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D’arbres et d’eaux Géohistoire des forêts et zones humides littorales mobilité et hybridité

Date(s): 
Jeudi, septembre 3, 2020 - Samedi, septembre 5, 2020
Lieu de l'événement: 
Nantes
Structure organisatrice: 
GHFF, GHZH, CNFG Commissions de Biogéographie ; Géographie des Mers, côtes et îles ; Géographie historique du CNFG

L’objectif de ce colloque est de porter un nouveau regard sur les forêts et zones humides littorales, attentif aux interférences historiques entre êtres humains et nature.
Ce projet est le fruit d'étroites et anciennes collaborations entre le GHZH, le GHFF et le CNFG. Il s'inscrit également dans le cadre des manifestations fêtant le centenaire de l'UGI (Union Géographique Internationale).

Fréquentes et variées, les forêts et les zones humides littorales forment de riches mosaïques produites, depuis au moins le Néolithique, par l’ensemble des interactions entre les processus naturels et les interventions des sociétés humaines, et plus généralement entre l’homme et la mer. Particulièrement mobiles, elles sont pourtant peu abordées de manière conjointe, les études cloisonnant les objets forêt et zones humides dans des compartiments scientifiques ou d’aménagement étanches, et encore plus rarement examinées en s’interrogeant sur les dynamiques fonctionnelles qui les unissent et sur leurs évolutions spatio-temporelles. Il s’ensuit une certaine méconnaissance de ces objets hybrides qui défient tout à la fois les écologues, les environnementalistes et les géohistoriens des milieux. L’objectif de ce colloque est donc de porter un nouveau regard sur les forêts et zones humides littorales, attentif aux interférences historiques entre êtres humains et nature. Au moment où l’haliotropisme et le changement climatique modifient et fragilisent considérablement ces espaces littoraux, ce regard vise à susciter une autre approche de la gestion durable de ces écocomplexes. Si les littoraux européens sont privilégiés, l’importance des transferts des modèles européens aux espaces qui furent ou qui sont encore soumis à son influence – l’assèchement des marais par les plantations arborées, notamment – conduit à s’ouvrir également aux littoraux ultra-marins et à ceux des anciennes colonies des pays de l’Europe de l’Ouest. De même, ne faudra-t-il pas négliger les transferts effectués en sens inverse, les modèles de gestion des rivages des pays du Sud ayant pu servir d’exemples pour l’Europe

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