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Bulletin national de situation hydrologique du 10 juin 2016

<p>Le mois de mai a été marqué par une pluviométrie très excédentaire sur une grande partie de l'Hexagone ainsi que sur le nord-ouest de la Corse. Elle a été exceptionnelle sur la moitié nord du pays, très arrosée avec des cumuls de pluie une fois et demie à trois fois supérieurs à la normale*. À la faveur de précipitations marquées à partir du 28 mai, les cumuls ont atteint des valeurs records en Bourgogne, dans le Centre, la Picardie et l'Île-de-France, provoquant des inondations tout particulièrement dans les régions du Centre, en l'Île-de-France puis en Normandie. Sur ces régions, la fréquence des pluies a également été supérieure à la normale avec souvent un jour sur deux de précipitations. Sur la moitié sud, les pluies ont également été abondantes des Charentes au sud du Massif central, localement plus de deux fois supérieures à la normale. En revanche, les précipitations ont été déficitaires sur le Cotentin et la Bretagne, ainsi que généralement sur le sud de l'Aquitaine et de Midi-Pyrénées, en Provence-Alpes-Côte d’Azur et sur le sud de la Corse. Sur la France et sur le mois, la pluviométrie a été excédentaire de plus de 40 %. En Bourgogne, dans le Centre, la Picardie et l'Île-de-France, il s'agit du mois de mai le plus pluvieux sur la période 1959-2016. La région Provence-Alpes-Côte d’Azur a, de son côté, connu un mois peu pluvieux. Avec une moyenne sur la France et sur le mois de 15 °C, la température a été conforme à la normale* pour un mois de mai. La tendance d'évolution du niveau des nappes traduit, en cette fin de période printanière, la fin de la recharge pour de nombreux aquifères avec 39% des points orientés à la baisse et 29% stables. Le nombre de points encore orientés à la hausse est désormais limité à 31% (37% fin avril). La situation correspond au passage progressif vers la période estivale des basses eaux que l’on devrait observer cet été. Cette situation est assez habituelle pour cette période de l’année. La situation des nappes au 1er juin 2016 traduit nettement la période de bascule entre les hausses de niveau de la recharge hivernale et les baisses de niveaux de la période estivale. Au 1er juin 2016, seule la Charente-Maritime a pris des arrêtés de restriction des usages de l’eau. 21 cartes illustrent ce document.</p>

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