Biological foams in activated sludge plants : caracterization and situation
Stable biological foams are a worrying problem for the operation and control of activited sludge plants. The flotation of a fraction of the sludge is related to the metabolism of certain filamentous microorganisms which synthesize and or excrete hydrophobic compounds. In France, a survey of 6000 activated sludge plants has shown that 20% of them (87% of those plants which operate by extended aeration) are affected by this problem. Microscopic observations performed on samples collected in 58 selected plants have shown that, among the filamentous microorganisms identified, the most frequent is Microthrix parvicella (45% of cases), followed by type 0675 (26% of cases) and the Nocardioform actinomycetes (14% of cases). Identification criteria for all these microorganims are documented. The investigation reveals the difficulties encountered by plant operators to control foaming phenomenon. So far, promising results have been obtained either by using the contact zone technique or resorting to chlorination. / Les mousses biologiques stables constituent un problème inquiétant pour le fonctionnement et le contrôle des installations de traitement boues activées. La flottaison d'une partie de ces boues est liée au métabolisme de certains micro-organismes filamenteux qui synthétisent et/ou excrètent des composés hydrophobiques. En France, une étude de 6000 stations de traitement de boues activées a permis d'établir que 20 % d'entre elles (87 % des stations qui fonctionnent par aération étendue) sont concernées par ce problème. Des études au microscope réalisées sur des échantillons collectés dans 58 stations sélectionnées ont montré que parmi les micro-organismes filamenteux identifiés, le plus fréquent est le Microthrix parvicella (45 % des cas) suivi par le type 0675 (26 % des cas) et le Nocardioform actinomycetes. Les critères d'identification de tous ces micro-organismes sont documentés. L'étude révèle les difficultés rencontrées par les opérateurs de la station pour contrôler le phénomène de moussage. Jusqu'à présent, des résultats prometteurs ont été obtenus soit en utilisant la technique de zone de contact, soit en utilisant la technique de chloration.
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