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L'ultrastructure de la protonéphridie chez les Monogènes. Ses implications pour la phylogénie du groupe

K. ROHDE - 2008
Les petits capillaires protonéphridiens et les bulbes en flamme présentent chez les Aspidogastres, les Trematodes, les Monogènes monopisthocotylea et polyopisthocotylea une jonction septée, absente chez Udonella, les Amphilinidae, les Gyrocotylidea et les Cestodes. Les capillaires de la plupart des espèces du premier groupe possèdent des lamelles, alors que ceux du deuxième groupe (sauf Udonella) présentent de courtes microvillosités. Les leptotriches externes sont bien développées dans le premier groupe, mais absentes ou mal développées dans le deuxième. Chez les Monogènes monopisthocotylea du genre Anoplodiscus, la jonction septée des capillaires est rudimentaire, ce qui est probablement la conséquence d'une réduction secondaire. Les données ultrastructurales et les conclusions d'études sur l'ADN ne justifient pas l'hypothèse selon laquelle les Monogènes et les Cestodes constitueraient un taxon d'origine différente des autres groupes de Plathelminthes parasites. Ces mêmes critères (ultrastructure protonephridiale et séquence de l'ADN) assimileraient les Gyrocotylidea à des Cestodes.

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