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Rejets hospitaliers d'antibiotiques et de bacteries fecales antibioresistantes dans les rivieres du bassin de la Seine

Cette étude explore le niveau de contamination en antibiotiques et en bactéries fécales antibiorésistantes (Escherichia coli) dans les eaux usées d'un hôpital parisien, les eaux usées brutes et traitées de stations d'épuration municipales, et plusieurs cours d'eau du bassin de la Seine. La contamination des rivières est réelle, la concentration de certains antibiotiques atteignant jusqu'à plusieurs dixièmes de ?g.L?-1? et la fréquence de E. coli résistants à au moins un antibiotique se situant en moyenne à 42 %. Les effluents hospitaliers se caractérisent sans surprise par les concentrations en antibiotiques et les niveaux d'antibiorésistance les plus élevés (jusqu'à quelques dizaines de ?g.L?-1? et 71 % de E. coli antibiorésistants, respectivement). Néanmoins, il est évalué qu'à l'échelle du bassin de la Seine, l'impact des effluents hospitaliers sur la contamination des rivières est faible devant celui des effluents domestiques en ce qui concerne les antibiotiques, négligeable en ce qui concerne les bactéries fécales antibiorésistantes. En revanche, les concentrations en antibiotiques atteintes localement dans les effluents hospitaliers sont compatibles avec le maintien d'une pression de sélection sur les bactéries les plus sensibles, et les rejets de ces effluents contribuent à disséminer dans l'environnement des bactéries fécales avec un niveau de multirésistance nettement plus élevé qu'avec les effluents domestiques.

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