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Bulletin national de situation hydrologique du 13 fevrier 2012

Ce mois de janvier 2012 fait suite à une fin d'année 2011 exceptionnellement douce. Cette douceur s'est poursuivie tout au long du mois de janvier (+1,5 °C par rapport à la normale de référence 1971-2000) avant de chuter brutalement en fin de mois avec l'arrivée d'une vague de froid généralisée le 29. Le mois de janvier 2012 est un mois globalement sec avec toutefois des contrastes marqués en terme de précipitations. Très déficitaires dans les régions méditerranéennes ainsi que sur une large moitié ouest du pays, les pluies ont été légèrement supérieures à la moyenne dans le Nord-Est ainsi que dans le nord des Alpes. Sur l'ensemble du territoire, les précipitations présentent un déficit d'environ 30%. Depuis le début de l'année hydrologique (septembre 2011), les cumuls de précipitations avoisinent globalement les normales sur l'ensemble du pays. Toutefois, on distingue des zones où le cumul est déficitaire de 25 à 50% comme de l'est de la Bretagne à l'ouest des Pays de la Loire, de l'ouest de la Gironde au littoral charentais, du sud de la Dordogne au Midi-Pyrénées, et ponctuellement sur l'est de la Saône-et-Loire, du Massif central à l'Hérault. De la même façon, le cumul de précipitations efficaces est déficitaire sur une large moitié ouest du pays. Il ne représente que 25 à 50% de la normale de l'est de la Bretagne à la région d'Alençon (Orne), du nord de la Haute-Garonne au nord-est du Gers et au sud du Tarn-et-Garonne, sur le sud de l'Auvergne, la Balagne et la région de Marseille (Bouches-du-Rhône). Au 1er février 2012, les sols superficiels sont proches de la saturation sur la quasi totalité du pays. Seuls le nord de la Haute-Loire, la Balagne, la région marseillaise et les régions situées du nord de la Haute-Garonne au sud-est du Tarn-et-Garonne et à l'ouest du Tarn présentent des sols encore secs par rapport à la normale (le déficit atteint 40 à 60%). A l'image des précipitations du mois de janvier, l'hydraulicité des cours d'eau est très hétérogène sur le territoire. 60% des débits mensuels moyens mesurés correspondent à des valeurs inférieures à la moyenne. Sur tout le pourtour méditerranéen et localement à l'est de la Bretagne, ces débits sont même inférieurs à 20% du débit mensuel moyen inter-annuel. Les débits minimums mesurés au cours du mois de janvier sont par contre plus proches des normales. Seuls 2 % des débits mesurés en janvier affichent encore des valeurs minimales très faibles observées moins d'une année sur dix (fréquence inférieure à la décennale sèche). 5 cartes illustrent ce document : cartes des précipitations, de l'eau dans le sol, des débits et de l'hydraulicité.

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