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Etat biologique des milieux aquatiques en France – Edition 2019

La directive habitats-faune-flore (DHFF) et la directive cadre sur l’eau (DCE) sont deux textes qui visent la préservation des espèces et des écosystèmes. Si le périmètre, les concepts et les unités d’évaluation de ces deux directives ne sont pas équivalents, elles placent toutes les deux la biologie au cœur de leurs principes. Bien que la biodiversité aquatique soit trop vaste pour connaître son état de manière exhaustive, les dispositifs mis en place par les États membres dans le cadre de cette réglementation permettent : d’évaluer l’état biologique d’une partie des masses d’eau de surface (cours d’eau, plans d’eau, eaux de transition et côtières), sur la base du suivi de certaines communautés biologiques (poissons, macro-invertébrés, phytoplancton, macrophytes et phytobenthos) ; d’évaluer l’état de conservation des habitats et des espèces considérées comme d’intérêt communautaire et prioritaires car menacés de disparition, vulnérables, rares ou endémiques.

Les données disponibles, issues des évaluations réalisées dans le cadre de la DCE et la DHFF, et leur mise en regard montrent que : les connaissances acquises ont largement progressé depuis les premiers bilans, avec une augmentation des suivis et l’évolution des méthodes d’évaluation ;  à l’échelle de l’Union européenne, la France se situe près de la moyenne européenne pour l’état biologique des masses d’eau et l’état de conservation des espèces d’intérêt communautaire inféodées aux milieux humides, tandis qu’elle est dans le bas du classement pour les habitats humides ;  les résultats de l’évaluation de l’état de conservation des espèces et habitats sont plus sévères que ce que révèlent les résultats de l’évaluation de l’état biologique, ce qui semble logique puisqu’elle concerne des espèces et des habitats déjà identifiés comme menacés ou vulnérables ;  la situation semble être moins dégradée en 2016 qu’en 2010 pour les masses d’eau cours d’eau et pour les masses d’eau plans d’eau, mais inversement pour les masses d’eau de transition et masses d’eau côtière ; la tendance d’évolution pour l’état de conservation des habitats humides et des espèces inféodées aux milieux humides est globalement à la stabilité et au déclin.

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