Chancre du châtaignier après balivage de taillis infectés : conclusions
/ L'objectif du programme de recherche, conduit sur six ans (2001-2006) par le Cemagref, a été de connaître, dans les taillis infectés, l'incidence du balivage sur le développement de la maladie (progression ou régression des attaques), en comparant les conséquences de l'intervention sylvicole et de la non intervention. Ce programmme a précisé : l'évolution de la maladie après balivage par le suivi des chancres initiaux et du nombre de tiges chancreuses, par l'étude des chancres nouveaux et par le contrôle des blessures, conséquences inévitables du balivage; le rôle que joue le balivage dans l'état sanitaire du peuplement sur le moyen terme. En conclusion, au vu des résultats obtenus dans nos essais, la maladie du chancre n'est plus le facteur rédhibitoire de la sylviculture du châtaignier que l'on redoutait; le balivage en favorisant la vigueur des tiges diminue la nocivité des chancres; améliorer un taillis de châtaignier favorise donc la cicatrisation des chancres présents; éclaircir un taillis de châtaignier n'a pas d'influence sur l'apparition de nouveaux chancres présents; les résultats renforcent l'intérêt du balivage des taillis tant que le pourcentage de tiges atteintes reste compatible avec l'objectif sylvicole souhaité.
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