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Impact de l'occupation du sol sur la qualité des eaux de l'écosystème sableux landais

In this study financed by GIP Ecofor and Region Aquitaine, the aim was to consider the watershed as the ideal scale for the survey of nitrogen and phosphorus losses and to estimate nutrients assimilation capacity of forested river sections, through water quality control and land uses. The hydrological and chemical weekly survey of two watersheds, one typically forested the "Tagon" and the other mixed (forest and crops) the "Arriou", shows that the majority of nitrogen produced by the forested watershed appears as organic form while, in mixed watershed, they are nitrates. The flows of nitrogen are more important at the exit of the agricultural watershed. The first results shows also that the flows of phosphorus are low but more important in the forested watershed. Special equipments (continuous flow-meter, automatic controled samplers) permitted to study the floods of the two rivers and observe that during these periods (autumn and winter) the loads of nutrients are higher.The practices in cropping areas are recorded and show the high level of intensification with regard to the sensibility of soils and water. Forestry practices are also analysed in a purpose of environmental effects, mainly phosphorus losses and erosion.All the recorded datas are integrated in a geographic information system (GIS), linked to a thematic data basis, to analyse interactions between land-uses, practices and water quality. A typology of the practices has to be done on the entire area, using remote sensing and aerial photographs. First elements of methods to characterise land-use and practices have been tested. / Le but de l'étude, financée par le GIP Ecofor et la Région Aquitaine, dont les premiers résultats sont ici présentés, est de pouvoir apporter à moyen terme des éléments pour une gestion durable d'activités comme l'agriculture intensive à l'échelle des Landes de Gascogne et réduire les conflits d'usage sur ce territoire. Les questions sont les suivantes : la répartition spatiale des activités agricoles et forestières, leur poids respectif par sous-bassin et leur dynamique d'évolution ont-ils un lien avec la dynamique d'évolution de la qualité des milieux aquatiques aval ? A quel niveau se situe la capacité d'assimilation des nutriments par les hydrosystèmes landais ? Peut-on concilier développement de nouvelles activités et maintien de la qualité du milieu par une gestion raisonnée de l'espace ? Le bassin versant est tout d'abord considéré comme la bonne échelle d'étude des relations entre activités humaines (agricoles et sylvicoles) et qualité des milieux, en s'intéressant aux transferts d'azote et de phosphore vers les eaux superficielles et à la capacité d'assimilation des tronçons forestiers des rivières. Le suivi hydrologique et chimique, hebdomadaire, des deux bassins versants expérimentaux, l'un typiquement forestier, le Tagon et l'autre mixte (Agriculture/forêt), l'Arriou, montre que la majorité de l'azote produit, en faible quantité, par le bassin versant forestier se trouve sous forme organique tandis que le bassin versant mixte se caractérise par une forte production d'azote sous forme nitrate. Tout en restant faibles, les flux de phosphore sont plus élevés pour le bassin versant agricole. Des équipements spécifiques (station automatique de mesures de débits et de prélèvements) permettent le suivi des crues des deux cours d'eau et font apparaître des flux importants, principalement en automne et en hiver. L'analyse des pratiques agricoles (résultats d'enquêtes de terrain) fait apparaître le niveau élevé d'intensification de l'agriculture à confronter à la sensibilité importante de ce milieu. Les pratiques sylvicoles semblent avoir un impact plus faible lié essentiellement aux pertes en phosphore.

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