Consequences immediates et differees de periodes de secheresse estivale sur le developpement de jeunes noyers (Juglans regia L., cv Pedro ): dynamique de croissance et dormance automno-hivernale des bourgeons
De jeunes noyers (Juglans regia L. cv « Pedro ») de 3 ans, cultivés dans des pots de 120 l en conditions naturelles, ont été soumis à des contraintes hydriques intenses mais de courte durée (2-3 semaines). Deux époques de traitement ont été retenues : au printemps, à la fin de la 1re vague d’allongement des pousses de l’année, et, à la fin de l’été, après l’arrêt de la 2e vague d’allongement. Ces traitements ont eu des effets : - immédiats (arrêt de croissance, réduction de surface foliaire), - différés, après retour à une irrigation normale. On observe ainsi une importante reprise de croissance à partir de bourgeons normalement au repos sur les arbres témoins. Ces perturbations de la dynamique de croissance ont eu des conséquences sur la dormance automnohivernale des bourgeons ; par rapport à l’intensité de la dormance subie par les bourgeons des arbres irrigués en permanence : - celle consécutive au traitement tardif est plus faible, - celle des bourgeons présents au moment du traitement précoce est maintenue ou renforcée, - celle des bourgeons apparus postérieurement est réduite. Contrairement à ce qui a pu être observé chez certains conifères, il n’y a aucun effet résiduel sur la précocité de débourrement au printemps suivant. Une hypothèse explicative des effets retardés de la sécheresse par l’intermédiaire de modifications des corrélations physiologiques estivales entre organes est proposée.
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