Les faibles connaissances sur le comportement du Desman des Pyrénées Galemys pyrenaicus (É. Geoffroy Saint Hilaire, 1811) en réponse aux variations hydrauliques nous ont amenés à mettre en œuvre trois opérations de radiopistage sur deux tronçons court-circuités de cours d’eau ariégeois.

Suite aux échanges pendant le colloque "Castor" organisé les 18 et 19 novembre 2021, il est apparu une volonté de partage des expériences et d'échanges sur cette espèce au niveau national.
Une des solutions évoquées était la création d'une liste de discussion nationale permettant à chacun de communiquer, d'échanger et de se renseigner sur les actions développées dans les territoires.

Vendredi 1er juillet, l’association Sologne Nature Environnement, avait invité quelques adhérents et salariés, à Villefranche-sur-Cher, sur la rive du Cher. En effet après des recherches de traces, indices de passage, la présence de loutres a été décelée et la décision a été prise de favoriser leur installation (lire la NR du 7 juin), par la construction d’une « catiche », quand les berges offrent peu de possibilités d’abri.

1 500 œufs d’esturgeons européens ont éclos en captivité en Gironde le 20 mai 2022. Événement rare, il s’agit d’une excellente nouvelle pour la restauration de cette espèce menacée de disparition à l’échelle mondiale.

Dans la continuité de l’opération projetée d’étude du comportement des truites porteuses de larves de moules perlières sur le Bief du Pont de Mars en Haute- Loire (cf. article Newsletter ARPARA de Janvier 2022) ; et après une phase de préparatifs techniques, le projet est entré dans sa phase opérationnelle le 25 avril 2022.

La phase amont des préparatifs techniques a permis l’implantation sur site des dispositifs permettant la détection des individus marqués (antennes) et à l’obtention des autorisations administratives ; la journée du 25 avril dernier a vu se dérouler la capture des truites et le marquage des individus porteurs de larves de moule perlières. Explication des étapes de cette journée majeure pour le projet.

L'anguille a longtemps été considérée comme nuisible, mais aujourd'hui, les populations d'anguilles ne se portent pas bien. En cause : la surpêche, les obstacles à la migration, la pollution, la réduction des habitats ou encore le parasitisme. Assurer une bonne continuité piscicole, comme nous l'explique ici Delphine Laisement, technicienne de rivière au Syndicat de la Manse étendu (désormais le syndicat de rivières Val de Vienne), est essentiel pour la préservation de ce poisson aux allures de serpent.

Le silure, poisson d'eau douce géant, inquiète en raison de sa prolifération, car il est un prédateur pour les poissons migrateurs qui remontent les fleuves.

Méconnus du grand public, les bivalves d’eau douce font partie des espèces les plus menacées au monde. L’EPTB Charente mets en œuvre un programme d’acquisition des connaissances à l’échelle du fleuve.

Anguille, alose, lamproie, esturgeon … Les populations de poissons grands migrateurs ont diminué de 93 % en Europe depuis 50 ans ! Sur 9 grands migrateurs présents en France, 3 sont classés en danger critique d’extinction sur la liste rouge des espèces menacées !

Après plus de 200 millions d’années d’existence, le plus grand de tous nos poissons migrateurs, l’esturgeon européen a quasiment disparu de son milieu naturel. Un programme hors-normes, mené par l’Association Migrateurs Migado, a été mis en place pour sauver les derniers géniteurs…

Le projet « Utilisation des habitats par les poissons migrateurs » met en place des méthodes permettant de suivre le retour des poissons migrateurs emblématiques tels que le saumon ou l’anguille dans la vallée de la Sélune après sa remise en continuité.

Cette campagne inédite de sensibilisation nationale portée par la FNPF et tout le réseau associatif de la pêche de loisir s’adresse au grand public et aux instances institutionnelles, avec pour objectifs de faire un état des lieux de la situation et de rappeler l’urgence d’une mobilisation collective.

Une vidéo sur les poissons migrateurs : des espèces fragiles à préserver.

Actu Bordeaux consacre une série d'été aux espèces invasives qui ont élu domicile en Gironde. En ce dimanche 24 juillet, nous vous présentons l'écrevisse de Louisiane.

L’Écrevisse à pattes blanches est une espèce appréciant les petit cours d’eau frais des têtes de bassin versant. Sa présence nécessite une bonne qualité des eaux. Très discrète, il est nécessaire d’adapter les suivis pour diagnostiquer l’état de ses populations.

Dans le vaste monde des insectes, deux groupes figurent parmi les plus étudiés : les papillons et les libellules. Après le succès de l’Atlas des Papillons de jour de Bourgogne et Franche-Comté et avec l’accroissement des connaissances sur les libellules, il est apparu comme une évidence de réaliser un ouvrage les concernant dans notre nouvelle grande région !

Pour la troisième année consécutive, une crue de Loire est venue compromettre la reproduction des sternes. Ne souhaitant pas rester une nouvelle fois inactifs face à cette montée des eaux, toute l’équipe de la LPO CVDL s’est mobilisée pour essayer de sauver une partie des poussins. Des radeaux ont été fabriqués pour servir d’îlots artificiels aux jeunes de la colonie de Cinq-Mars-la-Pile.

Pour la dernière année du projet Balise d'étude de la migration des bécassines des marais, une femelle équipée de sa balise GPS/Argos vient de parcourir un trajet hors norme d'environ 6 000 km pour aller nicher dans une zone éloignée de Sibérie Centrale ! Un record enregistré pour l'espèce grâce à ce projet mené par l’Office français de la biodiversité avec le Club international des chasseurs de bécassines. Quels sont les détails de ce périple ? Le voyage retour sera-t-il aussi exceptionnel ?

Connaître le nombre absolu d'oiseaux dans une population donnée peut sembler secondaire si l'on sait quantifier sa tendance ou décrire son état de conservation. Il s'agit pourtant d'un paramètre crucial dont voici quelques exemples d’utilisation : Évaluation du risque d'extinction (Listes rouges) Évaluation dans le cadre des rapportages européens. Prise de décisions en termes de politiques de conservation. Évaluation de la représentativité d’une sous-population, par exemple au sein d’une zone de protection spéciale (ZPS).

Le martin-pêcheur d’Europe, petit oiseau trapu facilement reconnaissable à son plumage bleu-vert métallique unique, vit principalement en Europe le long des cours d’eau. Protégé sur le territoire français, l’espèce est commune en zone de plaine. Espèce d’intérêt communautaire, les enjeux de cet oiseau sont pris en compte dans le cadre des actions menées sur le site Natura 2000 du grand site de la Garonne en Occitanie. 

Selon le rapport d’ONG environnementales, les Européens consomment trop de cuisses de grenouille, au point de menacer la survie de certaines espèces en Asie et en Europe de l’Est. Un véritable danger pour l’écosystème, rapporte la presse britannique.

Ils mangent les petites limaces, les insectes... Les crapauds, dont il existe trois espèces en France, sont des amphibiens à protéger car très utiles aux jardiniers. 

Pour suivre la pollution des eaux et son impact sur les écosystèmes, un ensemble d’analyses chimiques et de comptages des espèces aquatiques est classiquement déployé. Depuis quelques années, ce diagnostic est souvent complété par des outils biologiques (bioessais ou biomarqueurs) qui mesurent les effets toxiques subis par les organismes présents dans l’environnement. Ce type d’analyse renvoie au concept de biosurveillance qui permet d’évaluer indirectement une pollution, à travers la réponse d’un organisme exposé à un stress chimique.

Le pilote d’un tel suivi a été mis en œuvre sur le district Seine-Normandie dans le projet BIOSURVEILLANCE. Pendant 2 ans, il a permis de suivre des biomarqueurs communs sur divers organismes (crustacés, bivalves, poissons) encagés sur différentes stations le long de continuums continental/estuaire/littoral (Seine, Orne,  Vire).

L'élaboration de la typologie des habitats benthiques de la Martinique s'est appuyée sur les données de l’expédition Madibenthos organisée par le Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN), en 2016, en Martinique et la liste des habitats marins initiée par Dirberg et Ferry.

"La restauration de la continuité est un objectif réglementaire. Elle est une condition nécessaire pour atteindre le bon état écologique des eaux", affirme, péremptoire, Véronica Manfredi, directrice "zéro pollution et cités vertes" à la DG Environnement de la Commission européenne. Cette dernière en est tellement convaincue qu’elle vient de fixer dans sa proposition de nouveau règlement sur la restauration de la nature, présentée le 22 juin dernier, l’objectif de supprimer les obstacles sur au moins 25.000 km de cours d’eau de l’UE d’ici 2030. Combien en France, interroge un sénateur ? "Il n’y a pas encore de répartition entre les États membres", répond la fonctionnaire, ce qui en dit long sur la méthode d’élaboration du chiffre, assurément guère "ascendante". (Article de Frédéric Fortin)

Lancement, ce mardi 14 juin, du chantier destiné à l’amélioration de l’habitat des poissons de première catégorie et notamment des saumons.

Après deux ans de travaux et 8 millions d'euros d'investissement, EDF vient d'inaugurer une rivière artificielle près de Valence-d'Agen, pour permettre aux poissons migrateurs de franchir le barrage de Malause, et favoriser leur reproduction.

Jusqu’au 22 juillet, la métropole abaisse le niveau d’eau du plan du Lez de 50 cm pour installer des passes à anguilles sur le seuil du « barrage » Juvénal.

Saviez-vous que les étangs artificiels peuvent être un frein à l’écoulement, à la circulation des sédiments mais aussi des espèces ?

Bien que leur valeur patrimoniale et écologique soit sous-estimée, plus de 1100 et 2500 mares ont respectivement été dénombrées en Martinique et en Guadeloupe. Cependant, ces milieux ne cessent de régresser depuis plus d’un siècle, subissant diverses pressions telles que l’urbanisation, l’assèchement et le comblement, les pollutions et l’expansion d’espèces exotiques envahissantes aussi bien animales que végétales.

40 nouvelles rivières des bassins Rhône-Méditerranée et de Corse s’ajoutent aux 69 "Rivières en bon état", qui ont déjà reçu cette distinction écologique décernée par l’agence de l’eau. Elle valorise les cours d’eau d’un bon niveau de qualité écologique et les actions des gestionnaires locaux qui ont permis d’assurer ce succès. Des panneaux ornés de 3 poissons bleus seront prochainement installés à proximité des points d’accès aux rivières lauréates.

Comme chaque année, les agences de l’eau actualisent leurs données sur la qualité de l’eau des rivières de France, qu’elles mettent à disposition du public via l’application gratuite « qualité rivière » consultable sur smartphone, tablette et sur PC.

Le fleuve a gagné 1,10 m en trois jours dans le Maine-et-Loire, mettant en péril les sites de reproduction des sternes et autres oiseaux.

Déjà jeudi 30 juin, plusieurs dizaines de poissons avaient été retrouvés morts dans la Vesle, dans son tronçon qui coule entre Somme-Vesle et Saint-Étienne-au-Temple. Ce vendredi 1er juillet, l’hécatombe ne s’est pas arrêtée. Des animaux ont été découverts sans vie jusque dans la fontaine du parc Massez, obligeant la Ville de Courtisols, particulièrement touchée, à prendre des dispositions.

Préserver la biodiversité du Rhône est un objectif défendu par nombre d’associations de la région depuis une dizaine d’années. Cependant, il reste difficile de contrer certaines tendances comme le réchauffement du fleuve, le ralentissement des courants ou l’artificialisation générale des cours d’eau.

La pêche scientifique à l'électricité est une méthode largement utilisée pour les échantillonnages piscicoles en cours d’eau. Cet ouvrage fournit les éléments de compréhension des phénomènes électriques et de la réaction des poissons soumis à un champ électrique, et synthétise l’ensemble des paramètres à prendre en compte pour réaliser ou exploiter ce type de pêche. Il est le fruit d’une collaboration entre Inrae et l’OFB dans le cadre du pôle OFB-Inrae-Institut Agro-UPPA pour la gestion des migrateurs amphihalins dans leur environnement (Miame).

L’EPAGE Verdon a inauguré le 1er juillet 2022 la première phase des travaux de restauration morphologique du Colostre réalisés sur la commune de Saint-Martin-de-Brôme.

Mammifères, poissons... En Amazonie guyanaise, même quand la déforestation liée à la recherche d’or est faible, les espèces disparaissent, ont prouvé des chercheurs grâce à l’ADN environnemental.

Touchée par la sécheresse, la rivière de la Drize à Genève (Suisse) n’avait plus un débit suffisant pour garantir la survie des espaces aquatiques. La municipalité a donc décidé d’alimenter le cours d’eau avec de l’eau potable. Une mesure d’urgence non « durable » mais indispensable selon les autorités locales.

Le Comité français de l’UICN publie aujourd’hui « Les Solutions fondées sur la Nature pour la réduction des risques littoraux en France », un recueil à destination des élus et acteurs locaux pour faciliter le déploiement des Solutions fondées sur la nature dans les territoires.

Le projet de règlement sur la restauration de la nature présenté ce mardi 28 juin lors du Conseil Environnement confirme l’intention, partagée par la France, de la Commission européenne de placer l’Union européenne à l’avant-garde du combat pour la préservation de la biodiversité. Ces objectifs inédits représentent un défi majeur pour la décennie à venir alors que 80% des habitats naturels de l’Union européenne sont en mauvais état.

La Région Réunion a organisé, ce lundi 27 juin, un séminaire sur la préfiguration de l’Agence Regionale de la Biodiversité (ARB) de La Réunion au MOCA à Saint-Denis. La Présidente de Région, Huguette Bello, a ouvert la séance aux côtés d’Ericka Bareigts, Conseillère Régionale, déléguée à la Biodiversité et Jacques Billant, Préfet de La Réunion.

Le squelette du mammifère trouvé mort dans la Seine, fin mai, a rejoint les ateliers du Muséum national d’histoire naturelle. Avant d’intégrer les collections, il fait l’objet d’un minutieux toilettage et inventaire.

« La société contemporaine semble évoluer dans un monde inerte, où les animaux se déplacent, où les végétaux poussent et croissent, mus par et pour les mécanismes de la nature »1. Edith Planche, ethnologue, nous parle de cette conception ethnocentrique et anthropocentrique2 et rappelle l’importance de l’art et de l’ethnologie pour recréer le lien entre l’humain et la nature, indispensable à leur préservation.