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L’ingénierie écologique appliquée aux zones de rejet végétalisées : élimination de micropolluants, biodiversité et intégration socio-territoriale

La directive cadre européenne sur l’eau (DCE) vise la reconquête de la qualité des milieux aquatiques et impose la réduction, voire la suppression, de nouveaux polluants (tels que les hydrocarbures aromatiques polycycliques, les pesticides, les métaux) de nos eaux dans les années à venir. Depuis une dizaine d’années, la construction d’ouvrages de génie écologique, utilisant les services écosystémiques et les mécanismes existants en zones humides, est une solution de traitement pouvant répondre aux exigences réglementaires de la DCE. Ces espaces aménagés entre la station de trai tement des eaux usées et le milieu récepteur, appelés zones de rejet végétalisées (ZRV), ne sont pas considérés aujourd’hui comme faisant partie du dispositif de traitement. Actuellement, les ZRV existantes sont très hétérogènes et il n’existe pas de règles de conception ni de dimensionnement permettant de garantir des fonctionnalités épuratoires et le développement d’une biodiversité. Le projet Zone Humide ARTificielle (ZHART) avait pour finalité de développer et d’industrialiser de nouvelles ZRV assurant des garanties d’élimination des micropolluants, mais aussi de protéger la diversité écologique, et d’en favoriser l’intégration paysagère. Dans ce but des audits hydrauliques, épuratoires et écologiques mais aussi d’insertion territoriale ont été effectués sur plusieurs ZRV. Les résultats ont permis de confirmer le potentiel épuratoire des ZRV ayant un temps de séjour supérieur à un jour. Toutefois, ils mettent également en évidence une grande hétérogénéité de performance entre sites, entre substances, ainsi que pour une même substance sur différentes ZRV, ce qui confirme le besoin d’une conception et d’un dimensionnement adaptés pour garantir des performances de traitement par les ZRV. Grâce au développement d’un modèle biologique, le concept de ZRV composée d’habitats typiques des milieux humides a été confirmé. Cette spécificité permet de favoriser les voies d’élimination des polluants et la colonisation d’espèces inféodées à ces milieux. L’étude d’insertion sociale et territoriale des ZRV a mis en évidence la nécessité d’identifier dès l’amont d’un nouveau projet les principaux enjeux locaux. (Résumé d'éditeur)

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