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Bulletin de situation hydrologique : situation generale du 17 juin 2011

Le mois de juillet 2011 marqué par la prédominance d'un temps perturbé, frais et pluvieux, a permis une nette amélioration sur le front de la sécheresse, notamment pour l'état hydrique des sols superficiels. Avec une température moyennée sur la France inférieure de 1,3 °C à la moyenne de référence établie sur la période 1971-2000, ce mois de juillet 2011 figure parmi les plus frais des trois dernières décennies, à l'instar de juillet 2000 et juillet 1993 (1,2 °C sous la normale). Le mois de juillet 2011 s'est révélé globalement maussade, avec des températures particulièrement fraîches et des précipitations abondantes. C'est au cours de la seconde quinzaine de juillet que ces anomalies froides et humides ont été les plus marquées. La quantité d'eau recueillie sur la France représente un peu plus d'une fois et demie le cumul moyen de référence établi sur la période 1971-2000. Ce mois de juillet pluvieux se positionne parmi les plus humides des cinquante dernières années mais reste derrière ceux des années 2000 et 2001 (respectivement 1,9 et 1,8 fois la normale), 1987 et 1977 (1,7 fois la normale). La sécheresse météorologique cumulée sur 11 mois (depuis le mois de septembre 2010, début de l'année hydrologique) est atténuée par les précipitations importantes de ce mois de juillet. Cependant, les précipitations efficaces demeurent déficitaires sur la majeure partie du pays, tout particulièrement au nord du Bassin parisien et dans le Limousin où les cumuls sont localement inférieurs à 50 % de la normale. Au 1er août, l'humidité des sols est maintenant proche des valeurs normales de la saison à l'échelle de la France même si quelques régions comme la pointe de la Bretagne connaissent encore des déficits marqués. Les précipitations abondantes du mois de juillet ont été beaucoup trop tardives pour contribuer significativement à la recharge des aquifères et les deux tiers des réservoirs (67%) affichent un niveau inférieur à la normale au 1er aout. C'est le cas sur la plus grande partie du Bassin parisien et dans le Sud-Ouest pour plusieurs grands aquifères. On peut citer les nappes de Beauce, du Bas-Dauphiné, du Champigny en Ile-de-France ou encore les nappes du bassin de la Garonne. Cette situation est le résultat de plusieurs années de déficit pluviométrique. Les secteurs du Sud-Est du pays (Régions Languedoc-Roussillon et Provence Alpes Côte d'Azur) et de l'Est (Région Alsace) présentent des niveaux plus favorables. Par rapport au mois précédent, la proportion de niveaux des nappes stables ou en hausse est légèrement plus importante (34% des niveaux). Cette situation traduit, sur certaines régions où la recharge des nappes est relativement rapide (Alsace par exemple), une amélioration par rapport au mois précédent qui peut être mise en relation avec les précipitations de juillet et/ou avec les mesures de limitation des prélèvements prises depuis le printemps. La grande majorité des niveaux reste cependant en baisse (66%), en particulier dans les régions où les niveaux sont déjà inférieurs aux normales (bassins parisien et aquitain et dans certains secteurs de Rhône-Alpes et Franche-Comté). Dans ces régions, les pluies du mois de juillet n'ont eu aucun effet significatif sur le niveau des nappes. Les débits mesurés sur les rivières au cours du mois de juillet ont été plus proches des normales que les mois précédents. Cette amélioration s'explique par les précipitations abondantes du mois de juillet mais doit être relativisée : 21% des débits mesurés correspondent encore à des valeurs très faibles observées moins d'une année sur dix (fréquence inférieure à la décennale sèche). 5 cartes illustrent ce bulletin : la carte des précipitations, la carte des précipitations efficaces, la carte eau dans le sol, la cartes des nappes, et la carte des débits.

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