se développer. Il devrait être favorisé par le développement du marché de la couverture aérienne numérique, ainsi d'ailleurs que par l'arrivée prévue sur le marché en 1999 de nouvelles données satellitales avec une résolution de 1 m ou 2 m.
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